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EAN : 9782072765629
256 pages
Gallimard (11/01/2018)
3.8/5   385 notes
Résumé :
"Maman était une force de la nature et elle avait une patience très limitée pour les jérémiades de gamines douillettes. Nos plaies, elle les désinfectait à l'alcool à 90°, le Mercurochrome apparemment était pour les enfants gâtés. Et puis il y avait l'éther, dans ce flacon d'un bleu céruléen comme la sphère vespérale. Cette couleur était la sienne, cette profondeur du bleu sombre où se perd le coup de poing lancé contre Dieu." Ce premier roman raconte l'amour incond... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (122) Voir plus Ajouter une critique
3,8

sur 385 notes
Cette déclaration d'amour viscérale de Violaine Huisman à sa mère maniaco-dépressive est bouleversante. le portrait étincelant et profondement humain de cette figure maternelle hors norme, porté par une plume magnifique, met en lumière l'amour enveloppant de l'auteure et de sa soeur pour cette mère cataclysmique, exagérément libre et blessante malgré elle. Ce qui fait l'originalité du récit de leur jeunesse anormale c'est précisément la force lumineuse et l'amour qui s'en dégage. Catherine, leur mère, leur reine, cette furie comparable à une boule de feu qui peut s'éteindre aussi facilement que s'embraser, au régulateur d'émotions aussi consumé que ses Rothmans rouge qu'elle promène et oublie deci delà dans la maison de cendres quand elles ne sont pas « greffées au visage », continue de les fasciner.Elles sont éblouies par cette génitrice aux éclipses répétitives « fugitive comme un astre derrière un nuage », tantôt météore venu illuminer leur vie et les guider courageusement tantôt trou noir producteur de vide mortifère et d'anxiété. Leur maman évanescente au tempérament hautement inflammable qui écrit des poèmes a eu un départ difficile : enfant non désirée, père absent, mère revêche et rejetante puis une maladie infantile qui l'oblige très tôt à affronter seule un long séjour à l'hôpital ce qui explique probablement sa détresse psychologique et alimente sa névrose. Mais sa maladie mentale, ses manquements et ses internements ne l'empêchent pas d'être combattive et aimante. L'écriture est addictive, on devient curieux de découvrir les aventures souvent drôles de leur « famille torpillée » pourtant dignes d'une tragédie Antique sur un chemin en creux et bosses. le quotidien de cette danseuse fantasque à la beauté aveuglante allant de relations sulfureuses en séparations houleuses, désole et ensorcelle à la fois. En état d'hypervigilance, redoutant les épisodes maniaques autant que dépressifs, ses filles se sentent investies d'une mission : « maintenir maman en vie ». Et NON, malgré sa fin déchirante, elles n'ont pas échoué à la maintenir vivante leur reine, puisque sa vie continue à pulser là, frénétiquement, sous chaque ligne de ce roman poignant.
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Même imparfaites, même dangereuses, un enfant perçoit sa mère comme une reine. Celle de Violaine et de Elsa est une reine, celle pour laquelle elles l'enserrent de tout leur amour. Fugitive parce que reine est un roman autobiographique, ode à l'amour, ode à une mère imparfaite. Juste une mère.

On découvre dans la première partie le récit de Violaine nous racontant sa mère Catherine, une femme maniaco-dépressive, avec des hauts et beaucoup de bas. Elle pleure, crie, frappe ses enfants, parfois sans raison pour leur revenir les lèvres pleines de mots d'amour, elle suffoque, plie, se perd, se soûle dans des cocktails mêlant alcool et anxiolytiques, elle vascille, disparaît, revient. Les deux petites, témoins et victimes du déséquilibre maternel, s'arment pour protéger leur mère, lui venir à son secours, la dédommager, l'excuser et toujours l'aimer, l'idolâtrer car elles n'ont qu'elle, Catherine, leur mère, leur reine.

Dans la seconde partie, Violaine s'attarde à rembobiner le film de Catherine. Son enfance meurtrie auprès d'une mère désaimante, cruelle, indifférente, jalouse. Comment se construire en adulte lorsque l'amour a passé la main ailleurs, Catherine fera sa première tentative de suicide à l'âge de 7 ans avant d'être internée dans un hôpital psychiatrique où sa mère l'abandonnera sans la moindre visite. Adulte, elle s'accrochera aux hommes, happée par le besoin d'être aimée, la passion passant avant l'équilibre, elle choisira des hommes marginaux avec lesquels sa souffrance se couchera sous les frasques de la passion.

