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Critiques de Vérane Otero (43)
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Magnifique couverture mais grosse déception, je ne vais donc pas appesantir sur cette chronique. L'histoire tout le monde (ou presque) la connaît, il s'agit de ces 24h où une femme abandonne tout pour suivre un homme qu'elle vient de rencontrer. Racontées par Stefan Zweig ces 24h semble mirifiques et les regrets presque insondables, dans cette adaptation beaucoup beaucoup trop contemporaine je ne retrouve pas la magie de Zweig, je me suis perdue dans ces bulles noyant le poisson d'une passion dans une autre.

Une femme libre trop moderne, trop pop, à mon goût dénaturant l’œuvre initiale. La disparition mystérieuse de cette femme sensée être bien sous tout rapport avait un certain sens dans les années 30, mais avec cette transposition dans les années 80 cette disparition ressemble juste à une petite escapade où l'on oublie les mœurs d'une époque qui non plus cours aujourd'hui.



«Je voudrais vous raconter un seul jour de ma vie : le reste me semble sans importance. »

" Car tout ce que je vais vous raconter occupe une période de seulement vingt-quatre heures, sur soixante-sept ans ; et je me suis moi-même souvent dit jusqu'au délire : " Quelle importance si on a eu un moment de folie, un seul ! "



Cette adaptation même décevante pour moi, dépeint cette passion foudroyante qui nous fait perdre le sens de toute chose, risquant de faire basculer une vie. Il est question de délivrance par la parole que j'ai bien retrouvé parmi ces pages.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

J'ai lu le roman il y a quelques années, et je n'avais pas été enchantée par cette lecture. Je ne sais pas pourquoi. Puis plus récemment à une époque où nous pouvions encore aller au théâtre, j'ai vu une adaptation jouée par Clémentine Célarié : et j'ai adoré.

Le roman fait partie de la sélection d'automne de mon club de lecture, mais comme je ne parviens pas à l'emprunter, je me suis souvenue de la BD, et je me suis dit pourquoi pas.... et voilà, une nouvelle fois je reste au seuil de cette histoire. Je ne la comprends pas, ou alors elle m'agace.

Pourtant j'aime beaucoup les images, les couleurs de ce livre... mais ça ne suffit pas.
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

L'histoire: une femme quitte son mari et ses enfant, ce que le cercle d'amis ne comprend pas. Seul Brett va prendre sa défense, ce qui lui amène la sympathie et la confession de Madame Z.

J'ai adoré la couverture, cette femme au coeur (tatouage?) saignant. J'ai eu une première hésitation en retournant le livre pour lire la quatrième de couverture: la femme au dos ne ressemble pas du tout à celle de la couverture. On dirait presque deux personnes / deux dessinateurs / deux styles différents. Mais bon, c'est tiré de Stefan Zweig, l'un de mes auteurs allemands préférés, donc je me suis dit que ça devrait être bien et j'ai pris le livre. Par contre je ne l'ai pas lu tout de suite parce que je voulais avoir le temps de le lire tranquillement et de l'apprécier... En ce moment, nous avons tous beaucoup de temps et j'en profite pour lire. J'ai donc ressorti le volume... et là, la déception.

Je ne comprends pas les choix de Monsieur Otéro. Pourquoi avoir changé l'époque? Pourquoi ce détour à un moment par le folklore et l'imaginaire mexicain, et le transfert aux Etats-Unis, à Las Vegas et Elvis Presley? Peut-être suis-je trop fixée sur le texte original? Et pourquoi avoir changé l'époque,mais gardé la langue de Zweig?

Bref j'aime le texte, Stefan Zweig sait rentrer dans l'esprit de ses personnages et nous faire comprendre leurs émotions, mais l'adaptation me laisse sceptique.
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24 heures de la vie d'une femme (BD)



Avis Mitigé

..Un roman de l'ancien temps classique donc beaucoup de texte ampoulé servi par un dessin actuel inspiré et pudique

ça l' avantage d'être distrayant mais pas captivant

vite lu ..... alors que j'imagine le roman bien plus psychologique
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Adaptation libre du roman de Stefan Zweig qui porte le même nom.

Comment "24 heures de la vie d'une femme" peuvent changer cette femme bien plus que des décennies entières.

Ici, Otéro s'inspire du roman mais change l'époque : il situe l'histoire dans les années 80 et en Californie puis à Las Vegas.



Un écrivain en panne d'inspiration est le confident d'une vieille dame qui lui raconte les 24 heures qui ont marqué sa vie, 24 heures durant lesquelles elle s'est amourachée d'un parfait inconnu rencontré au casino.



J'ai retrouvé toute l'intensité du roman dans ces planches de BD.

Le fait qu'Otero ait situé l'histoire à une autre époque que celle de Zweig montre que cela peut arriver à n'importe quelle femme à n'importe quelle époque.

J'ai beaucoup aimé les couleurs utilisées pour les scènes extérieures nuit dans les tons rosés, rouges, violets et noirs, et celles du casino.

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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Je suis souvent déçue par les adaptations de roman en BD.

