Consommer moins mais mieux, pour travailler moins mais mieux, pour réenchanter nos vies.
La vraie sobriété doit offrir aux plus démunis des perspectives de dignité, de bien-être, d'autonomie et de convivialité. Pour les plus privilégiés, en revanche, une sérieuse remise en question s'impose. Car quelle que soit la manière dont on aborde le problème, tous les chiffres convergent : plus on est riche, plus on consomme, plus on possède, plus l'impact de l'empreinte écologique est important. Donc l'effort de sobriété, c'est-à-dire faire moins et redescendre en deçà des seuils de soutenabilité, s'applique d'abord, et avant tout de manière proportionnelle, aux plus riches.
Les faits sont têtus. La croissance est toujours délétère pour la planète. Ne pas le reconnaître revient à propager une fake new, une imposture intellectuelle qui reste malgré tout au cœur du logiciel d'une classe dominante (...)
À force, on finit par se méfier de tout et de tout le monde par peur de se faire manipuler, par peur d'être taxé de complotiste ou d'extrémiste.
Un américain moyen peu consommer plus de 5 planètes, un français plus de 4 et un burkinabé moins, de 0,5.