Sans doute Génia avait-elle raison : ce deuxième amour, venu après de longues années de vie conjugale, devait être, en effet, la conséquence d'une avitaminose de l'âme. Les vaches, de la même façon, rêvent de lécher ce sel qu'elles cherchent des années durant et ne trouvent ni dans l'herbe, ni dans le foin, ni dans les feuilles des arbres. Cette faim de l'âme croissait petit à petit et devenait, finalement, incroyablement forte. C'était exactement cela. Dieu sait qu'il la connaissait, cette fringale de l'âme...