En 1474, Dijon écrit au secrétaire et audiencier Jean Gros et à trois valets de chambre, Charles et Louis de Visen ainsi que Pierre Michiel, afin qu’ils appuient un courrier adressé au duc à propos d’un refus de contribution des gens d’Église à l’impôt levé pour les fortifications. Par sa réponse, Louis de Visen informe l’échevinage que son frère Charles, Pierre Michiel et lui-même ont parlé la veille de la matière à leur souverain seigneur.
Trois autres valets de chambre, Jean Coustain, son cousin Jean Martin et Jean Arbelot, sont quelques années plus rôt fréquemment associés dans les courriers urbains, qui les sollicitent souvent pour un même problème et envisagent très nettement leur action de manière collective, prévoyant qu’ils aient ensemble « collacion ».