Le ciel étoilé est une vision de roues, de balanciers, de contrepoids. C’est la contemplation suprême doublée de la suprême méditation. C’est toute la réalité, plus toute l’abstraction. Rien au-delà. On se sent pris. On est à la discrétion de cette ombre. Pas d’évasion possible. On se voit dans l’engrenage, on est partie intégrante d’un Tout ignoré, on sent l’inconnu qu’on a en soi fraterniser mystérieusement avec un inconnu qu’on a hors de soi. Ceci est l’annonce sublime de la mort. Quelle angoisse, et en même temps quel ravissement !