Interview Vincent Thabourey
La figure du hors-la-loi semble bénéficier d'une certaine aura auprès de nombreux cinéastes français et étrangers. Cette faiblesse coupable et romantique pour les aventuriers à la marge de la légalité fait partie intégrante du folklore cinématographique Marseillais, au même titre que la célèbre partie de carte du Bar de la Marine imaginée par Marcel Pagnol. La matrice de cette copieuse filmographie politico-mafieuse trouve certainement son inspiration dans la saga la plus romanesque de la littérature française, Le Comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas.
Si l'adjectif "Populaire" semble être indissociable de la ville de Marseille, son répertoire musical n'y est peut-être pas étranger. De l'opérette des années 1930-1940 de la Canebière au rap des quartiers nord des années 2000, en passant par l'hymne national, la chanson marseillaise s'inspire de la vie du peuple et de ses aspirations à une existence meilleure. Pittoresque ou politique, elle est l'un des piliers du cinéma made in Marseille.
Point d'édifices imposants, mais des petites pierres chauffées à blanc par le soleil, autant de cœurs de villages formant l'image kaléidoscopique d'une ville vibrante de diversité, dont nombre de cinéastes ont tenté de capter les reflets, souvent avec talent, toujours avec ferveur.
Peut-être que derrière le hasard se cachent des processus inconscients qui détermine le choix du partenaire. L'inconscient est une figure possible du destin.
Les films ne racontent pas simplement une histoire, ils nous font rentrer dans cette histoire, jusqu'à la nous faire vivre en quelque sorte.