La beauté de cette solitude si éloignée du monde, si libre et si protectrice, me fit honte de mes alarmes. Et pourtant, quoique la vie elle-même fût si belle, là-haut on perdait toute crainte de la mort. A vivre dans la nature, on en vient à comprendre de plus en plus combien la mort est une transition parfaitement naturelle qu'il faut accepter aussi naturellement que tout ce qui vient à vous : le sommeil, la nourriture, la splendeur des soleils couchants, la rosée et l'aurore.