Elle progressait si lentement qu'elle en dérangeait pas l'architecture de l'image dans le miroir, ne faisant qu'y ajouter un nouvel élément qui en douceur déplaçait et retouchait les autres en ayant l'air de leur demander courtoisement de leur faire de la place. Et les lettres sur la table, l'allée d'herbe et les tournesols qui l'avaient attendue dans le miroir s'ouvrirent et s'écartèrent pour l'accueillir parmi eux. (...) Aussitôt le miroir se mit à verser sur elle une lumière qui semblait la fixer ; qui, tel un acide, rongeait tout ce qui était inessentiel ou superficiel pour ne laisser que la vérité.
"La dame dans le miroir : réflexion"