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4.2/5 (sur 15 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Martins Ferry, Ohio , le 01/03/1837
Mort(e) à : New York , le 11/05/1920
Biographie :

William Dean Howells est un écrivain réaliste et critique littéraire américain.

Son premier roman, "Their Wedding Journey", paraît en 1872, mais sa réputation de romancier ne prend son essor qu'en 1882 avec la parution de "A Modern Instance" qui décrit la lente dissolution d'un mariage. Après cette date, la veine réaliste de sa production romanesque, associée au courant de pensée du catholicisme social et influencée par les récits d'Honoré de Balzac et de Léon Tolstoï, devient plus nette et illustre les tares, les maux et les contradictions idéologiques de la société américaine de son temps, notamment dans "La Fortune de Silas Lapham" ("The Rise of Silas Lapham", 1885), critique impitoyable du capitalisme par l'ascension sociale fulgurante d'un jeune arriviste, et dans "Été indien" ("Indian Summer", 1886), illustration de l'indolence et la fuite en avant d'un journaliste dans la quarantaine de l'Indiana, nommé Theodore Colville, symbole de la peur de l'engagement et du sens des responsabilités d'une partie des intellectuels américains. Les romans de Howells décrivent le quotidien des classes moyennes, les prétentions de la haute bourgeoisie et les mutations sociales de l'Amérique de la fin du XIXe siècle. Son écriture, toujours sobre, cherche à donner une image de la réalité sociale en la décrivant de la façon la plus fidèle possible, sans recours à des métaphores et sans tomber dans le sentimentalisme ou la sensiblerie.

Critique littéraire influent, il a un rôle majeur par ses articles et ses essais dans la diffusion du réalisme européen aux États-Unis. Il a aussi favorisé la traduction des œuvres de Zola, Tolstoï et Henrik Ibsen en particulier. Il encourage aussi de nombreux jeunes romanciers américains, dont Stephen Crane, Frank Norris et l'afro-américain Paul Laurence Dunbar, mais également rédige également des critiques élogieuses sur la poétesse Emily Dickinson. Poète lui-même, il publie un gros recueil de poésie sous le titre "Stops of Various Quills" en 1895. Dans un tout autre registre, il signe "The Flight of Pony Baker", un ouvrage de littérature d'enfance et de jeunesse en 1902.

Il est l'un des sept membres fondateurs de l'Académie américaine des arts et des lettres à sa fondation en 1904.
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Bibliographie de William Dean Howells   (14)Voir plus

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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Le frère de Minver descendit du sommet de la bibliothèque basse une petite toile, qu’il examina d’abord au recto puis tourna et contempla au verso avec le même sourire rêveur. « Je ne vois pas comment ceci est arrivé là », dit-il, d’un air absent.
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Elle montra alors qu’elle en était fière, bien qu’elle l’eût appelé idiot. « As-tu raconté », demanda-t-elle à son mari, « à quel point ta mémoire a singulièrement varié au sujet du thème de la peinture également ? »
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William Dean Howells
Les gens naissent et se marient,
puis vivent et meurent dans une folle agitation,
dont il est étonnant
qu'elle ne leur fasse pas perdre la raison.
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- "Je pense, dit Irène en retournant à la question des livres, que nous ferons bien d'avoir les oeuvres de Walter Scott.
- Assurément.
- Une de mes compagnes raffolait de Walter Scott elle l'avait sans cesse dans la bouche, et elle prétendait que c'était un grand homme ! ..."
Irène faisait une jolie petite moue dédaigneuse. "Pourtant, ajouta-elle, il n'était pas Américain, n'est-ce pas ?"
- Non, répondit Corey, il était Écossais, je crois..."
Irène passa sur son front sa main gantée.
- "Je le confonds toujours avec Cooper !... Enfin il faudra que papa ait tout cela ; quand on a une bibliothèque, c'est pour y mettre des livres. Pen dit que c'est absurde d'en avoir une. Mais papa ne voit que par les yeux de son architecte, quoique tout d'abord il ne voulût pas l'écouter !... Je ne comprends pas comment on peut distinguer les uns des autres tous ces écrivains, les poètes, les romanciers, les historiens... Moi je m'embrouille dans leurs noms. Papa les achètera bien tous, si nous le lui disons... Mais, voilà, ... je ne sais pas comment me les rappeler..." (p. 118)
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Il est bon de dire qu'à Boston un "simple dîner de famille" peut avoir pour les non-initiés toutes les apparences et toutes les proportions d'un grand dîner, car rien n'est plus traître que la parenté qui existe, à un degré quelconque, entre presque tous les membres de la société de cette ville. Le malheureux étranger égaré sans fil conducteur au milieu de ce dédale apprend bientôt, à ses dépens, à se méfier d'un "cousinage" illimité qui devient pour lui une source de terreur en même temps que d'admiration. Il trébuche à chaque fois contre quelque ramification de cet arbre aux branches nombreuses, au milieu desquelles il se sent tout à la fois isolé et enchevêtré. Toute sécurité de commentaires et de réflexions sur son prochain lui est enlevé, et il n'est jamais plus en péril que lorsqu'il entend un Bostonien en tourner un autre en ridicule. Qu'il se garde bien alors de se joindre à ces critiques, quelques justes qu'elles paraissent, car il y a neuf chances sur dix pour que celui qui en est l'objet soit cousin au premier degré, au second tout au plus, du censeur. Ces parentés latentes, ignorées, indéfinies, mettent à tout instant un piège sous vos pas, dans une société où les Middlesex ont épousé des Essex et produit des Suffolk pendant deux cent cinquante ans. (Chapitre XIII, p. 180)
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Il fréquentait beaucoup les ateliers d'artistes et, une affinité rétrospective avec l'art aidant ainsi que cette humaine compassion pour le sacrifice qui va toujours de pair, il entretenait les meilleurs rapports avec des sculpteurs et des peintres qui ne nourrissaient pas les uns envers les autres les sentiments les plus amicaux.
(p. 126)
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Les voyages caractérisent, entre autres, l’œuvre de William Dean Howells, auteur américain majeur aussi prolifique que peu traduit en français. Ses nouvelles ou ses romans dépeignent fréquemment des exilés ou des voyageurs ; comme il le relève et comme le montre également l’œuvre, entre autres, de Henry James, cette entreprise revêtait à son époque quasiment un caractère national. Plus exotiques ou inhabituels peuvent nous paraître aujourd'hui ses récits de voyage, les seuls dans lesquels j'aie lu une description de… Monaco, ou ses histoires locales qui décrivent longuement son Ohio natal.
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Every loyal American who went abroad during the first years of our great war felt bound to make himself some excuse for turning his back on his country in the hour of her trouble.
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I had already left it at the florist’s, and that whole passage of experience which was so vividly and circumstantially stamped in my memory that I related it four or five times over, and would have made oath to every detail of it, was pure invention, or, rather, it was something less positive: the reflex of the first half of my horse-car experience, when I really did put the picture in the corner next me, and did keep my hand on it.
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« Très étrange », commençai-je au moment même où la porte s’ouvrit. Mrs Minver entra et on me présenta. Elle me donna la main distraitement en disant à son mari : « As-tu encore raconté cette histoire de peinture ? » Il la tenait toujours. « Idiot ! »
C’était une fort belle femme, cependant pleine d’entrain, de joie et de bon sens.
« C’est une des plus curieuses anomalies de la mémoire que j’aie jamais entendue, Mrs Minver », dis-je.
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