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Critiques de Tom Saller (16)
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La Danse de Martha

Ce roman nous plonge dans la période de l'entre-deux guerres, en Allemagne mais aussi en Poméranie , qui se situe en Pologne.

Cette période où l'Allemagne gérera une défaite humiliante qui la poussera sur les chemins de cette " ère brune" orchestrée par le national-socialisme et qui aboutira à ce que l'on sait.

En 1919, néanmoins un homme : Walter Gropius va fonder à Weimar, l'école du Bauhauss, une école d'arts décoratifs et une académie des Beaux-arts, une école libre prônant un art nouveau qui fera beaucoup d émules jusqu'au moment où Hitler la jugera comme un mouvement d'art dégénéré.

L'HISTOIRE dans ce roman est fondamental, s'y enchasse la vie de Martha, jeune polonaise qui vient au Bauhauss pour découvrir qui elle est, l'art dans lequel elle va s'épanouir.

C'est évidemment la danse, d'où le titre du roman. La vie de Martha au Bauhauss est rayonnante, elle y consigne dans un cahier noir, tous ses faits et gestes laissant ce carnet disponible aux dessins et écrits des plus grands maîtres du Bauhauss comme Klee et Kandisky.

Ce roman se double de l'histoire familiale compliquée et meurtrie de Martha que son arrière petit-fils démelera au fil des pages.



Je me suis laissée porter par ce roman aisément, nourri des expériences artistiques de Martha et du cours de L'HISTOIRE où ce roman se meut.



La danse de Martha est un livre à découvrir, bien au-delà du personnage, tant de choses apprises notamment sur le Bauhauss mais aussi cette région qu'est La Poméranie partagée entre l'Allemagne et la Pologne.

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La Danse de Martha

Dans La Danse de Martha, Tom Saller nous propose de suivre deux personnages à deux époques différentes. En 2001, à New York, un carnet noir, le journal de Martha Wetzlaff, est mis aux enchères. Il atteindra 45 millions de dollars parce qu'il est rempli de dessins de peintres aujourd'hui célèbres, essentiellement Kandinsky et Klee. Thomas, narrateur à la première personne des parties récentes, assiste à la vente : c'est lui qui a découvert le carnet de Martha, son arrière-grand-mère, dans un vieux sac à dos appartenant à sa grand-mère morte récemment. Martha a étudié au Bauhaus de 1919 à 1924. Elle a quitté la célébrissime école située à Weimar juste avant sa fermeture par le nouveau gouvernement d'extrême-droite. Thomas se cache aussi derrière le narrateur à la troisième personne qui va nous raconter la vie de Martha entre 1900 et 1945. Il s'inspirera de ce qu'elle écrit dans son carnet et de ce que sa grand-mère lui a rapporté.

***

J'ai attendu deux jours avant de faire cette chronique et ce roman s'estompe déjà… J'avoue n'avoir été charmée ni par l'écriture, ni par le récit. J'ai eu beaucoup de difficultés à entrer dans l'histoire. Pourtant, le destin de cette jeune femme promettait d'être passionnant. Martha est atteinte d'une forme de synesthésie : elle perçoit les notes de musique comme des formes géométriques. Son père, musicien, ne comprend tout d'abord rien au don de sa fille. Si Martha veut aller étudier au Bauhaus sur les conseils de Wolfgang, son mentor, c'est pour trouver sa voie. Le titre du roman est explicite et ôte toute surprise : Martha sera danseuse. J'ai trouvé assez décevantes les 70 pages qui se déroulent au Bauhaus. Les quelques rencontres de Martha avec Gropius et le motif de son admission à l'école n'ont pas suffi à me séduire ni à me faire percevoir l'effervescence du lieu. Comme l'aventure sentimentale de Martha, tous les sujets m'ont semblé seulement effleurés, même le contexte historique un peu plus développé que le reste. Je me permets de signaler une agaçante confusion entre inclinaison et inclination (p. 60)… Bref, Un roman dont j'aurais pu me passer…

***

Lu dans le cadre du prix des Lecteurs de Cognac 2021.

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La Danse de Martha

Je suis une vraie fan de cette ME et jamais, ou vraiment très rarement je n'ai été déçue.

Il faut bien un début à tout, parce qu'avec ce roman, c'est l'ennui total.

