Un mécanisme caché derrière la muraille ouvrait et fermait les battants de cette majestueuse porte. Deux groupes de cinquante esclaves, maigres, émaciés, enchaînés à d’immenses cabestans, forçaient péniblement pour actionner un ensemble de cordages, de poulies, de contrepoids. Des soldats, assis confortablement sur des chaises accrochées aux axes des cabestans, fouettaient ces malheureux avec un plaisir sadique, les brimaient.