Maman nous demandait de lui pardonner d’avoir encore foutu le feu à la cuisine en laissant brûler l’étrange ragoût qui devait nous tenir lieu de dîner, c’était la faute de ces foutus neuroleptiques dont elle n’arrivait pas à se remettre, on lui avait lessivé le cerveau, tout était brouillé, il y avait trop de friture sur la ligne.