Beaucoup trop de longueurs, l'écriture n'a pas réussi à me passionner.

À aucun moment je n'ai ressenti d'émotions. Habituellement j'aime beaucoup les romans qui font des aller-retour passé-présent, ici j'ai trouvé que ça alourdissait l'ensemble.

Si je devais relever un point positif, les passages "présent " étaient plus agréables à lire que ceux du passé.
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La Danse de Martha

Aujourd’hui je vous parle de ce livre lu dans le cadre d’une masse critique Babelio, que je remercie, ainsi que les Editions Charleston.



Dans ce livre, vous rencontrerez Martha, née en 1900 en Pologne. Martha est issue d’une famille de musiciens excentriques. Elle décide, en 1920, de quitter sa famille pour une école d’art, le Bauhaus où elle intégrera une troupe de danse.



Lorsque les nazis arrivent au pouvoir, Martha n’a pas d’autre choix que de rentrer dans sa campagne polonaise avec sa fille et son journal.



Alors que la guerre touche à sa fin, Martha disparaît brutalement.



En 2001, un jeune homme débarque à New York pour suivre la vente aux enchères du journal de sa grand-mère. Un journal fascinant contenant des esquisses d’artistes du mouvement du Bauhaus.



J’aime beaucoup Martha, que je trouve flamboyante. Cette jeune femme en quête de liberté et de modernité dans une société où l’homme domine en masse me fascine. Cependant, je démarre ce récit de manière laborieuse. Malgré un attachement à Martha, je trouve le récit long et parfois sans intérêt. Je décide malgré tout de persévérer, ce livre compte moins de 250 pages.



Je ne suis finalement pas déçue d’avoir poussé ma lecture… Le récit devient captivant, la chute me plait même si je dois être honnête que la fin est un peu tirée par les cheveux. Finalement, je me dis qu’il ne s’agit que d’une fiction… on peut donc envisager une fin extraordinaire.



J’aime beaucoup cet entremêlement de faits et de lieux historiques qui donne la touche de véracité à cette fiction.
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La Danse de Martha

La vie de Martha Wetzlaff (1900-2001), jeune artiste originaire de la campagne polonaise, devenue étudiante au sein de la très controversée école d’art du Bauhaus. L’émulsion artistique, la montée du nazisme et l’éclatement de la seconde guerre mondiale propulseront cette jeune fille un peu perchée dans une existence tour à tour exaltante et terrifiante, jusqu’à sa disparition mystérieuse en 1945. Les souvenirs de la jeune fille refont finalement surface à New-York en 2001, lorsque son arrière petit-fils propose à la maison d’enchères Sotheby’s un carnet ayant appartenu à son aïeule et renfermant de véritables trésors, notamment des croquis et des esquisses de maîtres tels que Paul Klee ou Vassily Kandinsky…



Une plongée intéressante dans l’Allemagne des années 20, de la République de Weimar à l’apogée du courant artistique du Bauhaus. On y croise des figures célèbres, Paul Klee et Kandinsky en tête, tout en suivant les années d’études de la jeune Martha qui s’épanouie peu à peu dans cette école d’avant-garde. J’ai aimé suivre le destin de cette curieuse jeune fille, qui voit et entend des choses que les autres ne perçoivent pas. Sa sensibilité toute particulière la conduit ainsi à explorer différentes disciplines artistiques jusqu’à trouver sa voie : celle de la danse, de la mise en mouvement du corps pour traduire au mieux ses perceptions et ses ressentis.



Une petite dose de suspens bienvenue est également présente puisque l’on perd la trace de Martha à partir de 1945 et que l’on a de cesse de se demander ce qu’elle est devenue. L’intrigue parallèle de la vente aux enchères du carnet – pour près de 45 millions de dollars! – apporte elle aussi son lot de mystères et d’interrogations.



Si l’histoire m’a plu sur le fond, je déplore un peu la forme minimaliste du texte, avec ce style très sobre – presque austère – qui caractérise Tom Saller. Les phrases sont courtes, percutantes, presque télégraphiques mais perdent malheureusement en émotion…



Une lecture enrichissante, servie par une héroïne fantasque et courageuse en plein cœur du Bauhaus!
Lien : https://unlivredanslapoche.h..
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La Danse de Martha

Ce roman en livre de poche version allemande compte 278 pages. Tout se passe bien jusqu'à la page 223. Mais après ? Qu'elle mouche a piqué l'auteur Tom Saller ? Besoin de sensationnalisme ? Nécessité de fabriquer un dénouement finalement assez ridicule ? Sans hésiter, je mettais 4 étoiles voir 4,5 avant cette fameuse page, mais l'évaluation a plongé à cause de cette fin.



