Il était une fois un pou et une puce qui s'aimaient d'amour tendre . La puce était l'épouse idéale et le pou un mari comme toute femme rêve de rencontrer
Un après-midi , quelqu'un frappa à la porte et annonça :
´C'est Ramadan ´ .
-Oh ! S'exclama la jeune femme , si tu savais comme mon époux t'aime , il t'a réservé plein de bonnes choses , viens donc les prendre ´
Ramadan ne se fit pas prier , il s'empara de tous les sacs et prit la poudre d'escampette .
Il était une fois ou il n'était pas une mère et son fils qui vivaient dans une extrême pauvreté. Le fils grandit et, un jour, il annonça à sa mère :- Maman, je voudrais me marier.- Très bien, lui répondit sa mère. As-tu jeté ton dévolu sur une jeune fille précise ?Mais aucune fille n'attirait vraiment l'attention du garçon. Sa mère décida alors de lui donner un conseil :- À partir d'aujourd'hui, tu vas descendre à la rivière chaque jour et y jeter une miche de pain.
Le vingtième jour, je peux te certifier que tu y trouveras la femme qui te conviendra.À PROPOS DE L'AUTEURIl y a très peu de temps, Véronique Lagny Delatour était un reporter électron libre, c'est-à-dire sans attaches contractuelles ; ce qui est un luxe pour la liberté de mouvements et un handicap pour toute velléité de carrière. Elle est toujours enseignante vacataire pour l'université de Metz et, le reste du temps, à la recherche de textes qui lui font ressentir des émotions.
Il lui est nécessaire, voire vital, de partir à la rencontre de cultures différentes, de se faire raconter la vie ailleurs par des gens ordinaires, des gens sans importance, paraît-il. Abandonner pour des moments d'espace et de temps suspendus son armure mentale d'occidentale reste son plus grand plaisir, qu'elle souhaite vous faire partager à travers ces petits bouts de monde que sont les contes et les images d'ici ou d'ailleurs.
Il mangea et but à volonté quand, tout à coup, il se rappela les paroles de ses parents. Il pensa alors :
- Je dois absolument profiter de l’occasion pour jouer une de mes farces.
Et Andare mit une main sous son nez pour imiter la trompe de l’éléphant. Puis il se mit à foncer en se ruant sur la foule des invités comme s’il était un véritable éléphant ou un taureau, n’hésitant pas à les heurter avec sa tête. Il y eut même deux invités qui se retrouvèrent à terre. La panique s’empara des convives.
On entendit quelqu’un s’exclamer :
- Mais qu’est-ce qui ne tourne pas rond avec ce garçon ? Est-il devenu fou ?
Certains couraient pour s’échapper mais Andare continuait joyeusement à faire l’éléphant ou, en quelque sorte, le taureau d’élevage.
Quand Mensonge découvrit la situation, il piqua une colère mémorable et n’eut qu’une idée fixe : se débarrasser définitivement de Vérité.
Il réfléchit et trouva une solution à son problème : il ferait dévorer Vérité par des lions. Les serviteurs chargés de la besogne s’arrangèrent pour mettre Vérité à l’abri sans éveiller les soupçons de Mensonge. Ils donnèrent en pâture aux lions le cadavre d’un animal et cachèrent Vérité près d’une colline où ils se relayèrent pour lui apporter quotidiennement de la nourriture.
Femme, je croyais pourtant t'avoir dit de ne jamais t'approcher de ce puits !
- Ô, mon cher mari, ce n'est pas moi qui t'ai désobéi, mais ma demi-sœur, en visite chez nous. Elle m'a priée de la rejoindre et de m'asseoir en sa compagnie sur la margelle du puits. Et ensuite, elle m'a poussée au fond.
Phénomène extraordinaire, au fur et à mesure que s'exprimait la pauvrette, le bouc reprenait sa forme originelle. Il avait maintenant l'apparence d'un beau jeune homme.
Un beau jour, elle se laissa subjuguer par un chant mélodieux mais fort mélancolique qui semblait venir du fleuve. En réalité c’était un pêcheur qui chantait pour se donner du courage tout en tirant son filet.
Elle prit l’habitude de venir l’écouter chaque jour. La voix était si envoûtante qu’elle réussissait à bercer son âme restée jusque-là insensible. C’était comme un rendez-vous obligé avec le pêcheur.
- Oui, la solution, c'est de te trouver un amoureux. Tu seras alors sourires et joie de vivre.
- Si c'est ainsi, je t'en rie, sois mon bon ami ! lui proposa la jolie fille.
- Non, je n'ai pas le temps de devenir ton amoureux.
Je dois aller à la rencontre de ma chance, la trouver et l'apprécier, lui répliqua le voyageur pressé.
– Quelle chance ! Je viens de rencontrer un homme qui se rendait au paradis. Je lui ai confié toutes nos économies pour qu’il les remette à ma mère.
– Mais, tu es complètement folle ! Ta mère est morte ! À qui as-tu bien pu donner nos deniers ?
Il était une fois un sultan qui adorait la chasse. un jour, lors d'une battue mémorable, il s'éloigna plus qu'à l'accoutumée de ses hommes et se retrouva au beau milieu d'un magnifique jardin de fèves.