Poursuivre au-delà de l'enfance tangible de Violaine et de Elsa afin de comprendre cette mère et l'origine du mal est nécessaire pour cerner l'amour incroyable qui unit ce trio. On ne naît pas mauvais, c'est la société et les mauvaises pioches qu'on tire au départ qui nous salissent. Catherine en a fait les frais. Malgré ses faiblesses, elle a fait de son mieux pour conjurer la fatalité et ne pas réitérer les erreurs de son enfance. Obsédée par l'ouvrage « Tout se joue avant 6 ans », elle sait que pour elle c'en est fini, mais elle veut croire qu'il en sera autrement pour ses filles.

Je n'ai pas trouvé ce roman noir ni dur. D'une réalité mi-ange mi-démon, avec tact, psychologie et beaucoup d'amour, fugitive parce que reine est un roman marquant sur les ravages de la petite enfance où il n'est pas question ici d'un sauveur résilient mais de suffisamment d'amour et d'intelligence pour défier une malédiction.

N'oublions pas cette citation de Louis-Ferdinand Céline :
« Si les gens sont si méchants c'est peut-être seulement parce qu'ils souffrent mais le temps est long qui sépare le moment ou ils ont cessé de souffrir de celui où ils deviennent un peu meilleurs ».
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Voici un premier roman impossible à lâcher, lu d'une traite ou presque, bouleversant et tragique , une autobiographie à peine déguisée puisque les prénoms et les noms sont gardés.
Ce texte cru , allégre , vrai et tendre,expressif, tout en tension conte l'amour fou de deux filles pour leur mère Catherine : fantasque, possédée de démons,euphorique puis dépressive , entière , incontrôlable, déchirée et hantée par des fêlures irréparables , consécutives à son enfance , rejetée totalement par une mère danseuse , indifférente , qui ne voulait pas d'elle , qui l'abandonna enfant pendant plusieurs mois à l'hôpital Necker .......Ses filles aimantes et généreuses la protègeront avec une force fascinante, incroyable !!

Jalouse de son éblouissante beauté, la mère n'acceptera jamais aucune de ses faiblesses , ni ses excès.......
Catherine se vengera de toutes ces humiliations grâce à sa beauté ravageuse , son corps splendide et son génie de la danse : elle est souple , longiligne, gracieuse, maîtrise à la perfection les piqués et fouettés, les pirouettes, elle y excelle !
Las ! le mur de Berlin vient de tomber lorsque Elsa , 12 ans et Violaine10 ans voient leur mère s'effondrer elle aussi .
Plus violemment que d'ordinaire , elle ne résiste plus , explose de souffrance , jusqu'à se faire interner ........ses filles ont l'habitude , mais là .......
La construction étrange du livre , en emboîtements et retours en arrière successifs ajoute encore à l'émotion intense du lecteur !
Catherine est une héroïne indomptable qui épuisera maris , amants , amantes , elle se noie , se perd, s'abîme dans la fumée, le sexe, la drogue , les médicaments , ressasse , se lamente , hurle son mal au sein de scènes crues, épiques, cruelles , insensées, tout en s'agrippant de toutes ses forces à l'amour inconditionnel de ses deux filles !
Le milieu parisien snob, brillant , riche, ( auquel Antoine son deuxième mari appartient ) ne peut accepter qu'avec défiance cette ballerine prolétaire , au décalage social évident , à la langue soutenue , au français respectable, très souvent agrémentée de gros mots , d'argot de pouilleuse , dont elle ne pouvait s'empêcher de truffer ses phrases ! Une prolétaire pourtant habillée en Saint - Laurent ou Christian Dior !
Quelle trace laisse t- on ?
Que transmet - on de soi ? de quoi se souviendra t- on ? Oú la souffrance remontant à l'enfance peut - elle mener ?
Catherine ne veut pas faire subir à ses filles le "désert d'amour " qu'elle a traversé , elle fait pire avec ses excès en tous genres .
Mais ses filles l'aimeront toujours passionnément.Le récit hallucinant , à la plume érudite ou grossière , crue et acérée, émouvante, sulfureuse et lumineuse nous fait pénétrer dans la peau abîmée , éperdue de désirs contradictoires, fous, brûlée par la vie de Catherine , une héroïne insaisissable .......

Ce témoignage est un chant d'amour éblouissant , un cri de tendresse ineffable et puissant , un bel hommage qui rend sa dignité à une mère excessive en tout !!
Il faut que leur mére les ait beaucoup aimées pour que Violaine dessine un portrait aussi éperdu d'amour !
Fascinant ! Bouleversant !
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Une lecture inconfortable.
Lire le désarroi de cette petite narratrice confrontée à la maladie mentale de sa mère, assister à la déchéance, s'immiscer dans les failles des uns et des autres.
Un voyage en enfer, un sentiment de gâchis et d'impuissance.

