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Critiques de Wanda Hagedorn (7)
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Pas de retour en ostalgie

Avant toute chose je remercie Babelio et les éditions Steinkis pour cet envoi.

Pendant plus de 230 pages l'auteur nous raconte des bribes de souvenirs de sa vie qui a commencé en Pologne dans les années 60, le tout étant assez brouillon et très décousu.

J'ai malheureusement trouvé que cette bande dessinée était bourrées de défauts : le plus important étant le manque cruel d'émotions, les faits sont tous racontés avec platitude, que ce soit des faits anecdotiques, des souvenirs d'enfance ou d'adolescence ou même des événements douloureux voire traumatisants.

Je n'ai ressenti ni humour, ni chagrin, ni nostalgie dans ces pages, on assiste à une succession de souvenirs, certains assez communs, d'autres plus originaux, mais dénués de sentiments.

Autre défaut qui m'a gêné, le fait que cette famille semble tout à fait normale pendant plus de la moitié de l'album et soudain, l'auteur nous révèle des faits extrêmement lourds, des secrets de famille qui surgissent d'un coup, comme des cheveux sur la soupe et qui ne collent pas du tout avec l'ambiance précédemment décrite.

De plus ces faits parfois odieux sont justes énoncés (du style : ma soeur a subi des attouchements de la part de X et Y) mais l'auteur n'en parle plus du tout ensuite, comme si, hop, on passe à autre chose.

Les conditions de vie en Pologne paraissent étranges pour ceux qui ne connaissent pas bien les conditions politiques et sociales de ce pays à cette époque, mais là encore, rien n'est expliqué. Pourquoi par exemple l'auteur et sa famille habitent-ils dans la maison d'une allemande qui est contrainte de les héberger ?

Une petite explication politique aurait été intéressante et cela aurait été cohérent avec le fait que c'est l'auteur une fois adulte qui nous raconte sa vie, et non la petite fille qu'elle était à l'époque.

Les dessins ne m'ont pas plu mais le parti pris de choisir des couleurs sombres et ternes est en adéquation avec l'ambiance de la Pologne des années 60 et plus.

J'ai eu du mal à aller au bout de cet album assez conséquent car je m'y suis malheureusement ennuyée.
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Pas de retour en ostalgie

Rien d'exceptionnel dans ce parcours de vie, si ce n'est la première partie avec une vue sur la Pologne au début des années soixante. On y découvre la vie quotidienne à cette époque, à Szczecin (ville située près de la frontière germano-polonaise) avec les restrictions, la bigoterie ambiante, la propagande, les logements partagés.



Une enfance pas heureuse entre une mère sans tendresse et un père plutôt violent ou toujours en colère (l'éducation à l'époque était sévère et douloureuse). Pas d'amour non plus entre les parents. La seule consolation de l'auteure réside dans le lien qui l'unit à ses trois sœurs et avec qui elle partage les quatre cents coups.



Plus tard, au début de l'adolescence dans autre ville, suite à un déménagement, les quatre filles découvrent leur corps et le plaisir. Moins drôle, elles découvrent aussi la maladie d'Alzheimer chez leur grand-mère. Pour l'auteure, Wanda Hagedorn, c'est un drame, car c'est son seul refuge, la seule personne qui l'écoute, partage ses lectures et son affection.



Au moment du lycée, et sans doute pour l'éloigner de ses sœurs et pour ne pas être confronté à sa rébellion d'adolescente, son père l'envoie poursuivre ses études près de Varsovie, chez un membre de sa famille. La cohabitation se passera mal...



On y parle aussi de l'éducation des enfants, qui est plutôt synonyme de dressage, de la condition féminine, de lectures (beaucoup)... Tout cela bien sûr à transposer dans le contexte historique.



Bref, une histoire qui en vaut une autre et qui est un exutoire pour l'auteure. En écrivant, elle a pu se libérer de tous ces non-dits, de toutes ces apparences qu'il faut maintenir face aux autres, de sa haine du père et de sa tendresse pour la mère.



Je ne me plais pas dans ce genre de lecture. C'est de ma faute, j'ai mal interprété la quatrième de couverture et ne me suis focalisée que sur les mots "la Pologne des années 1960". En fait, on a n'y apprend que très peu de choses sur cette époque... Le reste est trop familial, trop personnel, trop froid.