Mais ne gâchons pas le plaisir de toute la partie qui correspond au 4/5 du livre. Car je l'ai lu avec beaucoup d’intérêt, cela m'a amené à faire des recherches sur le Bauhaus, et les personnes (Gropius, Kandinsky, Schlemmer, Klee, Grunow, Itten, Muche) qui ont marqué ce mouvement artistique expérimental du début des années 1920 en Allemagne. On y suit le parcours de Martha, femme indépendante, attachante dont on découvre et suit avec curiosité le parcours de son enfance à sa formation de danseuse. On y évoque aussi Emma Held, photographe, qui a existé, et à qui l’auteur invente, pour le besoin du récit, des sympathies national-socialistes (même avec les excuses de l’auteur en fin d’ouvrage, je me demande si c’est déontologiquement défendable, autant inventer alors un nom pour créer ce personnage…). La lecture de ce roman permet aussi de prendre conscience de la confrontation de l’entre deux-guerres, entre des courants qui aspirent à se détacher de la tradition, à se lancer sans tabous dans des voies créatives inédites, et le mouvement national-socialiste naissant, peu enclin à accepter ce qu’il considère être de la décadence.



Si je ne regrette pas la lecture de ce roman, qui m’a permis de faire des découvertes, j’aurais aimé qu’il s’arrête plus tôt.
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La Danse de Martha

Roman original à plusieurs voix, qui permet aux lecteurs de suivre le destin de personnages vivant à deux époques distinctes, mêlant les contextes historiques à une saga familiale singulière, marquée par le destin poignant et hors norme d’une femme libre.

En 2001 Thomas se lance à la recherche de l’histoire de son arrière-grand-mère Martha suite au décès de sa grand-mère dont le passé a toujours été teinté de mystère. La découverte d’un carnet noir, trace inestimable du mouvement artistique flamboyant du Bauhaus (Paul Klee, Vassily Kandinsky…) le met en mouvement.

Sa quête est d’abord rêvée en imaginant l’histoire avec le peu d’éléments dont il dispose, puis le conduit jusqu’à New York et se solde par la re-découverte de son aïeule, prétendument disparue.

Des incursions dans le passé nous font découvrir la vie de Martha de 1900 à 1945, qui, partie de Pologne pour Weimar, vivra de l’intérieur les milieux artistiques avant-gardistes de l’entre-deux-guerre. La montée du nazisme et la seconde guerre mondiale viendront mettre un frein aux ambitions artistiques jugées dégénérées par les dirigeants au pouvoir.

Le lecteur apprendra beaucoup sur le mouvement résolument moderniste du Bauhaus et découvrira de l’intérieur la situation stratégique de la Poméramie et du couloir de Dantzig lors de l’émergence de la peste brune. Il pourra également admirer le féminisme de Martha qui cherche sa voie lentement mais avec grande liberté pour l’époque en découvrant la « danse expressionniste » et osera défier l’opinion en choisissant d’élever une petite fille née hors mariage !

Tom SALLER nous propose une construction originale pour ce premier roman, inspiré de son histoire familiale et qui devrait se prêter, à mon avis, à une adaptation au cinéma.

En effet, l’écriture est incisive et synthétique, le style épuré avec une alternance rythmée des récits se déployant sur deux époques, des inter chapitres rappelant le contexte historique et artistique avec des dates clés et des twists savamment dosés qui rebattent les cartes de la saga familiale.

Rien n’est laissé au hasard pour permettre au lecteur de parcourir avec avidité ce récit où la grande histoire se mêle aux destinées individuelles.

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La Danse de Martha

Martha est née en Pologne, dans une famille d'artistes qui la pousse à chercher sa voie. Au début des années 20, elle part en Allemagne s'inscrire dans la toute nouvelle école d'art atypique créée à Weimar, le Bauhaus, qui célèbre la liberté de création de cet entre-deux guerres et deviendra un courant artistique. Elle y croisera Klee ou Kandinsky, le peintre Henry Van de Velde et le directeur Gropius, s'y essayera à plusieurs disciplines avant de devenir danseuse. Mais l'Histoire va changer la donne, et à la fin de la guerre, Martha a disparu...

