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Critiques de Víctor L. Pinel (476)
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Echecs (BD)

Au début de la lecture de "Echecs" de Victor Pinel, on est un peu perdu : plein de personnages, pas de lien entre eux, mais où cela va t'il donc nous mener ?

Et puis après on se prend au jeu, en se rendant compte que chacun représente en fait une pièce d'un jeu d'échecs, avec ses pouvoirs et ses particularités, et qu'une partie est en train de se jouer...

Pas besoin de connaitre les règles (personnellement je suis archi-nulle aux échecs !) pour se retrouver pris dans l'intrigue de ce roman graphique : c'est diablement bien ficelé, et ce jusqu'à la dernière page. J'ai bien aimé les couleurs tirant souvent vers le sépia, et le trait fin.

Bref, un super album que je recommande chaudement !
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Le plongeon

Cette bande dessinée m’a beaucoup fait penser à Ne m’oublie pas d’Alix Garin.

Il s’agit d’une œuvre profondément touchante qui démontre de la beauté de vieillir, mais aussi de la grande souffrance accompagnant ce privilège qui n’en est pas toujours un. J’ai beaucoup souri, j’ai été ému. J’ai adoré le dessin qui m’est apparu comme franc et ludique. Je l’ajoute à mes livres à relire.
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Echecs (BD)

Un coup de maître. Échec et mat. Au travers de ces 180 pages, Pinel arrive à nous transporter dans une vraie partie d'échec de vie. Chaque coup compte, chaque coup à un impact, plus ou moins retentissant et permettant le déroulé de la partie. A travers un microcosme et une poignée de personnage, on comprend au fil des pages ce qui peut les relier ou même les séparer. Pourtant, nous sommes portés au rythme de chaque coup qui est loin d'être prévisible. Le graphisme et la colorimétrie des planches rendent le tout captivant. Dévorée en une soirée, un coup de cœur.
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Echecs (BD)

Plusieurs histoires se déroulent, apparemment sans lien, mais vont évidemment se rejoindre. « Si on ne croit pas profondément que tout va bien… alors rien n’ira jamais bien. » (p. 23) Une vieille femme ronchonne, un couple séparé par la distance, un acteur superstar très seul, un adolescent vaniteux, un couple sur le point de se marier, une femme qui ne s’attache pas, un bénévole timide, un vieux couple, une femme trop occupée par son travail : tou·tes sont pris·es dans des relations de toutes formes. L’amour, l’amitié, la famille, le travail ou la cohabitation ont des débuts et des fins, et les histoires ne deviennent pas moins belles parce qu’elles aboutissent à des séparations. « Il est parfois difficile de remettre les choses en place quand une histoire se termine. Il le faire avant de recommencer. » (p. 49) Ce qui compte, c’est d’essayer, d’ouvrir les possibilités de rencontrer l’autre, de créer les opportunités pour rester en mouvement dans le grand tout qu’est l’humanité.



La construction de cette bande dessinée est une réussite : la révision finale de la chronologie donne tout son sens à l’intrigue. La description des personnages est belle, chacun étant une pièce d’un plateau d’échecs. J’adore le fait que la femme qui a une vie sexuelle très développée ne soit pas dans les « canons » de beauté que nous vendent les médias et la publicité, et je la trouve tout à fait superbe ! Cette bande dessinée fait du bien, tellement de bien ! Elle est drôle et touchante et, sans être cucul la praline, elle donne une vision chaleureuse de l’existence. « On apprend plus quand on perd que quand on gagne. » (p. 134) À mettre entre toutes les mains, sans aucun doute !
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Le plongeon

Yvonne, 80 ans, abandonne 40 ans de vie dans sa maison pour intégrer un EHPAD.

Indépendante et ayant encore toute sa tête, elle a du mal à s’acclimater à cette nouvelle vie, qui la rapproche douloureusement de la mort.

.

Cette bd a une belle couverture qui est raccord avec le contenu, un plongeon dans un univers inconnu.

Le graphisme est joli, doux pour un récit à la fois triste et émouvant avec quelques touches d'humour.
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Echecs (BD)

La vie tel un jeu d'échecs, c'est ce que nous propose @victorlpinel avec ce roman graphique. Chaque personnage a sa vie, son rôle, tel les pions sur l'échiquier : pion, cavalier, fou, tour, roi, dame. Chaque déplacement, tout comme chaque décision, a des répercussions sur les autres vies, les autres pions.