Cela se vérifie à nouveau avec cette adaptation d'un des petits bijoux de Stefan Zweig. L'histoire est la même ( Si mes souvenirs ne me font pas défaut); cependant, l'auteur s'est permis de la moderniser en la transposant à notre époque.

Cela n'apporte rien, dénature même le texte sublime original.

Je n'ai pas retrouvé les sensations que j'avais éprouvées à la lecture du texte de Zweig. Je me souviens avoir été très impressionnée par le passage où la narratrice découvre les mains du joueur avant même de voir son visage. Il est sans doute difficile de rendre en images ces mains provoquant la fascination.



Un peu déçue donc.. Mais, cela me donne envie de lire ou relire Zweig. Ce qui est plutôt une bonne chose !
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Version moderne de l'oeuvre éponyme de Stefan Zweig. L'histoire tient la route mais pour moi les dessins ne sont pas en adéquation avec le langage des bulles. J'ai ressenti cette distance tout au long de ma lecture. Couverture superbe cependant !
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Direction eighties dans un hôtel chic en Californie. Tranquillement autour de la piscine, les locataires de quelques nuits discutent de la fuite de Clarissa avec un jeune homme abandonnant époux et enfant. Tous se permettent de juger de la morale de cette femme qui ose tout plaquer pour une amourette. Mais qu'en savent-ils vraiment des raisons qui l'ont poussé ainsi ? Se croient-ils supérieur aux autres ? Brett Burroughs leur oppose un autre discours qui ne leur plaît guère. Cependant cette prise de partie va toucher une résidente qui l'invitera dans sa chambre. Elle a une histoire de femme à lui raconter qui a duré une journée qui a, à jamais, bouleversé sa vie. Un récit qui ne laissa pas de marbre cet auteur toxico car un livre naquit peu de temps après. D'ailleurs, n'est pas ce livre que nous venons de lire ? le dessinateur se permet cette mise en abîme en fin de tome.



J'aime beaucoup ce texte, Stefan Zweig et j'ai encore en mémoire la prouesse graphique de David Sala pour « Le joueur d'échecs ». Alors il y avait une attente assez importante de ma part pour la lecture d'autant plus avec cette couverture assez sublime avec un magnifique travail de couleur. La déception est arrivée très vite car l'univers graphique à l'intérieur n'a rien à voir avec l'extérieur. Normal, c'est la compagne du dessinateur qui l'a réalisé, 1ver2anes. On tombe sur un dessin, certes bien fait, mais stantard qui respecte un code assez classique. On retrouve dans quelques cases un travail de couleur mais ce n'est pas suffisant pour rattraper le reste. Les bordures des cases sont arrondies et parfois une demi-page se focalise sur un détail. Faire un choix de mettre l'histoire dans un contexte plus moderne peut éventuellement discutable toutefois pourquoi cette rupture dans le dessin ? Pourquoi la couverture n'est pas en regard avec le contenu. Nicolas Otera est manifestement à l'aise aussi bien à l'écriture qu'au dessin et au dessin, son talent est multiple. le graphisme dans « Le joueur d'échecs » de David Sala était tellement étonnant et riche de détail que là, je me sens un peu frustré. Je ne me suis pas laissée emporter et je le regrette amèrement. Il manque une force, une énergie, du tourment, de la passion qui ne se retrouve nullement. Dommage.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Magnifique écriture, débordements de sentiments. L'écriture exprime avec une vérité absolue les sentiments ressenties par le personnage.
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Belle couverture ; beaux dessins ; scénario intéressant ; A lire et à regarder !
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Il suffit parfois de 24 heures dans la vie d'une femme pour qu'elle puisse prendre parfois une autre direction. Les maris devraient prendre garde.



On est en Californie dans les années 80 ce qui change un peu de la Riviera des années 30. Une femme a disparu en laissant tomber époux et enfants pour une amourette ce qui est l'occasion d'une réflexion entre un jeune romancier et une vieille dame qui fut jadis une jolie femme en proie aux mêmes pulsions. A noter qu'il s'agit d'une version un peu moderne de l'oeuvre de Stefan Zweig.



J'ai bien aimé le déroulement de celle-ci même si le début ne m'avait pas franchement convaincu. Il s'est passé quelque chose entre-temps. Le dessin demeure un peu trop classique à mon goût mais cela ne sera pas l'essentiel à retenir. En effet, on sera sublimé par les sentiments de cette femme qui tombe amoureux d'un homme qui n'en vaut finalement pas la peine. Moralité: se garder de se faire tout de suite une opinion et bien réfléchir avant de s'engager.
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Magnifique
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Lorsque l'on garde d'un récit un souvenir jubilatoire, c'est tout naturellement, empreint d'une certaine et bien légitime excitation toute en retenue, que l'on se penche sur son pendant à bulles histoire de rejubiler un chouïa.

Ben des fois, faudrait pas.



24 heures de la vie d'une femme en est l'exemple parfait.

Le problème, une dichotomie plus que gênante entre le vocabulaire usité et le contexte historique tristement actualisé.

