Des apparitions. Telles que les aime New York : tant de magasins fugaces, tant d’enseignes disparues et remplacées. Comme s’il fallait faire de ces vies des songes, condamner le passé et rendre impossible tout retour sur ses propres traces, se heurter au vide, à ce qu’il reste d’un rêve. Je suis entrée dans cet espace où des carreaux de faïence dessinent une frise en hauteur, seul indice de la station effacée où un comptoir et des tabourets de bar surplombent l’espace de la première salle.