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Critiques de Vincent Zabus (379)
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Agathe Saugrenu, Tome 1 : Je suis un monstr..

Très bonne surprise !

Le graphisme est adapté à un public jeune, mais les décors sont pleins d’inventions, il y a une harmonie coloré, les décors sont souvent bleus, les personnages se détachent avec une plus large gamme de couleurs, la mise en page est dynamique, tout cela crée une belle ambiance qui s’accorde au récit, léger mais un peu inquiétant tout de même. Agathe Saugrenu est une petite fille qui rêve de rencontrer les monstres de ses cauchemars, elle est isolée, n’a plus d’amies, à cause d’une maladie, et elle se considère comme un monstre. C’est une sorte de conte fantastique moderne et vivant, avec une aventure épique pour rendre un problème assez grave plus abordable pour un public jeune, c’est beau, fantastique et touchant à la fois.
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Agathe Saugrenu, Tome 1 : Je suis un monstr..

Agathe Saugrenu est mal dans sa peau. Elle se considère comme un monstre parce qu'elle a un secret honteux. quelque chose qui l'éloigne de ses amis. Alors, elle veut rencontrer de vrais monstres, ceux qui peuplent les cauchemars d'enfants.



Voeu exaucé. La voilà entraînée dans un château normalement en ruines, confrontée à un professeur machiavélique et au baron dont le seul contact transforme tout en glace...



Aidée de son chat, d'un robot étrangement humain dans ses émotions, et d'un fantôme dont la vue suscite l'effroi, Agathe va tout faire pour sortir indemne du château.



On découvre enfin qu'Agathe est diabétique... c'est cela son secret, sa honte, sa monstruosité. C'est chouette d'avoir une BD autour d'une maladie mal connue et mal considérée. Agathe est charismatique, attachante et son chat très sympa également.



Voilà un objet de BD bien identifié, original, frais, plein d'humour, de tendresse et de frissons qui font du bien. Bref, j'en redemande.
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Agathe Saugrenu, Tome 1 : Je suis un monstr..

Agathe Saugrenu est une petite fille qui a du mal à accepter sa maladie. Diabétique, elle se considère comme une sorte de monstre et s’isole de plus en plus. Depuis son retour d’un séjour à l’hôpital, son comportement agressif étonne ses amies d’école qui ne la reconnaissent plus. Il faut dire qu’Agathe refuse de leur dire ce qu’elle a…

Dans sa chambre avec son chat Trévor, le seul qu’elle accepte, elle s’imagine un monde extérieur peuplé de créatures fantastiques, aussi sombres que ses pensées. Elle les invoque la nuit et les attend de pied ferme ! Pleine de colère et d’idées obscures, ils seraient de bons copains pour elle…

De son manoir, le spectre Zénon et le professeur Mooons la guettent, faisant fuir les autres monstres qui veulent s’accaparer de son âme… Cette petite les intéresse beaucoup !

Invitée à les rejoindre, Agathe et Trévor se rendent dans le château hanté et font des découvertes surprenantes… Des amis, certes elle va s’en faire, mais certainement pas les hôtes des lieux !



P.S. : Et Trévor se met à parler.



Bien qu’elle se conduise comme une peste, Agathe est un personnage attendrissant. Sa maladie génère un lourd traitement et une maturité qu’à son jeune âge la petite fille n’a pas forcément envie d’acquérir ! Contrôler sa glycémie, ne plus manger de gâteaux, de bonbons, se faire des injections… tout est pesant. De plus, elle perçoit cet handicap comme une monstrueuse différence. Avant de se faire rejeter par ses amis, elle préfère prendre les devants en se montrant détestable. C’est à ce moment que le scénario acquiert sa part de fantastique, plus légère que la gravité du début. La nuit tout est permis… et on ne sait pas si Agathe rêve ou si elle est bien transportée dans un monde habité par des monstres.

Sur un rythme pétulant, dosé d’humour et d’aventure, l’histoire commence avec ce premier volume. Les dessins bien fournis, détaillés, expressifs, colorés, contribuent à rendre cet album plus que charmant et assez irrésistible pour que je me précipite sur le second volume ! Envie de retrouver Trévor le chat, Nestor 18 le petit robot bleu et en savoir plus sur Vincent…



Je vous le recommande…
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Agathe Saugrenu, Tome 1 : Je suis un monstr..

L'idée de départ n'était pas trop mal : une petite fille victime d'une maladie rejetée par ses camarades de classe décide de devenir amie avec les monstres de la nuit qui sont sans doute issus de son imagination pour compenser la triste réalité. On se souvient tous de l'excellent film « Le Labyrinthe de Pan » réalisé par Guillermo del Toro qui traitait sur un sujet similaire mais avec beaucoup plus d'intensité.



