W.C. Fields

Biographie :

William Claude Dukenfield, dit W. C. Fields, est un humoriste, scénariste et acteur américain.
Fils d'un marchand des quatre-saisons cockney originaire de Londres, il décide à l'âge de neuf ans, après une sortie au cirque, de devenir jongleur. Ayant quitté le domicile paternel à l'âge de 11 ans, après une violente dispute avec son père, il vit dans les terrains vagues et les granges de rapines et de chapardages. Ce paria précoce découvre ainsi deux de ses ennemis traditionnels les chiens, qui savent reconnaître d'emblée un vagabond, et les enfants, dont il envie secrètement la vie familiale.
C'est en 1893 qu'il débute enfin comme jongleur dans un parc d'attractions de Philadelphie, puis dans les académies de billard et suit en tournée des troupes de mélodrames à l'ancienne ou des spectacles de vaudeville. Après avoir fait le tour du monde et joué aux Folies-Bergère, il est engagé par le légendaire Florenz Ziegfeld, qui l'exhibe dans ses Fouies de 1915 à 1925. Il y donne, en les embellissant sans cesse, ses numéros de croquet, de golf, de billard et de pique-nique. Dés 1915, il apparaît dans des courts métrages, mais c'est en 1924 qu'il fit ses vrais débuts au cinéma. L'arrivée du parlant en 1930, avec la révélation de sa voix traînante, capable de mille variations de volume, et de ses exquises trouvailles verbales, trouve en lui un héros déjà complètement posé et imposé de mari fanfaron, généralement tyrannisé par la vie de famille. Parmi ses films : Une riche affaire (1934) la Parade du rire (1934), Mississippi (1935), Poppy (1936) Sans peur et sans reproches (1939) Passez muscade (1941) Mon petit poussin chéri (1940). Mort la nuit de Noël, dans un berceau géant où il agonisait depuis des semaines, il laisse le souvenir d'un révolté surréel, d'un pamphlétaire subversif et d'un cynique impénitent.