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3.38/5 (sur 4 notes)

Nationalité : République tchèque
Né(e) à : Zsulina (Tchécoslovaquie) , 1879
Mort(e) : 1919
Biographie :

Viktor Tausk (né en 1879 - mort par suicide en 1919) est généralement considéré comme l'un des pionniers de la psychanalyse.

Avec une formation en droit et après avoir découvert la psychanalyse à Vienne, il suit des études de médecine et de psychiatrie. Il connut Lou Andreas-Salomé. Avec la guerre, il est mobilisé comme médecin militaire. Il expose dans une contribution originale sa compréhension du phénomène de désertion et livre son expérience de psychiatre dans un texte où il s’intéresse aux psychoses de guerre à la différence des autres psychanalystes orientés vers les névroses de guerre. Il a été analysé par Helene Deutsch. Sa vie fut marquée par la pauvreté, la maladie et la dépression. Victor Tausk est l'auteur d'une oeuvre originale et forte qui fut, pendant des décennies, littéralement gommée de l'historiographie psychanalytique, en raison notamment de la rivalité intellectuelle qu'il affichait, presque avec violence, envers Freud
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Source : Wikipédia et Payot éditeur
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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Les enfants sont tout aussi capables que les adultes de former des projets et de les exécuter de manière conséquente. On ne peut toujours pas invoquer la connaissance insuffisante de la loi pour innocenter l’enfant, car l’ignorance de la loi ne préserve pas l’adulte des suites du délit. […] C’est notre amour personnel pour nos enfants et notre propre enfance qui nous dispose à l’indulgence envers les adolescents qui transgressent la loi.
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L’onaniste est l’expression de la révolte contre le père.
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Une autre question est de savoir dans quelle mesure on peut demander à quelqu’un de rendre compte de ses intentions inconscientes. Adopter formellement l’intention inconsciente comme critère de la réalité subjective de la désertion place le code pénal dans une situation juridique à l’opposé des dispositions concernant le meurtre non-prémédité, ce dont je vous ai déjà parlé.
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Sans m’en rendre compte, j’avais pris une voiture de la ligne X au lieu d’en prendre une de la ligne Y, et m’en retournai précisément au lieu d’où je venais, dans la direction du patient de qui je n’avais pas voulu être payé. Mais mon inconscient voulait aller chercher ses honoraires.
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Le sentiment que tous les hommes connaissent et possèdent les pensées du malade est l’analogon psychique de la flexibilité cireuse et du stade où l’homme se considère lui-même comme une partie du monde extérieur, où il est privé de la conscience d’une volonté propre et des limites de son moi.
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Nous devons admettre que la libido parcourt notre corps tout entier, peut-être comme une substance (comme l’admet Freud) et que la cohésion de notre organisme est conditionnée par un tonus libidinal dont les fluctuations – qui dépendent dans une large mesure des fluctuations du narcissisme et de la libido objectale– déterminent pour une part la résistance de l’organisme à la maladie et la mort. L’amour de la vie en a sauvé plus d’un, que les médecins avaient abandonné.
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La régression schizophrénique remonterait alors à ces engrammes primitifs de l’espèce et la théorie devrait postuler que ces restes de fonctions phylogénétiques puissent conserver la possibilité d’être réactivés. Nous ne devons pas reculer devant cette hypothèse. Elle nous permet de poursuivre plus avant l’élaboration du problème de la schizophrénie. Peut-être cette étrange maladie consiste-t-elle dans le fait que les vestiges fonctionnels phylogénétiques ont conservé chez certains individus une possibilité de reviviscence si extraordinaire? La psychanalyse devrait d’autant plus volontiers accueillir une telle conception qu’elle avait elle-même déjà, dans nombre de cas, situé l’origine des symptômes dans l’histoire de l’espèce. C’est à partir de là, et par l’intermédiaire de l’ontogenèse, que s’expliqueraient peut-être les mystérieux courants électriques dont se plaignent les malades. Cette paresthésie a dû être un jour une sensation accompagnant les fonctions nerveuses et musculaires primitives. Elle constitue peut-être une réminiscence de la sensation du nouveau-né qui, en abandonnant le bien-être du corps maternel, arrive dans le milieu aérien inhabituel du monde extérieur, ou encore au contact de ses premiers langes.
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Dans la suite des associations, il y en a très souvent une qui est liée à un affect de plaisir et qui précède immédiatement la reproduction d’une représentation refoulée. […] Le sujet s’offre en quelque sorte une récompense, avant de livrer ce qui humilie la conscience qu’il a de lui-même. C’est comme s’il voulait, en prévision de la douleur attendue, se fortifier grâce à des instants d’exaltation.
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La mélancolie est justement la maladie, dont le mécanisme consiste en une désagrégation du narcissisme psychique dans l’abandon de l’amour porté au moi psychique. Elle démontre dans sa forme la plus pure la dépendance du narcissisme organique à l’égard du narcissisme psychique. La séparation de la libido d’avec le moi psychique, c’est-à-dire que la justification à exister en tant que propre personne psychique est rejetée et condamnée, entraîne la réjection de la propre personne physique, la tendance à l’autodestruction corporelle. C’est dire qu’on assiste consécutivement à un détachement de la libido de ces organes qui garantissent le fonctionnement et la valeur de l’individu physique en tant qu’être spécifique, séparation par laquelle la fonction physiologique se trouve atteinte, voire suspendue. […] La mélancolie est une psychose de persécution sans projection ; elle doit sa structure à un mécanisme d’identification particulier.
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[Un enfant de 5 ans a compris le désaccord qui règne entre son père et sa mère et, quand il voit sa mère pleurer et lui demande quelle en est la raison, celle-ci lui répond que c’est parce que ses enfants lui font de la peine. Le garçon se met alors à pleurer, la mère l’attire à elle et le couvre de larmes et de caresses]

Au fond, l’enfant ne se laissait pas égarer quant à la situation réelle et ces scènes étaient pour lui l’expression d’un accord secret avec sa mère, au terme duquel il devrait faire semblant de croire que le motif donné par sa mère pour sa tristesse était exact, cependant qu’il prenait la tendresse de sa mère pour la récompense de sa « discrétion ».

[Comportement qui aboutit à un effondrement de l’amour-propre, à un échec mis au compte de la méchanceté, donc à un sentiment de culpabilité, d'auto-accusation. ]
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