Cette quête dans l'étrange tourne vite court quand elle s'aperçoit des intentions de l'un d'eux qui mène une expérience maléfique. Je pense qu'il y a finalement trop de choses confuses dans cette bd qui noient véritablement l'intrigue dans un flot incompréhensible pour nos enfants. N'oublions pas que cette bd leur est d'abord destinée.



Bref, il n'y a pas une parfaite lisibilité et cohérence dans ce récit. C'est dommage car le sujet traité est délicat et qu'il méritait sans doute mieux. C'est quand même un peu saugrenu.
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Agathe Saugrenu, Tome 1 : Je suis un monstr..

Agathe a peur la nuit et crée ainsi sans le vouloir de drôles de monstres qui la terrorisent. Elle vient juste d'apprendre qu'elle est diabétique et n'ose pas avouer ce secret à ses copines à l'école. Alors, elle s'isole, ment et ne suit pas trop son traitement.



Trois tomes pour le moment avec cette dynamique et courageuse petite fille, son chat et un ami robot. Ils vont tous l'aider dans ses difficultés à appréhender la maladie. .



Une Bande dessinée qui mêle avec brio suspens, humour, fantastique, insolite et sérieux puisqu'on y parle de la maladie et des traitements.


Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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Agathe Saugrenu, Tome 1 : Je suis un monstr..

Lorsque j’ai vu le titre, j’ai pensé aux monstres sous le lit et à l’exclusion sociale. Finalement, je ne suis pas tombée très loin.

Agathe est une petite fille presque comme les autres. Elle a les cheveux courts, porte des jupes et ne veut pas parler de sa maladie. Comme elle ne parle pas de ça, depuis son retour de l’hôpital, ses amies l’ignorent. Ce comportement est presque banal chez les enfants. Agathe se sent rejeter et cherche un ami dans le monde de la nuit.

La fillette va vivre une aventure formidable, découvrir un nouveau monde et un trésor.

Les illustrations sont très colorées. Les monstres sont reconnaissables à leur lueur bleutée. Tout est un mélange de crayonné et de peinture.

Certaines scènes sont rigolotes. Le chat d’Agathe découvre la parole dans le monde de la nuit. Il n’est pas très intelligent mais sympathique avec ses âneries.

Cet album est intéressant. Il aborde plusieurs thèmes tout en restant léger. Je suis agréablement surprise par cette lecture.

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Agathe Saugrenu, Tome 2 : Masques et visages

J'avais vraiment bien aimé le premier tome des aventures d'Agathe Saugrenu. Le ton humoristique pour parler du diabète m'avait touché. Cette petit fille qui veut vivre parmi les monstres parce qu'elle pense en être un, c'est bien vu. Et on terminait le tome 1 avec Agathe qui ramène à la maison un fantôme sans visage et un robot serviteur. Elle s'était fait un ennemi juré également. J'ai donc ouvert le tome 2 avec délectation...



On retrouve Agathe aux prises avec son insuline lors d'un séjour scolaire à la neige. Tout va "bien", donc. Je me dis qu'on est sur de bonnes bases. On a Vincent, le fantôme, qui a un visage. Un château fantôme apparaît dans le reflet de la glace figée sur le lac. On entre dans le château en faisant ouvrir la porte-reflet par son propre reflet. Chouette idée... Je suis aux anges.



Puis on oublie le diabète. Et on tourne en boucle sur la question du visage et du masque (OK, c'est le titre du tome) que porte Vincent. Mais je n'ai pas trop compris où cela nous mène. Même Agathe, amoureuse de Vincent, commence à se dire qu'elle embellirait bien son apparence. Tous les enfants finissent tôt ou tard par avoir envie de plaire et cèdent aux sirènes de la pub (ou autres). On conclut sagement par le fait que l'amitié et l'amour se satisfont d'apparences moins nobles. CQFD.



Pas de Trévor, le méchant débusqué dans le tome 1. Pas de retournement de situation. Tout tourne autour du château et des visages de Vincent. C'est un peu court, jeune homme, comme disait Edmond Rostand dans sa pièce. Je n'ai pas eu mon compte.
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Agathe Saugrenu, Tome 2 : Masques et visages

Agathe part à la neige avec l’école ; Trévor, le chat, et Nestor 18, le robot bleu, l’accompagnent de façon clandestine ! Mal dans sa peau, se trouvant laide, différente, ses rapports avec ses camarades ne se sont pas améliorés. Alors que ses anciennes copines s’amusent à se pomponner et à jouer les petites nymphettes, Agathe s’exerce à grimacer et à les mépriser. Une distance se creuse de plus en plus…

Depuis qu’elle est revenue du monde de la nuit où elle a rencontré des créatures surnaturelles, Agathe n’a qu’une hâte c’est d’y retourner et d’y retrouver son ami Vincent, le garçon sans visage, le seul qui puisse la comprendre.

