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4.21/5 (sur 205 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Mobile, Alabama , le 18/09/1893
Mort(e) à : La Nouvelle-Orléans , le 15/05/1954
Biographie :

William March, de son vrai nom William Edward Campbell, est un écrivain américain.

Il fait ses études de droits à l'Université de l'Alabama avant de s'installer à New York en 1916. Le 5 juin 1917 s’ouvre la conscription américaine qui marque l’entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale. William, alors âgé de vingt-trois ans, s’engage - comme des millions d’Américains ce jour-là. La Compagnie F de l’US Marine Corps, à laquelle il est affecté, aborde les côtes françaises à la fin du mois de février 1918 et traverse la France pour rejoindre la ligne de front à quelques kilomètres de Verdun, où la guerre s’est enlisée dans les tranchées. Le 6 juin 1918 a lieu la première grande offensive à laquelle participent les troupes américaines : la tristement célèbre bataille du bois de Belleau, qui détient le record du nombre de soldats américains tués en une seule bataille. Blessé, William Campbell est évacué vers l’arrière. Soixante pour cent des effectifs de sa compagnie connaissent le même sort ou sont tués au cours de ces combats.

À son retour au front, il participe aux batailles de Soissons, Saint-Mihiel, Blanc Mont jusqu’à ce que l’armistice entraîne sa compagnie dans la marche vers le Rhin. Promu rapidement au grade de caporal, puis de sergent, il reçoit la croix de guerre, la Distinguished Service Cross et la Navy Cross. De tous les auteurs américains qui écriront sur la Première Guerre mondiale, William March est le plus décoré et celui qui eut la plus longue expérience du conflit. Il revient aux États-Unis avec la réputation d’être un combattant qui restait en toutes circonstances étranger à la peur.