C'est à la fin que tout prend son sens. A la manière de petits flash-back, l'auteur nous fait comprendre que chaque personnage a interagit ou non avec un autre, interférant avec la suite de l'histoire.



Les sujets sont nombreux et intelligemment traités. Cette bande-dessinée parlera à beaucoup de lecteurs grâce aux multiples peronnages et aux relations humaines évoquées : la résidente d'Ehpad asociale, la quarantenaire presque divorcée, le couple un peu las, le jeune populaire sûr de lui, et d'autres à découvrir.



Le dessin est très plaisant, les personnages expressifs permettent de les identifier facilement. Les couleurs sont douces, sereines, et s'adaptent à chaque personnage.



"Echecs" est une BD originale, alliant de beaux dessins, des textes sensibles, et traitant les relations humaines avec intelligence et émotion. Une belle découverte BD.
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Echecs (BD)

Typiquement le genre de BDs que j’aime et dans lequel je me retrouve.

Il y a tout à mon goût.

Les dessins, d’abord, excellents, entre réalisme et rondeur caricaturale, précis et à la fois avec un trait léger… Tout à fait le style que j’aime, qui me laisse entrer dans un univers crédible tout en laissant un décalage sympa.

Les couleurs sont très sympa, chaque univers ayant le sien, un travail sur les couleurs plus ou moins pastels qui fonctionne bien.

Les décors, parfaits, précis, chouettes, riches et documentés sans être trop chargés, lisibles, avec quelques rappels aux échecs dans les damiers des sols.

Et puis les personnages sont cools, chacun un caractère identifiable, on les retrouve bien, ils ont tous des failles plus ou moins grandes qui fait qu’on s’attache à eux et prenons plaisir à les suivre.

Enfin, l’histoire, nickel, typique ce qui m’éclate, ces histoires chorales où tout se recoupe, de Pulp Fiction à Short Cut au cinéma.

Chacun a une histoire qui m’a plu, que j’ai pris plaisir à suivre, dans laquelle il y a un peu d’humour sous la nostalgie triste, mais avec beaucoup de tendresse.

Et quelle joie de voir comment tout se recoupe au final !

Avec un excellent travail pour rapprocher les histoires des parties et pièces d’échec.

Un travail brillant de construction de l’auteur, parfaitement mis en image.

Alors peut-être, si je devais faire un reproche, ça sera celui qui découle de cette construction : tout est bien carré, droit, conçu, linéaire.

Mais si tous les personnages sont vifs, vivants, l’histoire, bien que super efficace, a un côté froid, quelques pages chacun de présentation, une pièce d’échec, un bout d’histoire.

Je ne sais pas, ça marche, les histoires sont prenantes, mais il se dégage de ce côté carré tracé au cordeau bien réfléchi un petit manque de cœur, d’âme, coincé dans une structure hyper efficace qui emprisonne un peu les histoires…

Qu’importe, j’ai beaucoup aimé !!

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Le plongeon

Le plongeon où l’histoire de la vieillesse dans sa fragilité, sa tendresse, sa joie de vivre et son besoin de respirer. Des existences noyées dont on voudrait siphonner le dernier tourbillon de vie.



Yvonne, 80 ans, lucide, consent, abandonne, trébuche et plonge dans la mélancolie en intégrant un Ehpad. La solitude du deuil est pesante. La mémoire se délite et le corps ne répond plus comme avant mais doit-elle en fermant la porte de sa maison accepter de faire sombrer dans l’oubli sa propre identité? Yvonne est joyeuse, malicieuse mais surtout profondément humaine. Bien accompagnée, elle pourrait bien être à l’origine d’une fuite prodigieuse. Tant qu’à plonger autant le faire avec panache!



Sans pour autant occulter les affres du temps qui passe avec des dessins particulièrement réalistes et un scénario émouvant, Séverine Vidal fait le choix de nous montrer une vieillesse fabuleuse aux mains ravinées et à la folie douce. Avec Yvonne et ses amis, la bougie de la vie peut se consumer et la flamme vaciller, rien n’est perdu tant qu’on garde sa liberté de sourire à ces petits riens qui nous animent.



Un album lumineux et triste qui nous rappelle que le bonheur n’a pas de date de péremption.
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Le plongeon

Yvonne est une grand-mère de 80 ans et elle se retrouve seule dans sa maison depuis que son mari est décédé et l éloignement de sa famille l oblige à réfléchir à l éventualité de son reste de vie en EHPAD. Ce lieu nouveau bouscule les habitudes de la jeune octogénaire et l environnement la trouble car elle envisage devenir comme ces personnes.