Une nuit, Trévor et Nestor l’appellent… un monstre est dans les parages car Trévor se remet à parler ! Mais qui est-il ?



Deuxième tome de la trilogie, ce n’est pas la maladie d’Agathe qui est racontée mais ses sentiments amoureux envers Vincent. Elle va être un sujet d’étude pour Nestor 18 qui souhaite comprendre « la psychologie des humains ». Avec cette petite fille qui se déprécie tout le temps, ça ne va pas être facile !

Le scénario et le graphisme sont charmants mais l’album n’a pas le même impact que le précédent. Le monde de la nuit est à nouveau représenté, l’histoire dévoile un peu du mystère de Vincent, Trévor et Nestor 18 sont toujours irrésistibles.

La suite porte le titre de « Ça va péter ! ».
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Agathe Saugrenu, tome 3 : Ça va péter !

Comme pour le tome 2, on évoque le diabète d'Agathe au début du livre. Elle calcule mal son sucre et surdose son insuline. Elle fait donc une hypoglycémie et se retrouve à l'hosto. Là, elle rencontre des enfants qui ont vraiment des soucis. Cancer, leucémie... et les monstres qui vont avec.



C'est un tome grave, lourd et assez pesant, vu que le fantôme Vincent a disparu et que le méchant Trévor ne réapparaît toujours pas...



Les intentions des auteurs sont louables. Parler des maladies d'enfants, graves et mortelles, réellement handicapantes, c'est important et certainement trop rare dans le monde de la BD. Mais on perd le fil conducteur dans le tome. Et je ne dois pas être le seul. le tome 3 date de 2009 et pas de suite à l'horizon...



Et si on regarde les 3 tomes, on n'a aucun point commun. Pas d'intensité, pas d'incitant qui pousse à lire, à s'intéresser à Agathe et à son monde de malade chronique. Et les intentions louables plongent aux oubliettes. Malheureusement, aborder la maladie ne suffit pas à créer une BD intéressante. C'est d'autant plus dommage que le tome 1 était vraiment sympa et accrocheur. Il manque un univers, voilà, c'est le mot. Un univers qui cadrerait avec les personnages attachants que sont Agathe et ses proches.



J'ajouterai qu'au début du tome, j'ai été tellement déstabilisé par la piètre qualité du dessin que j'ai regardé s'il s'agissait du même dessinateur... eh oui, c'est le même, mais le chouette tracé et les chouettes couleurs des deux premiers tomes ont disparu.
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Autopsie d'un imposteur

J’attendais avec impatience cet album, conquis que j’avais été par le dessin de Thomas Campi découvert dans « les larmes du seigneur afghan ».



Une ambiance totalement différente ici. Chronique sociale, faux polar, expérience littéraire… ‘Autopsie d’un imposteur » est tout ça à la fois.

Le récit est original, sous forme de dialogue entre le narrateur et le héros, Louis, en quête d’affranchissement, d’ascenseur social dans la Belgique des années 50. Louis fait des études, il veut devenir avocat mais tout semble le ramener à sa condition sociale d’en bas… Comment quitter ce masque d’imposteur ?



L’ambiance graphique est magnifique… les couleurs, les atmosphères, les personnages, tout démontre le talent de Thomas Campi. Cette couv splendide et forte donne le ton d’un album impressionnant !



Au final, c’est un superbe album, une chronique noire et puissante portée par un dessin que je ne me lasse pas d’admirer !

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Autopsie d'un imposteur

Bruxelles, l’Exposition Universelle approche, la ville est en effervescence ! Dans ce décor bouillonnant, Louis, étudiant en droit, aimerait avoir la belle vie. Mais l’odeur de la pauvreté lui colle irrémédiablement à la peau. Un soir, une amie prostituée l’emmène dans une soirée libertine. S’ouvre alors pour Louis un monde de luxe possible sans aucune morale…

Une chronique bien noire, un antihéros que rien n’arrête, un dialogue original entre lui et le narrateur, caustique et jouissif. Le graphisme admirable dessine à la perfection une ambiance glauque, sordide et dérangeante ! Peut-être un peu court pour moi mais un conte impitoyable et pertinent à ne pas manquer pour les amateurs de fables grinçantes.
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Autopsie d'un imposteur

