Magnifique couverture mais grosse déception, je ne vais donc pas appesantir sur cette chronique. L'histoire tout le monde (ou presque) la connaît, il s'agit de ces 24h où une femme abandonne tout pour suivre un homme qu'elle vient de rencontrer. Racontées par Stefan Zweig ces 24h semble mirifiques et les regrets presque insondables, dans cette adaptation beaucoup beaucoup trop contemporaine je ne retrouve pas la magie de Zweig, je me suis perdue dans ces bulles noyant le poisson d'une passion dans une autre.
Une femme libre trop moderne, trop pop, à mon goût dénaturant l’œuvre initiale. La disparition mystérieuse de cette femme sensée être bien sous tout rapport avait un certain sens dans les années 30, mais avec cette transposition dans les années 80 cette disparition ressemble juste à une petite escapade où l'on oublie les mœurs d'une époque qui non plus cours aujourd'hui.
«Je voudrais vous raconter un seul jour de ma vie : le reste me semble sans importance. »
" Car tout ce que je vais vous raconter occupe une période de seulement vingt-quatre heures, sur soixante-sept ans ; et je me suis moi-même souvent dit jusqu'au délire : " Quelle importance si on a eu un moment de folie, un seul ! "
Cette adaptation même décevante pour moi, dépeint cette passion foudroyante qui nous fait perdre le sens de toute chose, risquant de faire basculer une vie. Il est question de délivrance par la parole que j'ai bien retrouvé parmi ces pages.
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