Tout au long de ma lecture, j'ai pensé à la phrase de Stendhal « Un roman est comme un archet, la caisse du violon qui rend les sons, c'est l'âme du lecteur ». En l'occurrence ma caisse à moi a produit des sons discordants.
Rien à voir avec la qualité du texte, la beauté de l'écriture, non. Violaine Huisman a la plume sûre, la tournure élégante.
Plutôt une question de moment, de bagage aussi.
Ce sujet n'a pas pour moi l'excuse de l'exotisme.

Pas le bon archet pour mon violon, mais nul doute que la musique sera belle chez d'autres lecteurs…

Challenge Muli-défis 2018
Challenge Plumes féminines 2018
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Violaine Huisman est la narratrice de son roman. Elle est le second rôle dans cette histoire autobiographique où elle raconte sa mère, Catherine et le long cheminement qui l'a amené à sombrer petit à petit dans une maniaco-dépression jusqu'à l'enfermement en hôpital psychiatrique.
Le sujet pourrait paraitre grave mais l'auteure avec un rythme mené tambour battant emporte tout sur son passage, passant de scènes cocasses et drôles à des épisodes de vie tragiques sans trop d'états d'âme.
Le plus choquant n'est pas la façon dont elle et sa soeur ont eu à subir les maltraitances physiques ou psychologiques venant de leur mère malade, mais bien évidemment de la façon crue, exhibitionniste, vulgaire, obscène et glauque dont l'auteure étale devant nos yeux ébahis l'épopée du vagin de sa propre mère. Qui aurait l'idée perverse de se renseigner sur la vie sexuelle de sa propre mère et en plus de l'étaler aux yeux de n'importe quel quidam ?
C'est indigne.
Ce fait de plume est bien l'annoncement, résonnez trompettes, carillonnez cloches et tocsins, d'une société décadente qui a brisée toutes les barrières de la morale et qui élève, cultive, multiplie en son sein des spécimens dignes d'être les pires rebus de l'humanité, déchets d'immoralité, des succubes qui copulent avec l'éthique, la viole et la conchie. Notez que ce roman a reçu le prix « Marie-Claire du roman féminin » ainsi que le prix « Françoise Sagan », histoire de bien enfoncer le clou de l'ignoble débauche sur la croix de l'innocence martyrisée, les furies se congratulent.
Heureusement, il y a la dernière partie du roman de Violaine Huisman à laquelle il faut absolument arriver car on y trouve le Saint Graal. Toute la beauté de ce roman irradie à travers les mots de l'auteure. le titre prend son sens pleinement. On atteint l'extase, la métamorphose a lieu, le vilain petit canard s'est transformé en merveilleux cygne, Alléluia !
Si l'on ne fait cas de cette vilaine incartade littéraire du début, « fugitive parce que reine » est un roman très agréable à lire que je recommande, tantôt enivrant, tantôt croustillant, au final bouleversant.
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critiques presse (4)
Bibliobs
13 avril 2018
Violaine Huisman évoque sa mère maniaco-dépressive dans un premier roman à la fois autobiographique, beau et profond.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LaCroix
09 avril 2018
Dans ce premier livre bouleversant, Violaine Huisman décrit l’amour fou qui les liait sa sœur et elle à une mère fantasque et fragile.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LaLibreBelgique
15 février 2018
Une femme extravagante, excessive et déterminée. Une héroïne entre vice et sublime au regard amusé de ses filles.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LeMonde
26 janvier 2018
Avec « Fugitive parce que reine », bouleversant premier roman autobiographique, l’écrivaine rend un juste hommage à une femme excessive en tout.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (92) Voir plus Ajouter une citation
Même si tout n'est pas dit, il me semble que ce passage donne une juste idée du combat qui se trame dans ce très bel ouvrage de Violaine Huisman.

Jusqu'à son dernier message à son amant glissé dans ce livre qui disait en toutes lettres combien le désir culpabilisait la mère, dupait la femme et trahissait l'enfant. Et mère et salope, soumise et lascive, consentante et farouche, mamelle et matrice, et dépendante et dominée. Les mères avaient tout a perdre et maman avait tout perdu, au fur et à mesure, a commencer par elle.

Une fois qu'un homme s'est trouvé lui-même, il ne peut plus rien perdre dans le monde. Une fois qu'un être s'est compris lui-même, il peut comprendre tous les humains
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Elle est mariée depuis sept ans, elle est devenue femme, elle a gagné confiance en elle, elle s’est formée, elle a appris à découvrir ses qualités, ses compétences, ce pour quoi elle est douée et ce pour quoi elle l’est moins sans se sentir menacée d’abandon. Si elle demande à Paul s’il l’aimera toute la vie, si elle lui demande de jurer qu’ils resteront ensemble, ce n’est pas tant pour l’entendre lui promettre ce dont elle est maintenant à peu près convaincue mais pour se convaincre que c’est bien ce qu’elle souhaite elle, et qu’il ne la laissera pas partir, qu’il ne la laissera pas succomber à ses désirs de fugue, de folie, de fadaises.