Une démonstration brillante, dure, sans concession, c’est celle qu’ont mis en scène dans Autopsie d’un imposteur Vincent Zabus au scénario et Thomas Campi au dessin très enlevé et talentueux. (...) Une comédie de mœurs dramatique assez noire, désespérée aussi. Louis Dansart va danser une gigue dont il ne maîtrise pas la musique.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
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Autopsie d'un imposteur

Le narrateur nous conte l'histoire de Louis DANSART, avec qui il échange régulièrement au fil des pages tel un coach de vie un brin moqueur. Louis est un provincial monté à Bruxelles pour devenir architecte. Il a du mal à trouver sa place et se rêve en grand bourgeois. Mais son quotidien le ramène toujours de manière brutale à la réalité.



La vie va mettre sur sa route Monsieur Albert, maquereau de son état.



Citant Shakespeare à tous bouts de champ cet homme au visage de cire se plaît à manipuler ses semblables à la manière d'un marionnettiste fou.



Je vous laisse découvrir la suite de cette superbe BD aux couleurs vibrantes, jeux d'ombres et de lumières dans un Bruxelles des années 50 ayant pour fond l'exposition universelle. Quand l'ancien et le nouveau monde se côtoient il n'est pas facile de trouver sa place et quand bien même, comment savoir que l'on y est arrivé, qu'elle vaut les sacrifices perpétrés sur l'autel de l'ascension sociale.



Dessinateur et scénariste se jouent de leurs personnages et du lecteur. N'avançons-nous pas tous masqués, manipulé par nos propres idéaux ? (Le livre ne donne pas la réponse).
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Autopsie d'un imposteur

Après l’Eveil, j’étais curieuse de lire cet autre opus du duo Zabus / Campi. A nouveau, l’intrigue se situe à Bruxelles, ce qui (me) permet de jouir de paysages connus, de bâtiments familiers : la place De Brouckere, l’ULB, l’église Sainte Marie… Le dessin reste soigné et vif.

Dans ce récit, le narrateur entre en dialogue avec le personnage principal, sorte de Rastignac bruxellois des années 50. On est pris dans l’intrigue qui nous plonge dans la prostitution de luxe et les parties fines accueillant des notables de la ville.

Ce qui est intéressant, c’est d’une part ces échanges entre narrateur et personnage, mais aussi l’universelle question de l’ascension sociale : jusqu’où est-on prêt à aller pour vivre une vie meilleure, ? faut-il pour autant renier ses origines? ne reste-t-on pas un imposteur malgré la réussite ?

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Autopsie d'un imposteur

Scandé par des citations de Shakespeare, Autopsie d’un imposteur traque les consciences agitées et la morale malmenée. En évoquant un milieu piégé par les désirs égoïstes, le récit paraît nous alerter sur nos ambitions dangereuses en nous ramenant constamment à notre modestie imposée d’êtres humains. Fragiles et torturés.
Lien : https://www.actuabd.com/Auto..
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Autopsie d'un imposteur

Autopsie d’un Imposteur – Thomas Campi (Italie, 75)/ Vincent Zabus (Belge, 71) - 2021 – Delcourt

La scène d’exposition, au moins, n’est pas tirée par les cheveux. Louis Dansart, présenté comme un gars sans intérêt. Il observe les riches, essaye des costumes…

« Ta gueule, le narrateur ! »

Le mone impitoyable des riches qui mangent des huitres et peuvent se faire sucer par n’importe qui…

Louis ne s’enfuit pas… Il préfère se taire. Louis a dû jouer les gigolos pour subvenir à ses besoins…

Son amie entremetteuse veut sortir avec lui, portant un masque de Lézard.

Il se retrouve un maître Corbeau… Et une grosse et belle femme pour s’occuper de Lui, en dehors des radars…

Voilà ce que peut devenir un Louis ordinaire ; ).

Un clown pitoyable qui ne termine même pas sa blague avant de mourir.

« Et pendant des dizaines d’années, des milliers de voitures rouleront sur le cadavre d’un Fou »

Phoenix ++
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Autopsie d'un imposteur

Alors que les préparatifs pour l'Exposition Universelle de 1958 agitent la capitale bruxelloise, Louis Dansart, étudiant en dernière année de droit, travaille dur, guidé par son ambition dévorante.



Issu d'un milieu rural modeste, le jeune homme arpente les rues de Bruxelles en faisant face aux regards méprisants. Honteux, il tente de faire fi de ses origines sociales, en vain. L'odeur de pauvreté lui colle à la peau.



