La grandeur de la création artistique espagnole, ainsi que sa singularité au sein de l'Europe, est le résultat de la fusion multiculturelle qui s'exprime dans la diversité de languages esthétiques et d'éléments iconographiques surgis de cette grande mosaïque qu'est la civilisation espagnol. Pour illustrer mon propos, il suffit de citer en exemple le Greco et Goya, deux précurseurs de la modernité picturale, ou encore Velasquez, Ribera, Zurbaran et Murillo, sommets du baroque espagnol. Tous, des références incontournables pour connaître et apprécier l'histoire mondial de l'art.
L'école espagnol occupe une place de choix dans l'extraordinaire collection de peinture occidentale de Juan Antonio Pérez. Asturien d'origine, fidèle à la terre de ses ancêtres - il a déposé plusieurs de ses tableaux au Museo de Bella Artes de Oviedo - l'homme d'affaires hispano-mexicain participe activement à cette «récupération» du patrimoine espagnol dispersé depuis deux siècles, à laquelle travaillent aussi les musées et d'autres fortunes hispaniques.