Quand finalement j'ai rendu visite à Tim, mais alors tout était déjà fini, il m'a écoutée longuement et, avec sa grande sagesse, avec l'infinie sagesse qui est la sienne, qu'il puise dans les livres et dans sa grande expérience de la vie, infiniment plus vaste que la mienne, il m'a dit : il n'y a pas de solution. Le désir est un mouvement, libre, sans concession. Le désir est une courtisane. Il faut l'accepter. Choisir de suivre la vague, être emporté sur sa crête, et accepter la peur, la chute, la blessure ; ou la laisser passer, attendre qu'elle nous recouvre, puis qu'elle disparaisse. L'amour est une ombre errante, insatiable, capricieuse et infidèle.