[...]

Toute femme sent que, plus son pouvoir sur un homme est grand, le seul moyen de s’en aller, c’est de fuir…

[...]

Catherine vrille. Médée n’est pas folle, elle est bafouée, humiliée, trahie. Elle, une reine, on la traîne dans la boue. Médée n’est pas folle, elle se venge en prenant en otage ce qu’elle a de plus cher. Sa vie seule ne peut se mesurer à l’énormité de la trahison : sa vie à elle ne suffit pas, c’est au-dessus d’elle, il faut s’en prendre à l’humanité entière, à cette pourriture qu’est l’humanité, à l’infamie des hommes. Parce que les hommes sont infâmes, abjects. Les hommes sont des porcs qui ne pensent qu’avec leur queue, tous des gros dégueulasses, et elle en sait quelque chose, elle est la fille d’un de ces salopards. Médée n’est pas folle, elle est ce prodige qui avertit de la volonté des dieux. Et les dieux, pas toujours mais quand même parfois, sont là pour mettre le holà, pour dire là franchement, non, là c’est vraiment pousser le bouchon, là c’est plus possible, rien ne va plus. Non là rien ne va plus.

[...]

Sans cesse bafouée par la faiblesse de son sexe, ses vaines tentatives d’émancipation restaient irrémédiablement tributaires de son con. Jusqu’à son dernier message à son amant glissé dans ce livre qui disait en toutes lettres combien le désir culpabilisait la mère, dupait la femme et trahissait l’enfant. Et mère et salope, et soumise et lascive, et consentante et farouche, et mamelle et matrice, et dépendante et dominée. Les mères avaient tout à perdre et maman avait tout perdu, au fur et à mesure, à commencer par elle-même.
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Pauvre maman, elle pouvait tourner comme une toupie sur les phalanges de ses orteils sans jamais perdre l’équilibre mais elle ne pouvait pas mettre un pied devant l’autre sans se vautrer en permanence à la valse du quotidien.
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Mais l’extase ne saurait durer. Le propre du ravissement est de se manifester dans l’éphémère, au point culminant de l’effusion et de l’effervescence, au paroxysme d’un élan qui ne peut se maintenir en lévitation permanente, il faut bien atterrir, et dans la vie il y a des hauts et des bas, on ne peut pas tout le temps rester perché sur les cimes de l’orgasme.
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Maman était une force de la nature et elle avait une patience très limitée pour les jérémiades de gamines douillettes. Nos plaies, elle les désinfectait à l’alcool à 90°, le Mercurochrome apparemment était pour les enfants gâtés. Et puis il y avait l’éther, dans ce flacon d’un bleu céruléen comme la sphère vespérale. Cette couleur était la sienne, cette profondeur du bleu sombre où se perd le coup de poing lancé contre Dieu.
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Videos de Violaine Huisman (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Violaine Huisman
"Mon père était un homme d'une autre génération, aurait-on dit pour excuser sa misogynie ou son pédantisme, un homme dont les succès justifiaient l'arrogance, dont l'affabilité surprenait autant que la fureur, dont la tendresse excessive, baroque, totalement débridée, trahissait l'excentricité ou expliquait en partie l'attachement qu'il inspirait en dépit de ses abominables défauts. J'étais sa petite dernière, sa numéro huit, avait-il coutume de dire pour me présenter dans le grand monde. Dans l'intimité, il m'appelait son petit ange."  Dans "Les monuments de Paris", Violaine Huisman offre une plongée émouvante dans l'histoire de sa famille. Après avoir exploré le personnage de sa mère dans "Fugitive parce que reine", elle se tourne maintenant vers celui de son père, un mélange fascinant de philosophe et de businessman, reflétant l'ère des Trente Glorieuses. Mais au-delà du portrait de cet iconoclaste attachant, l'autrice nous entraîne dans une enquête familiale captivante autour de son grand-père, Georges Huisman. Haut fonctionnaire juif, il a joué un rôle crucial dans la création du Festival de Cannes en 1939, avant de subir la traque pendant la Seconde Guerre mondiale. À travers une écriture empreinte d'émotion, Violaine Huisman conjugue la mémoire et l'histoire pour faire revivre des destins oubliés, offrant ainsi un récit poignant et poignant.
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