C est un sujet assez dur qui est traité dans cette bd, mais ici l espoir est permis, la bienveillance et le souffle de vie est omniprésent. On ne conçoit pas la maison de retraite comme un mouroir.

Graphiquement c'est assez dynamique avec un graphisme assez jeunesse qui est presque trop prévisible. On a vraiment l impression d avoir déjà vu ces charadesign. On peut aussi constater que Victor L Pinel à utiliser l outil informatique. Dernier point positif, on a une très belle couverture qui donne vraiment envie de plonger dans cette bd.
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Echecs (BD)

Chacun sa route, chacun son chemin

Chacun son rêve chacun son destin dites-leur que

Chacun sa route chacun son chemin

Passe le message à ton voisin



Au début de ce roman graphique, chaque personnage trace sa route sur le grand échiquier de la vie. Trajectoires en lignes droites pour certains, brisées ou en zigzag pour d’autres.

Nous faisons tout d’abord la connaissance de Samir, qui sera le fil rouge de cette histoire. Ce jeune homme, bénévole en ehpad, se met en tête de sortir la vieille Mme Dubois acariâtre et revêche de sa chambre afin qu’elle tisse des liens avec d’autres résidents.

Samir n’est pas au bout de ses peines, Mme Dubois a décidé de lui en faire voir de toutes les couleurs. Cependant, à la suite d’un contrat proposé par Samir à la vieille dame, du cognac en échange de sorties à l’extérieur de sa chambre, une relation va se nouer entre eux, l’apprentissage du jeu d’échecs par Samir venant faire partie du deal.

Les pions seront donc tous les personnages de l’histoire et nous les découvrons un par un, adolescents, ou couples de trentenaires, quarantenaires ou soixantenaires, l’auteur a visité toutes les tranches d’âge.

J’ai aimé le trait précis, les couleurs douces, l’histoire bien construite.

Un nombre moins élevé de personnages aurait permis de gagner en force, le lecteur se perd un peu entre les multiples personnages secondaires.

J’ai trouvé un peu maladroit en fin d’histoire le rappel des points saillants des aventures de chacun des personnages, comme si Victor Pinel craignait d’avoir dilué son message dans ses nombreuses saynètes et n’avait plus confiance en la mémoire de son lecteur. Ce procédé m’a rappelé certaines émissions de téléréalité qui repassent en boucle les meilleurs moments de leurs héros de pacotille jusqu’à plus soif, et j’ai été agacée par ce procédé. La morale m’a également laissée dubitative ; il faut parfois tricher dans la vie pour arriver à ce qu’on veut. Ah bon ? ce n’est pas ma philosophie en tout cas…

Malgré ces bémols, la fin qui fait se rejoindre certaines histoires reste agréable, et ce roman graphique offre une parenthèse de lecture optimiste et réconfortante sur la puissance des relations humaines.

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Le plongeon

Yvonne a 80 ans. Yvonne a 80 ans et elle ferme une dernière fois la porte de sa maison, réceptacle de 40 ans de vie, avant d'intégrer une EHPAD.



Nous la suivons dans ce changement, dans la découverte de son nouveau lieu de vie et toutes les difficultés que cela comporte. Une BD qui m'a serré le cœur de par le sujet abordé et la violence de certaines scènes (le jeune couple qui vient visiter, les départs, ...). Elle m'a aussi fait sourire devant les moments de bien-être, de complicité et d'entraide. Les illustrations et la couverture sont superbes nous plongeant facilement dans cet univers.



La vieillesse et la vie en EHPAD mais aussi la sexualité des personnes âgées sont des thématiques trop rares dans la littérature ; ce livre nous en offre pourtant un bel exemple. J'espère pouvoir relire des récits d'une aussi grande qualité sur le sujet.
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Le plongeon

Une histoire pleine d'émotions, on oscille entre un regard lucide et déprimant sur la vieillesse en maison de retraite mais aussi la beauté des rencontres... Yvonne est une mamie attachante qui nous rappelle de prendre soin de nos anciens et qu'il est de notre devoir de leur insuffler de la vie et de la joie comme ils ont su le faire pour nous!
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Le plongeon



Savez-vous faire un plongeon ?

Et retourner dans votre passé ?

