Quand j'ai lu Colette, j'ai aimé sa langue très savante, sa puissance d'évocation, mais je la trouvais bien timide du point de vue érotique. Je me disais, bien avant de commencer à écrire, j'aimerais en dire plus qu'elle. Parce que les femmes n'arrivent pas à se libérer de l'érotisme, même celles qui écrivent.