Quelque chose m’a grandi dans le cœur (…). Quelque chose de dur, il ne s’agit ni de soupirs, ni de rires joyeux, ni de phrases souples et ingénieuses ; (…) Ce que je sens est lourd. Je ne puis flotter doucement à la surface, mêlée aux autres êtres. […] Car bientôt, à l’heure chaude de midi où les abeilles bourdonnent autour du chèvrefeuille, mon bien-aimé viendra. Il ne prononcera qu’une parole ; et je ne lui répondrai qu’un seul mot. Je lui ferai don de tout ce qui a grandi en moi.