Citations de Véronique Cazot (79)
« Elle a perdu son sein gauche, son job et son mec. Elle ne le sait pas encore, mais c’est le meilleur jour de sa vie. »
Quatrième de couverture, Casterman, 2017.
Les amis nous oublient si vite quand vous partez. Ils se détachent de vous à une vitesse vertigineuse. Au début, vous vous appelez, vous leur manquez et ils vous manquent, mais très vite, la vie s'organise sans vous, sans eux, les appels s'espacent, les nouvelles deviennent trop longues à raconter et, de résumé en résumé, l'amitié ne se ressent plus qu'au passé.
Je suis complètement invisible. C'est de pire en pire, mais c'est comme ça depuis ma naissance. Quand ma mère m'a mis au monde, elle ne savait même pas qu'elle m'attendait. Il y a des jours où je me sens complètement inconsistant.
Seuls les fous et les architectes parlent aux maisons.
« No body is perfect, Elizabeth »
Page 95, Casterman, 2017.
Pour moi, c’est tout le contraire. Les réseaux sociaux, c’est du temps et de l’espace supplémentaires. Ces espaces virtuels facilitent les échanges humains. Ils nous ouvrent à d’autres dimensions. Ils élargissent le champ des possibles.
Est-ce que tu vas me quitter ?
- Est-ce que tu vas me quitter ?
- Quoi ?? Bien sûr que non ! Ce serait surement plus simple, mais je n’en ai pas la moindre envie.
- Mais tu l’aimes.
- Oui je l’aime. Et je t’aime encore plus de pouvoir te le dire.
Ceci est l’œuvre de mon inconscient et la preuve que mon inconscient existe.
- Tu sais tellement y faire avec les enfants ! C'est évident que tu adorerais être mère !
- Je cuisine aussi très bien et je n'ai aucune envie d'ouvrir un restaurant !
Tu as vu l'homme idéal dans les parages, toi ? Non ? Eh bien moi, j'en ai marre d'attendre. Vlad n'ait pas parfait, mais je crois que je serais perdue sans lui. Tant pis pour le prince charmant, il n'avait qu'à se pointer avant.
Est-ce que ce n’est pas un échec tous ces moyens de fuir la réalité au profit d’une illusion ?
A quoi ça sert de créer d’autres mondes si c’est pour reproduire la réalité ? S’imposer les mêmes règles, les mêmes limites. C’est quoi l’intérêt ?
La vie s’écoule paisiblement sur Athome. Les cabanes poussent dans les arbres au fil des naissances. On passe le temps à regarder le ciel changer de couleur. On joue à inventer des fruits et des paysages. À voler et à se transformer. À se transmettre des pensées. À chanter, danser, nager et s’aimer. Sans danger réel, l’éducation est libre et insouciante. Les enfants s’épanouissent comme des fleurs sauvages. Les natifs grandissent comme ils en ont envie. Prolongeant l’enfance ou l’adolescence aussi longtemps qu’ils le souhaitent, selon leur âge spirituel. L’espace et le temps sont étirables et infinis. L’éphémère a un goût d’éternité.
Je peux commander une pizza si tu veux. Tu peux en manger trois et ne pas prendre un gramme.
— Est-ce que tu vas me quitter ?
— Quoi ? Bien sûr que non !... Ce serait sûrement plus simple, mais je n’en ai pas la moindre envie.
— Mais tu l’aimes.
— Oui, je l’aime… Et je t’aime encore plus de pouvoir te le dire.
L’imperfection est beauté, la folie est génie et il vaut mieux être totalement ridicule que totalement ennuyeux.
Ce n'est pas parce que vous ne voyez pas les choses qu'elles n'existent pas.
C'est presque sa première fois sur scène. Mesdames et messieurs, un tonnerre d'encouragements pour notre amazone, l'unique et irrésistible Betty Boob.
Si tu ne peux plus me regarder, je ne veux plus te voir.