Celui à qui on demande conseil fait bien de découvrir d'abord l'opinion de celui qui l'interroge. Personne n'est si facilement convaincu par une intelligence plus grande, et bien peu demanderaient conseil si c'était avec l'intention de suivre un conseil étranger. C'est au contraire sa propre décision, déjà prise dans le silence, qu'on veut encore une fois reconnaître, par son envers pour ainsi dire, sous les espèces du "conseil" de l'autre.