Ça ne matche absolument pas entre un vocable de début XXe et une recontextualisation dans les années 80.



Le dessin est plutôt agréable mais la gêne persistante ressentie à la lecture des toutes premières planches finit par lasser, pire, irriter. Ami Génois, rien de personnel...

Je ne retrouve pas le charme désuet évoqué alors par Zweig.

Je me fade une histoire tristement banale qui n'a d'autre intérêt que d'avoir été initialement contée par un orfèvre des mots qui se suffisaient alors à eux-mêmes.

Au fallacieux mais néanmoins louable prétexte de "reboot en mode sans échec", nul besoin d'y accoler des dessins, surtout s'ils contribuent, au final, à dénaturer une œuvre première d'une force et d'une intensité que l'on pressentait déjà complexes à imager.



24 heures de la vie d'une femme.

Tiens, j'aurais dis bien plus...
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Le court roman de Stefan Zweig dont est issue cette adaptation graphique ne vous est certainement pas inconnu! Il est le récit subtil d'une passion fulgurante, dévorante, libératrice aussi, qu'une dame âgée relate à un jeune homme... 24 heures qui ont changé sa vie... Et qui nous encourage à ne porter aucun jugement sur les agissements d'autrui



Nicolas Otero a choisi de garder le texte original tout en déplaçant le lieu et l'époque de l'intrigue, et ce décalage me plaît ! Ainsi allons-nous à Las Vegas, en 1986, Capitale Mondiale du Jeu où il est si facile de (se) perdre...



Son dessin anguleux, hérité des comics, m'avait particulièrement plu dans Le roman de Boddha - comment j'ai tué Kurt Cobain, album qui m'a donné envie de découvrir plus amplement sa bibliographie et de trouver cette (autre) adaptation. Et même si j'ai apprécié les différents cadrages et jeux de lumière, très cinématographiques, les clins d'oeil et la mise en abyme, il m'a manqué un petit quelque chose que j'aurais aimé retrouver suite à cette sublime couverture - dessinée par 1ver2anes



Une appropriation intéressante et à découvrir du chef-d'œuvre de Stefan Zweig
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Passions



Un seul mot pour qualifier cette bande dessinée : magnifique ! Et si vous me suivez, vous savez que la BD et moi sommes un peu étrangers l’un à l’autre… Autre précision, je n’ai pas (encore) lu le roman de Stefan Zweig (lacune à réparer, c’est au programme de l’année)…

J’ai été emportée par la beauté des dessins… Ils apportent une dimension très cinématographique à l’histoire de cette femme marquée à tout jamais par 24 heures de sa vie, par sa rencontre avec un homme livré au démon du jeu.

J’ai adoré.

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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Une adaptation BD ne remplacera jamais le texte original, d'autant plus quand le dit texte est un texte d'exception. Une adaptation est forcément ambitieuse, son but pourrait être de donner envie d'aller vers le texte. C'est réussi. Les 24 heures de la vie d'une femme remonte dans ma pile à lire grâce au beau travail d'Otero.
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Les mini-chroniques bd, se poursuivent avec :



24 heures de la vie d’une femme.



Voilà une histoire que j’ai aimé redécouvrir.

J’ai lu le roman il y a quelques années, sans le souvenir de l’histoire, je me souviens juste avoir apprécié cette lecture.



J’ai aimé redécouvrir l’histoire avec cette version. J’ai apprécié les graphismes, notamment celui de la narratrice qui nous partage son histoire.



J’ai assez peu lu Stefan Zweig, je pense que c’est un tort. Le peu que j’en ai lu, ces histoires sont courtes mais intenses, il arrive à faire passer beaucoup d’émotions dans une lecture rapide, de la passion à l’addiction, ses romans sont très forts.
Lien : https://deslivresetmaude.wor..
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Pour qui ne connaît pas l’œuvre, Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme s'avère un exercice de style indéniablement réussi sur la forme, mais, du fait d'un défaut de crédibilité et d'un graphisme ne relayant pas le souffle de l'écrit, l'amateur de classique ressentira un soupçon de déception là où le néophyte sera satisfait.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Question philosophique, mais traitement accessible. Et beau dessin classique. 24 heures passionnantes en leur genre !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Je connaissais de nom le roman de Stefan Zweig sans jamais l'avoir lu je ne peux donc pas savoir comment le texte a été modifié ou interprété dans cette adaptation.

J'ai été attirée à la médiathèque par la couverture de l'album que je trouve magnifique avec un sublime travail sur les techniques, textures et couleurs.

Il y a un récit cadre dans lequel un auteur en panne d'inspiration dans un luxueux hôtel de station balnéaire assiste à la disparition d'une femme qui semble avoir quitté son mari pour un jeune surfeur sur un coup de tête.

C'est dans ce contexte qu'il se rapproche de Miss Z., vieille femme qui va lui raconter un épisode de sa vie qui a complètement changé son existence… 24 heures dans la vie d'une femme qui a rencontré un Angel possédé par le démon du jeu dans un casino.

Récit prenant
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