William Campbell commence à écrire dans le courant des années 1920, mais il attend 1928 pour proposer des nouvelles aux journaux sous trois pseudonymes différents. Le premier de ses textes à avoir était accepté se trouvait être signé du pseudonyme "William March" - c'est donc ce nom de plume que l'auteur conservera toute sa carrière durant.
La rédaction de "Compagnie K" fut une œuvre de grande ampleur, que l'auteur débute dès le milieu des années 1920. C’est en janvier 1933 que "Compagnie K" voit le jour, remportant aussitôt un réel succès critique et public.
Après "Compagnie K", William March publie encore neuf livres, puisant notamment son inspiration dans son enfance et sa jeunesse dans le Sud, dont "Graine de potence" ("The Bad Seed", 1954).
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Source : gallmeister.fr
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Citations et extraits (66) Voir plus Ajouter une citation
Les soldats sont pas censés réfléchir. Le principe, c'est que, s'ils pouvaient réfléchir, ils seraient pas soldats. Les soldats sont censés obéir, et laisser leurs supérieurs se charger de réfléchir.
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Tout ce en quoi on m'a appris à croire sur la miséricorde, la justice et la vertu est un mensonge, je me disais.. Mais le plus gros mensonge de tous, c'est la phrase « Dieu est amour ». C'est vraiment le mensonge le plus terrible que l'homme ait jamais conçu.
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A mon avis, un des hommes devrait avoir une fusée volante dans la main droite. Comme ça, quand les mitrailleurs ouvriront le feu, il pourra tenir la fusée entre le pouce et l'index et attendre qu'il y ait une balle qui passe par là pour l'allumer. C'est là que la fusée part, elle atterrit de l'autre côté des lignes allemandes, où le Kaiser est justement en train d'épingler des croix de fer sur tout un régiment. Pile au moment où le fusée redescend, voilà le Kaiser qui se baisse et la pointe brûlante du projectile se plante en plein dans son derrière militaire. Il fait un bond en avant et il se frotte le train en pensant qu'on vient de lui flanquer un coup de botte et que c'est la mutinerie. Sa Majesté impériale prend peur et se met aussitôt à courir en direction de nos lignes. Sur ce, toute l'armée allemande forme les rangs derrière le Kaiser en cherchant à lui expliquer ce qui est arrivé, mais il ne veut rien entendre : il court tout ce qu'il peut, tant et si bien qu'il finit par atteindre la Marne, il essaie de sauter, mais il se rate et il se noie. Alors l'armée allemande tout entière, par politesse, saute derrière lui et se noie aussi, et la guerre est finie et on rentre tous aux États-Unis.
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Si t'arrêtes pas de te suicider tout de suite, je te tue aussi certain que deux et deux font quatre ! Il a crié.
Aussitôt, Fallon est devenu blême et il s'est mis à pleurnicher. Il a sauté dans la tranchée, il s'est jeté à genoux.
Non ! Il a dit. Me tuez pas, je vous en supplie...
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C'est de la guerre qu'ils parlent, et de comment c'est les nantis qui l'ont causée uniquement pour protéger leurs propres intérêts. Que l'idéalisme ou l'amour de la patrie puissent avoir un rapport avec la guerre, ça les fait rire. La guerre, pour eux, c'est brutal et dégradant, et les imbéciles qui se battent sont des pions destinés à servir les intérêts des autres.
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Mais le plus gros mensonge de tous, c'est la phrase" Dieu est amour". C'est vraiment le mensonge le plus terrible que l'homme ait jamais conçu.
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Cher Madame,
Votre fils Francis est mort au bois de Belleau pour rien. Vous serez contente d'apprendre qu'au moment de sa mort, il grouillait de vermine et était affaibli par la diarrhée. Ses pieds étaient enflés et pourris, ils puaient. Il vivait comme un animal qui a peur, rongé par le froid et la faim. Puis, le 6 juin, une bille de shrapnel l'a frappé et il est mort lentement dans d'atroces souffrances. Vous ne croirez jamais qu'il a pu vivre encore trois heures, mais c'est pourtant ce qu'il a fait. Il a vécu trois heures entières à hurler et à jurer tour à tour. Vous comprenez, il n'avait rien à quoi se raccrocher : depuis longtemps, il avait compris que toutes ces choses auxquelles, vous, sa mère, lui aviez appris à croire, sous les mots honneur, courage et patriotisme, n'étaient que des mensonges...
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S'il faut que j'écoute encore une fois cet aumônier demander à Dieu qu'il épargne tous les Galaad américains et qu'il anéantisse leurs ennemis impies, je vais me lever et lui dire : "Comment tu le sais ? D'où tu tiens tous ces tuyaux ?..." S'il refait le coup, je vais lui demander s'il ne sait pas que les Allemands eux aussi ils prient. "On va essayer d'être un peu logique, là, que je vais lui dire. On va se choisir des dieux différents pour pouvoir prier chacun le sien. C'est idiot, non, que des deux côtés on prie le même !..."
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J'aimerais que les types qui parlent de la noblesse et de la camaraderie de la guerre puissent assister à quelques conseils de guerre. Ils changeraient vite d'avis, parce que la guerre est aussi infecte que la soupe de l'hospice et aussi mesquine que les ragots d'une vieille fille.
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Al de Castro et moi, on était accroupis dans un trou d'obus, excités, à regarder les artilleurs allemands en train de détruire Marigny. Un chien choqué par les explosions d'obus était recroquevillé contre le lavoir public. Il avait la queue repliée entre les pattes et les poils du dos hérissés et raides. Ses yeux pleuraient et sa gueule bavait. De temps en temps, il se mettait à vriller sur lui-même à toute vitesse en essayant de se mordre la queue ; et puis il s'arrêtait, exténué, et il cherchait à happer l'air faiblement d'un côté ou de l'autre ; ou alors, certaines fois, il jetait son museau vers le ciel et ses mâchoires s'ouvraient tout grand, mais le son de sa voix se perdait dans le bruit du pilonnage.
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