J’ouvris, fis quelques pas sur la terrasse, levai les yeux au ciel : ce n’était pas un ciel de nuit, c’étaient ces absences de lumières, ces ténèbres qui tombent brutalement et précèdent les pires orages – lorsque soudain le soleil semble avoir disparu, qu’en quelques minutes on imagine une éclipse. Mais en plus noir encore. La nuit était restée sur la terre. Ou plus exactement, un voile dissimulait le soleil à nos yeux, même si on devinait que l’astre se cachait derrière, très loin.