Quant aux dessins, c'est une bande dessinée j'ai oublié de le préciser, j'en ai aimé le trait, la simplicité et en même temps le foisonnement des détails, les couleurs (sombres au moment des restrictions). Et si j'ai lu cette histoire jusqu'au bout, c'est avant tout grâce aux dessins. Alors, je remercie Jacek Fras d'avoir si bien saupoudré ce récit de petites touches d'humanité, de fantaisie, de rigueur aussi.



Cette lecture m'a été offerte par Babelio et les éditions Steinkis que je remercie.


Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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Pas de retour en ostalgie

Dans ce roman graphique autobiographique, l’auteur, Wanda Hagedorn, nous conte sa jeunesse dans la Pologne communiste des années 60. Un récit touchant où elle livre ses souvenirs et fait entrer le lecteur dans l’intimité de sa famille, loin d’être idéale : une mère distante, un père macho narcissique et violent, une grand-mère atteinte de la maladie d’Alzheimer… Heureusement, Wanda se raccroche à sa relation avec ses trois jeunes sœurs, avec lesquelles elle va grandir et apprendre la vie.

En accompagnant la jeune Wanda sur le chemin de sa jeunesse, le lecteur passe par de nombreuses émotions : sourire, stupéfaction, tristesse… renforcées par le superbe dessin réaliste de Jacek Fras. Le choix des couleurs que fait le dessinateur n’est d’ailleurs pas anodin. Les teintes brunes et sombres majoritairement utilisées dans l’album retranscrivent parfaitement l’ambiance morose et obscure de la Pologne communiste.

Certains lecteurs pensaient retrouver dans cet album un portrait de la Pologne des années 60. Ce n’est pas le cas. « Pas de retour en ostalgie » est avant tout le récit d’une enfance. Certes, l’auteur nous parle de l’époque communiste particulièrement difficile à vivre pour les Polonais et on voit bien à traverses les épisodes qu’elle décrit, que la situation a des conséquences sur la vie de Wanda et de sa famille mais ce n’est pas le sujet principal du récit pour autant.

J’ai aimé ce récit tendre et dur à la fois qui nous laisse entrevoir une tranche de la vie de l’auteur. Avec cet album, elle opère un retour aux racines très personnel, peut-être nécessaire pour cette femme qui a fait le choix de partir vivre en Australie, à des milliers de kilomètres de sa terre natale et de son histoire.

Merci à Babelio et aux éditions Steinkis pour l’envoi de cet album dans le cadre de l’opération Masse Critique.

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Pas de retour en ostalgie

J'ai été très sensible à l'histoire racontée dans "Pas de retour en ostalgie". Avec son regard d'adulte, l'autrice revient sur les épisodes marquants de son enfance.

Le dessin est attachant et les tons choisis ternes et tristes, bien en phase avec l'idée que l'on peut se faire de l'atmosphère de l'époque des années 60 - 70 en Pologne.

Ici, ce n'est pas un portrait de la Pologne que l'on lit. Ici, c'est la petite histoire qui est racontée, celle de Wanda, de ses trois soeurs, de sa grand-mère, si aimante et attachante, de sa mère distante et spectatrice de la situation, et de son père, pervers narcissique, dont on sait dès le départ que ce n'est pas une partie simple à traiter.

Certains épisodes sont douloureux à lire et regarder, d'autres drôles, certains émouvants. L'enfance et l'adolescence racontées restent assez pesantes et marquées par des relations compliquées avec des adultes peu préoccupés par le bien-être de leur progéniture. La solidarité entre les quatre soeurs est belle. On se demande comment ces quatre soeurs vivent avec tout cela aujourd'hui, comment elles ont évolué.

Au regard de ce que produit l'autrice aujourd'hui, on imagine qu'elle a réussi à se construire malgré ces blessures.

Une plongée passionnante dans une époque, dans une vie.

A découvrir.
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Pas de retour en ostalgie

Une œuvre autobiographique très dure, qui raconte une enfance et une adolescence qui se sont déroulées dans un contexte politique et familial assez terribles. On est forcément touché par ce témoignage mais je suis néanmoins restée sur ma faim : on aimerait en savoir plus sur la vie de Wanda et ses sœurs aujourd'hui. Il y a un sentiment d'inachevé et le rythme de l'histoire est un peu difficile à suivre.
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Pas de retour en ostalgie

Aucun raccourci n’est pris et rien n’est pesant dans ce livre qui constitue un témoignage unique, original et absolument nécessaire.
Lien : http://www.bodoi.info/pas-de..
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Pas de retour en ostalgie

Une description approfondie de ce qu'était une enfance dans la Pologne communiste, malheureusement entachée de lourdeurs narratives et par un tempo cahoteux.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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