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Citation de Centaure90


C’est dans ce contexte passablement embrouillé que Basil Zaharoff entre en scène.

« Venizélos et moi sommes des bons amis et Skouloudis
me suivra. Tout ce que j’ai à faire est d’acheter les journaux germanophiles et 45 députés grecs. 1,5 million de livres intelligemment dépensées pourraient raccourcir la guerre de plusieurs mois. »

Lorsqu’il écrit sa lettre le 12 novembre 1915, Zaharoff, et avec lui Vincent Caillard, a tout prévu. À Athènes, Basil peut effectivement se prévaloir de l’amitié de Venizélos, dont il n’a cessé de soutenir les ambitions et qui, évidemment, ne pourra qu’appuyer son projet, et de celle de Stéphanos Skouloudis, son vieux complice devenu Premier ministre le 7 novembre 1915.

Corrompre journaux et députés sera ensuite, pour lui
qui parle grec, a des relations partout et n’a pas froid
aux yeux, un jeu d’enfant. Il ne lui restera plus alors
qu’à organiser un incident à la frontière gréco-bulgare
pour mettre le feu aux poudres.
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