Ou même imaginer votre vie dans le futur ?



Nous plongeons dans la vie d'Yvonne, une femme de 80 ans, retraitée, qui a perdu son mari visiblement avant la retraite. Yvonne doit passer sa vie dans un EHPAD, et franchement, elle n'est pas ravie. Elle se sent comme folle et proche de la mort... Mais subitement, elle va faire la rencontre de plusieurs personnes suite à une partie de Scrabble. Elle va faire la rencontre d'un trio ! Va-t-elle avoir les idées moins noires ? Yvonne est une femme au tempérament qui ne laisse pas indifférent, avec un esprit persuasif, blagueur, mais aussi des profondes tristesses quand elle se retrouve seule.



Malheureusement, c'est souvent le cas des personnes âgées. J'ai beaucoup aimé ce livre, il me fait penser à nos aînés, à ma grand-mère et à mon arrière-grand-mère qui était en EHPAD. Je trouve que les personnes âgées se retrouvent souvent dans des maisons de retraite comme dans une prison de la mort, car il ne leur reste que quelques années à vivre. Yvonne aimerait bien avoir un bol de liberté et tirer un trait sur son passé.



Va-t-elle trouver le bonheur dans la vie ? C'est à vous de plonger dans ce livre pour le découvrir !



Je tiens à faire cette critique en l'honneur de ma grand-mère Mauricette, qui a toujours eu une place centrale dans ma vie, et que je considère comme ma meilleure amie depuis mon enfance.

On se dit tout, on se comprend... Je voudrais également rendre hommage à mes aînés, ainsi qu'à vos grands-parents et à vos parents. Ils représentent une grande richesse que je dois porter et transmettre !



Je tiens à remercier Florent (Yendare) pour cette découverte de cette magnifique BD ! Tellement émouvante et qui est une réalité à l'heure actuelle.



Et pour cette matinée passée ensemble à Igny pour le festival des Bandes dessinées de l'Essonne, c'est là où j'ai eu cette merveille de la Bande Dessinée ! Avec une dédicace et un dessin sublime du dessinateur Victor ! Merci Florent pour cette matinée, j'étais ravi enfin de te rencontrer !



Cette critique est pour toi !



J'espère qu'on se reverra !



Au moins je sais à quoi ressemble Florent derrière le gorille :)





Prenez soin de vos aînés ! Et faites-leur vivre leurs rêves...



C'est un petit clin d'œil à la BD !
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Echecs (BD)

Je viens de tourner la dernière page et ça y est : le puzzle est complet !



D'abord intriguée par tous ces chemins parallèles, j'avais bien le sentiment que le final se ferait à leur croisement. Et quel final ! Je ne m'attendais pas à ce que TOUTES les pièces du puzzle s'emboîtent si bien !

Ces petits bouts de vie déjà plaisants à suivre trouvent une synergie des plus satisfaisantes mis bout à bout. Certains résonnent plus que d'autre, mais j'ai vraiment été ravie de cette lecture.

Pour ceux qui doutent après les premières pages rassurez vous : c'est comme un diesel. Ça peut être long à démarrer mais quand c'est parti, ça ne s'arrête plus ! (Oui, ma métaphore est moins chouette que celle de la BD, c'est bien pour ça que je chronique plus que je n'écris 😁)
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Le plongeon

Yvonne a perdu son mari et elle quitte sa maison pour se retrouver en EHPAD. Enfin "se retrouver", le terme est plutôt mal choisi. Yvonne se perd, elle perd sa mémoire "J'ai l'impression que je me suis quittée moi même. Tu comprends ?" p.41 mais trouve des nouveaux amis. "Des vieux plus trop frais". Elle fait aussi connaissance de Youssef, un soignant compréhensif qui donne un semblant d'humanité à cette prison dont on ne dit pas le nom.

Ce récit sur la vieillesse m'a bouleversée (j'écris cette critique les larmes aux yeux). A mettre entre toutes les mains pour donner envie de rendre visite à nos aînés (j'avais écris "aimés", joli lapsus) afin d'égayer leur quotidien.
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Puisqu'il faut des hommes

Lorsque Joseph rentre en 1961 de la 'guerre d'Algérie' (alors désignée comme 'pacification', 'maintien de l'ordre', mais surtout pas présentée comme une guerre), il est mal reçu. Il y est resté deux ans et demi, certes, mais planqué en 'Section Administrative Urbaine' - ça ne compte pas, c'est lâche, minable, surtout pour ceux qui ont perdu un fils "là-bas". Seuls sa mère, le boucher et sa fille sont heureux de le revoir, car ce qui compte pour eux, c'est de revenir vivant et bien-portant.