C'est un beau personnage de femme libre, moderne et étonnante, dotée de cette étrange facilité à transcrire la musique en couleurs et en formes. Elle s'épanouit au sein du Bauhaus, munie de ce carnet de croquis qui ne la quitte jamais et se recouvre d'esquisses d'artistes célèbres - carnet qui fera le lien entre cette époque et la nôtre. Le contexte, fortement documenté, de l'art confronté aux institutions, aux hommes et à la guerre est vraiment passionnant, peut-être au détriment de ses personnages d'ailleurs, mais donne envie à l'issue de sa lecture d'en apprendre davantage.
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La Danse de Martha

Encore sous le charme de Martha et de son sympathique...descendant disons , je résiste à la tentation de dépasser les quatre étoiles. Après tout rien ne m'empêche de revenir plus tard sur ma notation, d'ailleurs ceux qui me lisent ont peut-être remarqué qu'il m'arrive souvent de revenir sur tel ou tel détail dans mes critiques. On se refait pas haha.



J'aime l'allemand, depuis ma retraite je suis un cours collectif dans une asso et notre prof me prête un bouquin de temps en temps. J'ai donc lu "Wenn Martha tanzt" en Allemand et ... ça a fonctionné pour moi comme un "page-turner" !

Quand je me demande pourquoi, je me dis que ça tient au sujet, qui m'intéresse;

au style, élégant sans être guindé;

à la construction en courts (voire très courts) chapitres à l'intérieur de chaque période clé du déroulé de l'intrigue, construction qui crée un rythme accrocheur ;

enfin à l'agencement de cette intrigue qui ménage un ou deux revirements, à peine invraisemblables, en tous cas plutôt bien agencés.

Et ça tient surtout, peut-être, à la générosité du propos.



Sur l'intrigue je ne vais pas trop m'appesantir, il suffit de lire la présentation.

Sur l'esprit du livre je dois par contre remarquer qu'il m'a fait, dès le début, penser à un autre bouquin que m'ont offert l'an dernier les jeunes membres d'une confrérie étudiante allemande dont mon fils fait partie.

Ce livre, "Herz Faden" ("Le fil du coeur") conte l'histoire de la naissance, en Allemagne dans l'après-guerre, d'un personnage de marionnette devenu célèbre grâce à un programme télé des années 60 en BRD (Allemagne de l'ouest), programme sans doute aussi célèbre outre-rhin que l'est chez nous "Bonne nuit les petits" ("Nicolas" escorté par sa "Pimprenelle", par un nounours et un marchand de sable) mais personnage plus proche, dans l'esprit, du "Petit Prince" de St Ex...



Ici on assiste à la naissance d'une courte lignée de danseuses et danseurs, touchés par la grâce et nourris par l'avant-garde du Bauhaus, par ces artistes que les puritains totalitaires ont pu qualifier de dégénérés, comme Kandinski ou Paul Klee.



Ici on redécouvre " de l'intérieur" la toxicité des dictatures. On vit le quotidien d'une famille d'artistes allemands dans l'entre-deux-guerres, le basculement des années folles vers l'extrémisme puis la guerre totale, enfin la débâcle allemande et un retour au calme qui met sur les blessures des pansements jamais très étanches.



Même si le "happy-end" en demi-teinte est presque prévisible, la générosité et l'anticonformisme des protagonistes, ballottés par les soubresauts de l'Histoire, ont fait pour moi de cette lecture une plongée dans une parenthèse immersive.



Je jetterai un œil à l'occasion sur la version française pour voir si la traduction restitue l'ambiance mais l'original m'a beaucoup plu. Et d'ailleurs, allez, je pousse ma note d'un demi-point, soyons pas mesquin!























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La Danse de Martha

Déception…



Direction l’Allemagne et la Pologne de l’entre deux guerre, pour suivre la vie d’un personnage issu d’une famille de musiciens un peu excentrique.



Si les faits relatés semblent documentés et éclairent certains épisodes de l’histoire, j’ai trouvé le roman long et poussif, me mélangeant les pinceaux entres les nombreux personnages et les époques.



