Citations de Vincent Mondiot (124)
Un jour tu te réveilles et tu te rends compte que tu ne sais pas qui tu es. Tu ne sais rien de toi, tu ne te souviens de rien de marquant, tu vois toute ta vie défiler dans ta tête comme s’il s’agissait d’un film sans intérêt. Un court-métrage arty et chiant.
Un autre jour tu te réveilles encore et ta bouche est pâteuse d’une vodka bon marché, et tu chiales à t’en faire exploser les yeux, sans savoir pourquoi.
Un troisième jour tu te réveilles et cette fois tu comprends. Le ciel est devenu gris et une tempête gronde au loin. Elle se rapproche et tu sais que tu ne peux plus la combattre, qu’il est trop tard.
Il n’y a aucune honte dans la fuite. Le but du jeu c’est de survivre, rien d’autre.
Parfois, lorsque la violence est le problème, elle est aussi la solution.
Abdel et moi, on n’était pas des mauvaises personnes. Je voulais que vous le sachiez. Parce que l’histoire que je vais raconter, la vraie histoire de mon frère et moi, elle, elle va vous faire penser le contraire. Alors, s’il vous plaît, si vous y arrivez, même quand vous nous mépriserez pour tout ce qui s’est passé durant l’hiver de mon année de troisième, n’oubliez pas que quelques années plus tôt, on avait sauvé cet oiseau.
Des crétins comme moi il y en avait plein. Des gamins persuadés d'être la définition même de la souffrance, persuadés, en fait, que le monde tournait autour d'eux, même si c'était en négatif, en les ignorant là où il prenait tous les autres en considération. Je n'invente rien, tous les gens qui ont un peu réfléchi au sujet savent que les complexes d'infériorité ne sont que des complexes de supériorité déguisés.
nous finissons toujours pars avoir de la peine pour ce que l'on déteste .
L'île ce n'était rien. Ce qui comptait, c'était ses habitants. Mes amis. J'ai couru encore plus vite, mes basket glissant dans les flaques de pluie. Il nous fallait survivre.
Déménager, c'est toujours dire adieu à une partie de son passé.
Au moment de mourir, le temps s'allonge, oui.
Mon amour pour elle a tout de même survécu à ce coup de couteau.
Comme le matin de ce jour-là, sur le quai, seul, j'attends.
En un instant , nous étions passés d’une insouciance ordinaire ,
à peine voilée par la peur du contrôle de Maths à venir , à la
plus grande panique de nos vies . Il y n’ y avait plus de quoi sous
mes pieds , plus de ciel au dessus de ma tête , plus d’horizon ,
plus d’air . Juste l’eau , partout , brutale , solide ,
invincible . Par réflexe j’ai saisi l’ une des bretelles du sac
a dos de Joachim , que je voyais s’éloigner de moi en hurlant.
Citation choisie par Wonder Woman 1
Au bout d'un moment, avec les bonnes personnes à ses côtés, on recommence à sourire.
Au sein du Gang du CDI, Nadia était probablement le cerveau.
Sam, les muscles.
Flore, le courage.
Et lui, alors, qu'était-il ? (...)
Grégory, lui, était peut-être le cœur.
Le narrateur parle de sa jeunesse pendant le début du livre puis à la fin il parle de son point de vue maintenant en tant qu’adulte il parle du monstre dans cette citations. « Ça fait vingt-ans, désormais. Mais je n’ai jamais réussi à lui en vouloir. C’était un enfant de l’Île, elle aussi. Peut-être qu’un soir, son fantôme viendra me voir, comme ceux des autres. Nous avons beaucoup de souvenirs en commun, elle et moi. »
Personne, au collège Serge-Brussolo, ne s'intéressait vraiment à qui était Grégory Lacour. Ils ne s’intéressaient tous, en réalité qu'à ce qu'il représentait.
Enfin... Presque tous.
Parce que c'était là, probablement, une autre des raisons qui faisaient que Grégory aimait arriver en avance au collège : depuis deux mois, il avait trois nouveaux amis. Flore, Sam, Nadia.
Le Gang du CDI.
J'ai tout le temps comme... Merde... Comme la mâchoire verrouillée, murmure encore sa fille. Je sens presque les cadenas, juste devant mes oreilles... J'ai l'impression que mes dents sont trop serrées pour mes clopes et pour mes mots, tu vois ?
Il a cette aiguille dans la pupille.
Qui déchire.
C'est Michael qui disait en plaisantant qu'on était la royauté. En plaisantant à moitié. Au fond on le pensait tous.
On le SAVAIT tous.
Et l'Association des Cassos Anonymes, c'était la plèbe en question, les manants qui nous amusaient. Les moches, les crasseux, les nuls en cours, les bons en cours, les bigleux, les filles avec des appareils dentaires, les roux, les mal habillés... N'importe quelle raison nous allait, du moment qu'on pouvait se moquer. (p.40-41)
« Pendant plusieurs secondes j’étais incapable de comprendre ce que je voyais. Et encore plus de comprendre ce que j’entendais. »
Léon revient sur son île natal en Bretagne.Il a quitté l’île quand il était au collège à cause d'une catastrophe .Quand il revient sur cette île ,Léon se remémore la catastrophe .
Ce livre m'a plus car l'auteur veut émouvoir .Ce livre procure des émotions (il fait pleurer ) .Ce livre
est tragique et poétique .
Je recommande ce livre pour ceux qui aiment les histoires tristes et la science-fiction.
Vadim