Les autres le méprisent, voire l'insultent, à commencer par son propre père, d'autant que le fils aîné a perdu l'usage de ses jambes suite à un accident à la ferme.

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Cet album intelligent et touchant aborde plusieurs sujets : la mutation agricole amorcée après-guerre en France, l'exode rural ou les rêves d'ailleurs/de mieux des jeunes (qui quittent un à un le pays, pour s'en aller gagner leur vie, loin de la terre où ils sont nés ♪♫ *), les rivalités fraternelles, mais aussi la guerre... et l'amour.

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Cette histoire m'a captivée et crispée (je pensais : "Mais casse-toi, libère-toi de ce vieux con injuste, laisse-le se dém3rder avec sa vieille charrue !"). J'ai été déçue par le retournement ; non pas par l'idée elle-même ni le sujet, mais par la façon précipitée dont il est présenté. Heureusement, la postface permet de le re-considérer différemment, et j'ai alors trouvé les émotions qu'aurait dû susciter la 'révélation' dans la BD, si elle était apparue plus sobrement.

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* https://www.youtube.com/watch?v=MHLa8TD4opU ♪♫
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Puisqu'il faut des hommes

A la fin de la guerre d'Algérie, Joseph rentre à la ferme familiale. Seule sa mère l'y accueille chaleureusement. Et au village, peu de gens cachent leur hostilité à son égard. Il faut dire que Joseph s'est fait une réputation de planqué, tandis que de nombreuses familles déplorent des pertes. Mais c'est surtout Mathilde, l'élue de son coeur, que Joseph souhaite revoir...



Le silence dont les anciens d'Algérie entourent cet épisode de leur vie pose beaucoup de questions à leurs proches. Mon père y a échappé grâce à un sursis obtenu du fait de la mobilisation d'un frère plus âgé, mais cet oncle (ni raciste, ni violent) n'est pas plus bavard sur le sujet que beaucoup d'autres anciens combattants.



Le sujet est donc compliqué à traiter. Les auteurs de cet album y parviennent habilement, montrant des points de vue de quelques survivants, et ceux de personnes restées en France.

L'intrigue comporte des rebondissements intéressants, et le graphisme est agréable (même si certains visages sont nettement moins réussis que d'autres).
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Echecs (BD)

J’ai bien apprécié cette BD où se mêlent la vie de plusieurs personnages comme une grande fresques où chaque morceau appartient à un plus grand tout. Mais par contre, on peut vite s’y perdre. C’était intéressant de les associer à des pièces de jeu d’échecs et voir comment tout évolue ensemble ou séparément.



Les personnages sont attachants et on a envie de savoir ce qui va leur arriver. On partage avec eux leur quotidien, leurs galères mais aussi leurs petits bonheurs. C’était un moment très agréable.
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Echecs (BD)

Cette BD a été offerte à mon beau-père pour Noël, logique puisqu’il adore les échecs. Etant donné que je n’ai pas eu le temps de la lire ce week-end là et qu’ils étaient tous assez d’accord sur sa très bonne qualité, je l’ai donc empruntée dès que je l’ai vue en bibliothèque.



Et je suis de leur avis, cette BD est très très bien !!



Cette BD assez conséquente (172 pages) mêle plusieurs instants de vie de différents personnages. Entre certains, les liens sont évidents, entre les autres, pas du tout… ce n’est qu’à la toute fin qu’on a la clef : pour comprendre le lien entre les personnages et la chronologie de l’histoire. Cela donne donc envie de recommencer la lecture avec un nouveau regard.
Lien : https://lesmotsdalderika.wor..
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Echecs (BD)

C'est une belle BD déjà, avec de doux dessins que j'ai aimé regarder...

Le texte est simple. Ce sont, si j'ai tout compris, des tranches de vie que l'auteur rapproche des pièces du jeu d'échec et fait l'hypothèse que la vie est un grand échiquier. pas bête!

Je ne sais pas jouer aux échecs mais j'ai trouvé très subtile cette description des pièces, comparée aux personnages nombreux -et fort attachants- de la BD.

Les personnages se croisent et se souviennent, c'est plein d'espoir et le regard posé sur les protagonistes est bienveillant.

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