Endetté par ses études et bien décidé à atteindre la haute sphère de la bourgeoisie, Louis, aidé par son amie Camille prostituée, est prêt à tout pour parvenir à ses fins et gravir l'échelle sociale.



Après avoir été conquise par L'éveil et Macaroni !, le tandem est de retour en nous proposant ici une histoire dramatique avec le parcours désenchanté de cet étudiant obsédé par son ascension sociale.



Dans ce récit noir, les échanges entre la voix off et le protagoniste principal sont particulièrement réussis. Un procédé original qui apporte du dynamisme à l'ensemble grâce notamment au savoureux ton caustique du narrateur.



Les illustrations, quant à elles, sont à l'image de l'atmosphère sombre de cette histoire. Un héros manipulé, qui suscite difficilement l'empathie car il est capable du pire pour atteindre son objectif.



A mi-chemin entre chronique sociale, polar et fable, cette bande-dessinée a le mérite de nous faire réfléchir et de nous offrir un agréable moment de lecture.
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Autopsie d'un imposteur

La (tragi)comédie humaine

[Résumé] Après leur fascinant Eveil, gros coup de cœur de la rédaction, Vincent Zabus retrouve son complice Thomas Campi pour une jubilatoire réinterprétation tragicomique du Rastignac de Balzac…



On y suit les tribulations de l’ambitieux Louis Dansart, prêt à tout pour accomplir son rêve de devenir l’un de ces riches bourgeois qui le fascinent et qu’il envie… Mais, contrairement à Rastignac, le jeune homme va aller de désillusions en désillusions sans parvenir à se défaire de ses oripeaux de provincial, voyant ses aspirations se diluer peu à peu…



Somptueusement mis en image par l’impressionnant Thomas Campi dont le trait sensible et les couleurs délicates font une nouvelle fois merveille, Autopsie d'un imposteur nous propose un conte amoral aux accents théâtraux flirtant avec le surréalisme dans la forme et délicieusement tragique sur le fond…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Autopsie d'un imposteur

Dans Autopsie d’un imposteur, Vincent Zabus propose un récit, plutôt bien construit, conduisant à une intéressante double chute. (...) Thomas Campi accompagne la nouvelle d’un très beau dessin charbonneux. Ses personnages, semi-réalistes, jouent juste et leurs regards traduisent toujours l'émotion attendue.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Autopsie d'un imposteur

1957. Louis Dansart passe ses nuits à étudier dans sa petite chambre bruxelloise pour devenir avocat. Il est désargenté et rêve d’ascension sociale, les yeux vissés aux vitrines des magasins proposant des costumes inaccessibles. Il a l’impression que l’odeur de la pauvreté lui colle à la peu.



En face de sa chambre, il y a celle de Camille, une prostituée. Consciente que ses fins de mois sont difficiles, elle lui apprend qu’on cherche des serveurs pour une soirée à laquelle elle doit se rendre. Une soirée huppée. Où il va faire une rencontre qui va changer le cours de sa vie, celle de monsieur Albert, responsable d’un réseau de prostitution discret au service des riches.



Si la fierté de Louis le fait décliner d’office l’invitation du proxénète, son porte-monnaie vide le pousse à revoir sa position…



Un narrateur invisible regarde Louis, lui parle, l’invective et souvent, Louis lui répond. Mais si la voix off lui conseille de ne pas prendre ce chemin là, Louis couvre ses oreilles car il sait qu’il n’a pas vraiment le choix. Il devient Sacha. Un gigolo qui côtoie le monde auquel il désespérait d’accéder. Il devient un imposteur.



Louis est à mille lieues de se douter de ce que cette bifurcation dans sa vie va entraîner de conséquences désastreuses. Le nouveau métier qu’il exerce sans passion mais qui lui permet de payer son loyer va tourner au pistolet sur la tempe. Tu continues ou tu meurs. Voilà comment une histoire sur un prostitué va devenir un thriller qui a toutes les chances de mal finir.



Est-ce que ce sera vraiment le cas ? A vous de le découvrir.



C’est la première fois que je lis un album sombre du duo Thomas Campi et Vincent Zabus et cela m’a surprise, car je ne vous cache pas que j’ai acheté cet album uniquement sur leurs noms. Si le sujet et l’atmosphère m’ont déstabilisée dans un premier temps, j’ai vite trouvé mes marques face au scénario impeccable et inattendu et à l’atmosphère remarquablement retranscrite dans les très belles planches de Thomas Campi.



Un album atypique que je vous encourage à découvrir.
Lien : https://lejardindenatiora.wo..
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