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5/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Cheppy , le 08/02/1829
Mort(e) à : Tessé-la-Madeleine , le 07/07/1894
Biographie :

François-Victor Fournel est un érudit, écrivain, journaliste et historien français. Il collabora à divers journaux, dont le Français (sous le pseudonyme de Bernardille) et Le Correspondant, et fut critique littéraire à la Gazette de France.

Érudit, passionné par l'histoire du vieux Paris, auquel il a consacré plusieurs ouvrages, entre autres Ce qu'on voit dans les rues de Paris, en 1858, Les Cris de Paris en 1887, il a également assuré l'édition de textes du xviie siècle et publié des comédies oubliées de la même période et sur l’histoire littéraire (La Littérature indépendante et les écrivains oubliés, essais de critique et d'érudition, sur le xviie siècle, publié en 1862). Il consacra également de nombreuses études à l'histoire du théâtre.

Victor Fournel ne payait pas de mine ; d'une mise plus ou moins négligée, mal tenu, distrait, il était fort difficile de deviner en lui le savant habitué de la Bibliothèque Nationale et des Archives[2].

Sous un nom d'emprunt, Edmond Guérard, il a publié le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères.
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Bibliographie de Victor Fournel   (19)Voir plus

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Sous la Révolution et le Directoire, les charlatans faisaient rage, surtout sur les quais de l'Ecole et de la Mégisserie. Les guérisseurs de maladies secrètes s'affichaient en plein soleil, et distribuaient des remèdes antisyphilitiques au son des cymbales, des clarinettes et des cors de chasse.
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Le médecin aux urines n'était pas un personnage nouveau. Il figure fréquemment, et presque toujours d'une façon fort dégoutante, dans les vieilles farces de notre théâtre....
...L'urinaliste proprement dit se confinait exclusivement dans sa spécialité et dédaignait tout autre diagnostique.
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Une petite fille, voisine d'un docteur de Sorbonne, frappe et entre dans sa chambre. « Monsieur, voudriez-vous me permettre de prendre un charbon ou deux de votre feu, pour allumer le nôtre ? — Volontiers, ma belle enfant... Mais vous n'avez rien pour l'emporter : attendez donc que je vous cherche quelque... — Oh ! monsieur, ne bougez, je l'emporterai bien sur ma main. — Comment sur votre main » ? Il n'avait pas achevé, que la jeune fille fait dans le creux de sa main une petite couche de cendre, sur laquelle elle applique son charbon ardent, tire sa révérence, et court encore. — « Hélas! dit le docteur, il y a quarante ans que j'étudie, et je n'aurais pas eu l'esprit d'en faire autant.
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D'autres arracheurs de dents florissaient également à a même époque.
Nous citerons, en particulier, toujours sur le Pont Neuf, l'Anglais à la fraise jaune, qui vendait aussi un onguent souverain contre les cors aux pjeds, et maître Arnaut qui, pour convaincre ses clients qu'il soignait les râteliers des potentats, et qu'il était en relations intimes avec les têtes les plus illustres de la chrétienté, avait fait peindre autour de son portrait, servant de montre à sa boutique, le Pape et le consistoire des cardinaux, chacun avec un emplâtre noir sur la tempe.
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Cette école a trouvé sa plus noble et sa plus complète incarnation dans le Poussin, qui offre en ses oeuvres comme le type et le résumé des caractères de l'école française. Sans doute ces caractères, tels que nous les avons indiqués, ne se rencontrent parfaitement qu'à la belle époque classique, et celle-ci même garde une grande latitude pour se mouvoir entre les divers termes de l'idée qu'elle exprime. Philosophique avec le Poussin, l'art français se fait rêveur et tendre avec Lesueur, pompeux et théâtral avec Lebrun, et même, avec Mignard, il ne craint pas de tempérer la sévérité du beau par les grâces du joli.
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Pendant plusieurs siècles, nous en avons eu une, dont, à travers des divergences et des variations considérables, on pouvait suivre les grandes lignes, depuis Jean Fouquet jusqu'à Ingres. Quels étaient les caractères permanents qui la constituaient, sous l'infinie mobilité des formes? Ceux mêmes de l'esprit national dans sa plus pure essence : la clarté, le naturel, la mesure, l'aisance, la sobriété pittoresque, le sens des proportions et de l'harmonie.
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