Dommage car je m’étais plutôt attachée à l’héroïne…

Pour autant, trop de fils à suivre et surtout un dénouement plus que tirer par les cheveux.
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La Danse de Martha

J'ai été touché par la sensibilité et la personnalité de Martha, j'ai appris tellement de choses à travers ce roman 🧡

On y parle d'art, d'histoire, du nazisme, de liberté...

Certains passages sont assez long tout de même mais ça n'a pas entaché ma lecture ☺️

La disparition de Martha rajoute du mystère à cette histoire que j'ai lu d'une traite !

Une ambiance historique et captivante que je recommande 🧡
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La Danse de Martha

✨ Déception pour ce roman qui avait tout pour me plaire : historique, seconde guerre mondiale, Pologne , double temporalité, secrets de familles, tiré d'une histoire vraie (celle de l'auteur)



🕯️et, malheureusement je suis passé totalement à côté de ce roman.



🍂 je me suis ennuyée ++, à ce point sur un roman historique je crois que c'est la première fois.

Mais j’ai trouvé que toute l'histoire est très très lente, j'avais l'impression que l'auteur tournait en rond.



🧶 J’ai trouvé la plume particulière, elle a eu du mal à me transporter et à m'immiscer dans l'histoire.



💭 Je suis curieuse de connaitre votre avis. L’avez-vous lu ? Il vous tente ?

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La Danse de Martha

J'ai beaucoup apprécié; bien qu'ayant fait 4 ans en architecture à Paris entre 1964 et 1968, je n'avais jamais entendu parlé du Bauhaus avant la série sur Arte en 2019. Honte à nos "maîtres" de l'ENSBA dont visiblement l'esprit était plus proche des Nazi que de l'art; un jour, je parlais de Mies Van der Rohe, "on" m'a répondu: jamais entendu parler de cette demoiselle! Autrement dit, un monde à découvrir!





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La Danse de Martha

2001. New-York. Le journal de Martha est sur le point d’être vendu lors d’une vente aux enchères par son arrière-petit-fils, Thomas étudiant en lettres.



1900. Martha naît à Turnrow dans la grande maison du docteur Goldstein. Otto, son père, est chef d’orchestre. Une vingtaine d’hommes et femmes vivent ensemble. Pratiquement tous musiciens. Elfriede, sa femme, est tombée enceinte peu de temps après leur mariage. Un petit garçon Heinz est né peu de temps après. Malheureusement, Heinz est décédé quelques jours après sa naissance. Un an après, Elfriede était enceinte de Martha. De sa naissance jusqu’à la vente de son journal intime, nous allons suivre l’incroyable destinée de Martha.



Martha est une petite fille insouciante qui grandit au sein d’une famille aimante et joyeuse. Il y a son père, Otto, sa mère, Elfriede et aussi Wolfgang, un musicien errant qui s’est installé chez la famille Wetzlaff quelques années auparavant. La musique règne au sein du foyer, tous sont passionnés et mélomanes. Seule Martha semble se distinguer. La petite fille n’entend pas la musique de la même manière que les autres. La musique, elle la dessine et la matérialise.





Et ce talent, elle va l’épanouir grâce à l’ École du Bauhaus, école mythique de l’Allemagne d’après-guerre. Elle y rencontre des figures notoires telles que Walter Gropius, directeur de l’école. C’est là même que Martha fera la connaissance d’Ella, fille d’un photographe de renom. Même si ce roman est fictionnel et que Martha n’a jamais existé, de nombreux personnages et faits sont bien réels.



J’ai d’ailleurs préféré la seconde moitié du roman qui confère plus de portée historique au récit. La montée du nazisme, les camps, la persécution des juifs vont en effet bouleverser le destin de Martha et de sa famille…



J’ai trouvé la construction de ce roman assez inégale. Pendant plus de la moitié du récit, nous suivons le parcours de Martha de façon très linéaire. L’auteur s’est centré sur son parcours artistique. Un peu trop à mon goût. Car ces différents talents n’apportent rien de spécial au récit. Une fois que Martha quitte l’école et que la guerre s’installe, le récit prend une autre dimension. La narration devient plus romancée et moins biographique.



Je conseille?



