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3.86/5 (sur 38 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1973
Biographie :

Vincent MacPhordyne est né en 1973. Passionné d’écriture et de fantasy depuis son plus jeune âge, il écrit des nouvelles, des scénarios de jeux de rôles, puis s’attaque aux romans de différents genres. Ce n’est que plus tard qu’il se décidera à s’orienter vers le roman fantasy.
Une fois sa vocation trouvée, il travaillera une histoire qui prendra de l’ampleur à chaque réécriture pour donner le récit actuel, premier tome d’une série. Il déborde d’idées et manque de temps pour toutes les coucher sur papier.

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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Je vois vos mauvaises manières toujours aussi présentes. […] Vous lever pour accueillir votre femme était trop vous demander, semble-t-il
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"Qui ose boire dans mon verre !?"
L'hilarité emporta les convives.
"Donne-moi ça, toi !"
L'officier attrapa un valet qui portait un pichet de vin. Il le but tel un assoiffé sans prendre le temps de respirer. Le liquide lui coulait le long des commissures de la bouche, sur le menton, puis déborda par les narines. Finalement, son uniforme reçut plus d'alcool que son estomac. Il réussit même à tacher les derniers endroits encore propres de sa veste souillée de boissons, de nourritures diverses, de graisses en tous genres.
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Et que dire du parement de la grande cheminée marbrée ? Il arborait, gravé en son sein, la généalogie de la dynastie odéricusienne au grand complet. Le roi Légirède y figurait aussi, entouré de son frère aîné : le roi Méritrine, mort sans descendance d'une stupide chute de cheval pendant une banale partie de chasse ; de sa femme : Istrid, reine d'Édorianne et princesse de Saksbèrgue ; et de ses huit enfants dont un seul survécut : le duc Hérisbert de Saultaire.
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Un mécanisme caché derrière la muraille ouvrait et fermait les battants de cette majestueuse porte. Deux groupes de cinquante esclaves, maigres, émaciés, enchaînés à d’immenses cabestans, forçaient péniblement pour actionner un ensemble de cordages, de poulies, de contrepoids. Des soldats, assis confortablement sur des chaises accrochées aux axes des cabestans, fouettaient ces malheureux avec un plaisir sadique, les brimaient.
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Les akyleurs soulevèrent les draps recouvrant les cages. Ces chauves-souris devinrent frénétiques, folles furieuses, aux lumières du champ de bataille. Les odeurs de sang, de chair brûlée, les poussaient à se jeter sur les barreaux, les mordre, les tordre. Leurs cris insupportables augmentaient leur soif de mort. Une fois libérés, des essaims affamés se formèrent. Leurs sons stridents pétrifiaient les édoriannais.
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Elles s’étalaient, se mélangeaient, se querellaient, se perturbaient. Ces soldats souffraient d’un manque flagrant de préparation militaire. Les quelques mercenaires de métiers – au regard du nombre de soldats – échouaient à imposer une discipline, une obéissance militaire. Ils subissaient railleries, bousculades, ignorances, voire rosseries. L’anarchie la plus totale régnait au sein de ces forces envahissantes.
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Un passe-temps les rassemblait tous : dénigrer, provoquer, stresser, tous ces prisonniers. Ils leur jetaient leurs restes de nourriture. Ils s’amusaient, riaient, se délectaient, de la fureur, de l’animalité, que tous ces affamés dégageaient pour quelques miettes. Ces mercenaires frappaient aux barreaux, faisaient peur à ces désespérés qui s’imaginaient condamnés à quelque sort des plus horribles.
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Il erra, marcha, déambula, deux journées entières le long de chemins durs, parfois caillouteux, au froid, sous la pluie, sous la neige, obsédé par ces images, le corps emplit de saignements, d’ecchymoses, d’hématomes. Epuisé, affamé, il avançait faiblement, titubait. Il s’écroula au matin du troisième jour, exténué. La neige, qui tombait densément, le recouvrit rapidement.
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Un enfant au visage sale, terreux, vêtu de haillons, courrait sur une longue allée pavée. Ses pieds saignaient de par la distance déjà parcourue. Il haletait, s'étouffait, transpirait à grosse gouttes, la bave coulait de ses lèvres rougies d'un sang trépidant. Son regard se fixait sur le châtelet de Joulbalaque comme s'il s'agissait de son salut, en haut de cette colline.
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Il me vole, me ment, escroque les villageois en mon absence, se prend pour le seigneur de ce château alors qu’il n’est qu’un simple roturier […] J’aimerais que vous le suiviez pour moi, que vous me remontiez tous ses faits et gestes. A qui parle-t-il, à qui donne-t-il des faveurs, qui fait-il chanter, qui sont ses contacts, je veux tout savoir.
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