Livre très intéressant qui décrit de manière imagée l’évolution de cet art à vocation utilitaire. Il ne faut pas confondre avec le mouvement « art déco » qui est né au début du vingtième siècle et qui représente un mouvement singulier. Ici, la définition qui inclut tous les artisanats de l'architecture et de la décoration d'intérieur, comme le mobilier et l'ameublement, s’intéresse à toutes les époques.
Le livre est d’ailleurs découpé en chapitres historiques : Antiquité, Moyen âge, Renaissance, Baroque, Moderne, et son petit format (18 sur 22) permet de le feuilleter un peu partout et ne la classe pas dans les livres «à protéger» rigoureusement.
Reliquaire, Vitrail, Autel portatif . . . on suit avec admiration les œuvres décrites dans ces pages en notant (dans sa tête ou sur carnet selon son degré de méticulosité) les endroits où l’on pourra croiser ces bijoux souvent réalisés par des anonymes et sur commande des grands de ce monde (au moins, cela a servi à notre émerveillement d’aujourd’hui).
L’impression qui ressort est que l’artisanat d’art est quelque chose de remarquable et à l’heure où l’on vénère des lignes de code, il n'en restera certainement aucune trace à posteriori (encore moins de leurs créateurs) alors que là . . .
Photo de la mosaïque du pavillon du trésor de la grande mosquée de Damas, voyage en Syrie à programmer ...
Coffret en âme de bois plaqué d’os visible au Louvre . . . plus facile d’accès aujourd’hui . . .
Musée des arts décoratifs de paris : la référence la plus citée . . .
En fin d’ouvrage, une chronologie nous est proposée. Très bien faite, elle permet de situer chronologiquement les avancées techniques permettant l’emploi de différents matériaux et les évènements historiques se déroulant alors.
Fin XV siècle par exemple, Daniel Hopfer et l’invention de la gravure en Europe centrale est concomitant de l’assise de la dynastie des Habsbourg sur le saint empire germanique.
Là, j’avoue avoir trouvé un peu légères les références directes liées aux œuvres exposées et expliquées précédemment dans le livre. Cette frise ressemble quand même plus à un résumé de livre d’Histoire (utile je n’en disconviens pas).
Un code couleur permet en outre de savoir quel mouvement domine chaque période : premier vol en aéroplane des frères Wilbur et Orville Wright aux Amériques, mauve, Ashcan school (réalisme américain) . . .
C’est quand même assez difficile de s’y retrouver . . .
Enfin, quelques artisans/artistes/architectes sillonnent l’ouvrage et les biographies simples permettent à un novice de se familiariser avec quelques grands noms : René Jules Lalique, Adolf Loos, Georges Hoentschel...
Un très joli ouvrage de référence très simple.
Commenter  J’apprécie         80
Voici une biographie à la présentation sobre et originale. Des textes courts assortis d’une grande reproduction de bonne qualité, et de trois vignettes de détails de l’œuvre, rendent la lecture très agréable. Sont présentées des œuvres des premières périodes classées selon des principes stylistiques, période, Steinlen, du vitrail, bleue, rose, des saltimbanques, protocubiste, cubiste…. Parfait pour une découverte très bien documentée.
Commenter  J’apprécie         70
Ouvrage qui présente les oeuvres marquantes de grands maîtres flamands qu'on ne peut ignorer dans l'étude de l'histoire de l'art. Le nom d'Émile Michel est resté associé à l'étude de l'art flamand et hollandais auquel il a consacré l'essentiel de ses travaux d'historien. En tenant compte des mouvements artistiques et des idées de l'époque, il propose une interprétation des œuvres de Brueghel.
Commenter  J’apprécie         70
Modigliani croque inlassablement l’avant-garde parisienne, avant de signer une série de nus sulfureux, puis de connaître, sous les douces lumières de la Côte d’Azur, une éclaircie aux couleurs cézaniennes, repoussoir éphémère des ténèbres… ce livre revient sur Modigliani la légende loin de la documentation lacunaire, conjuguée à une soif de romanesque, qui a suffi à imposer une image tragique d’Amedeo Modigliani : celle d’un artiste miséreux diluant dans l’alcool son talent brut comme ses souffrances de tuberculeux, auxquelles il succombera à 35 ans.
Commenter  J’apprécie         10
Beau livre de référence pour comparer les cathédrales gothiques, mais aussi des informations sur la peinture, les vitraux, les sculptures
Commenter  J’apprécie         10