« La danse de Martha » est un roman court qui se lit vite. J’ai vraiment apprécié cette lecture dans l’ensemble même si j’ai trouvé que le dénouement était trop rapide et très abrupte. Trop abrupte par rapport au début du récit qui, à mon sens, est un peu long et n’apporte pas grand-chose à l’histoire. La narration est un peu décousue, l’auteur s’attarde trop sur des éléments et pas assez sur d’autres. J’en voulais plus et certaines de mes questions sont d’ailleurs restées en suspens. Dommage.


Lien : https://ladybookss.wordpress..
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La Danse de Martha

Merci beaucoup à Babelio et aux éditions charleston pour cette masse critique !

J'aime énormément cette maison d'édition, je suis rarement déçue par ses publications, qui mettent toujours les femmes à l'honneur.

Ici, c'est Martha, dont on suit le parcours de sa vie, entre danse, études au Bauhaus, seconde guerre mondiale...le tout entre-coupé d'un aller dans le présent (2001), avec un narrateur.

Je suis bien ennuyée de faire cette chronique car, je n'ai mis que deux étoiles sur cinq. C'est une notation tout à fait personnelle, je pense que je ne suis pas la bonne lectrice pour apprécier ce livre.

Je n'étais pas réceptive au style d'écriture utilisé pour narrer l'histoire de Martha, dont j'aurais aimé m'attacher à elle, mais je n'ai pas ressenti d'émotion. La lecture de son histoire me faisait l'effet de lire une biographie sur wikipédia. Je me suis par moment ennuyée. Cependant, le style employé n'a certes pas marché sur moi, mais je suis sûre que d'autres y verront de la poésie, du mouvement, de la musique, quelque chose de métaphoriquement proche de Martha. Ce pourquoi je dis bien que je ne suis pas la bonne lectrice pour ce livre.

A contrario j'ai adoré les passages en 2001, avec notre narrateur, à New York, qui vend le journal de Martha et fait la rencontre avec la vérité sur son histoire familiale. J'attendais ces passages avec impatience, j'étais complétement captivée par le suspense et le mystère de toute cette affaire, les résolutions étant dans ces chapitres-là.

Bref, pas un coup de coeur pour moi, je dirai que c'est le jeu, mais objectivement, ça n'enlève en rien aux qualités littéraires et historiques de cette histoire.
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La Danse de Martha

C’est la première fois depuis le début de l’aventure Lectrices Charleston 2020 qu’il nous est proposé de lire le roman d’un homme. Un changement qui me plaisait beaucoup !



J’ai mis malheureusement beaucoup de temps à entrer dans cette lecture et à comprendre de quoi il est question. La narration de la première partie du roman m’a fortement décontenancée, j’avais l’impression de ne rien comprendre de ce que l’auteur souhaitait me raconter… On suit alors la jeune Martha dans ses études à l’école du Bauhaus, une école d’art allemande où de nombreux talents ont émergé. Martha elle, y arrive sans talent particulier mais elle arrive à convaincre à son entrée, c’est cela qu’elle veut faire ! Je ne vais pas trop entrer dans les détails de cette partie de la vie de Martha parce que c’est justement celle que je n’ai pas bien comprise. L’auteur est assez flou avec des événements qui sont parfois tellement sous entendus qu’on se demande si on les a vraiment bien compris.



La deuxième phase du roman m’a bien plus charmée. On se retrouve alors au début du 21ème siècle, avec un des descendants de Martha qui met en vente le carnet qui a suivi la jeune fille dans ses années au Bauhaus. Un carnet qui vaut alors plusieurs millions de dollars parce qu’il a été rempli de dessins ou diverses œuvres faites par les compagnons d’école de Martha qui sont devenus depuis d’illustres artistes. Autour de la vente de ce carnet, Thomas va enfin tirer les ficelles de la destinée de sa famille. J’ai adoré cette partie comme tout roman qui retrace des secrets de famille, c’est bien mené, les éléments sont révélés petit à petit sans que je n’en ai rien soupçonné et la narration est complètement différente de la première partie, le récit contemporain est beaucoup plus dynamique à lire avec des dialogues, des personnages qui nous confient leurs ressentis. C’est très étonnant de passer d’un roman qui me laissait dans une incompréhension totale à une lecture qui semble toute autre et qui m’a charmée par le secret de famille et les révélations qui nous sont faites petit à petit entre une centenaire et un jeune homme qui a hérité d’un bien mystérieux carnet.
Lien : https://liseusehyperfertile...
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