La richesse lexicale de L'Homme qui Rit est littéralement exubérante. Cette richesse concerne à la fois les noms propres et les noms communs. Elle peut avoir recours au latin classique ou macaronique, à l'espagnol, au patois normand ou biscaïen, à l'argot des métiers ou à ce que nous appelons aujourd'hui le "franglais". Elle correspond à la volonté de Victor Hugo de charger son roman d'ornements et de l'enrichir de toute la culture qu'il a acquise en un demi-siècle, un peu comme le gothique, avec le temps, s'était mis à flamboyer.
(Avertissement de Roger Borderie au début de l'édition "folio classique")