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Critiques de William Olivier Desmond (158)
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Cellulaire

Un coup de téléphone, un signal, et c'est le monde entier qui sombre dans la folie. Clay est un auteur de comics en déplacement professionnel à Boston quand il se retrouve soudainement au milieu de l'anarchie totale. La cause ? un objet que tout le monde utilise quotidiennement et qui ne nous quitte jamais. Au fil de rencontres et des péripéties, notre héros va apprendre plus sur ce mystérieux phénomène et l'évolution surprenante de ceux qu'on appelle désormais les "phoniste", ceux qui ont été zombifiés par leur smartphone.

On retrouve dans ce roman, un Stephen King en forme qui va nous faire traverser des flots d'émotions variés et intenses. Son pour instaurer une tension autour des évènements du récits est exceptionnel. On se retrouve avec les mains moites, à tourner rapidement les pages afin de savoir si nos personnages vont s'en sortir ou mourir de façon atroce.

Seul petit reproche, le livre fini sur un énorme point d'interrogation, ce qui nous laisse un sentiment d'inaccompli en le finissant . Mais pour autant, je conseille fortement la lecture de ce roman qui se lit assez rapidement (finis en quatre jours pour ma part) et qui vous éloignera de votre cellulaire (on ne sait jamais).
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L'encombrant

William Olivier Desmond n'a pas publié beaucoup de romans mais il est célèbre pour ses traductions. Il a notamment traduit une vingtaine de romans de Stephen King.

J'étais intriguée par ce court thriller d'un auteur méconnu.



Nous y suivons Eric Beaulieu, un brocanteur et dealer de hash, qui, un soir, découvre que son père vient de se suicider.

Le même soir, il se fait braquer dans son camion et tue accidentellement son agresseur. Il se retrouve avec le cadavre sur le dos ainsi qu'une grosse quantité de drogue à planquer.



Avec beaucoup d'humour, l'auteur nous conte les mésaventures de cet homme assez ordinaire, petit bandit à moitié repenti. Il est assez cocasse de le voir tenter en vain de se débarrasser du corps.

Le personnage est assez sympathique mais cela ne m'a pas suffi.

J'ai trouvé l'intrigue originale mais trop abracadabrantesque. L'écriture ne m'a pas enchanté, il n'y a pas beaucoup de suspens, la fin est décevante.



Malgré une idée de départ prometteuse et une bonne dose d'humour, ce thriller n'a pas tenu toutes ses promesses, c'est dommage.
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Cellulaire

Injuste d'utiliser des phrases telles que "pas le meilleur de SK" dans une critique, tant ce dernier caractérise à lui seul ce que le suspens à la psychologie peuvent apporter à la littérature.



Fervent amateur, donc, je sors néanmoins un peu déçu de Cellulaire. Livre de zombie à défaut d'être film, Cellulaire porte quelques réflexions et images fascinantes autour de ces êtres détruits qu'ils appellent les "siphonés". On reste bouche-bée devant la créativité avec laquelle SK se libère des représentations surannées de zombies pour faire une histoire bien plus complexe, ou l'informatique semble tutoyer la sorcellerie (et la Télékinésie de Carrie). On est cependant un peu déçu ou lassé par les innombrables descriptions gores qui tapissent le romain tout comme par un dénouement, annoncé via des ficelles un peu grosses, dont on ne peut s'empêcher de penser qu'il est un peu facile.



Après, ça reste Stephen King : vous êtes dans le Maine, vous ouvrez la première page du livre, et votre vie sociale et/ou votre sommeil prennent un sacré coup pour 48 ou 72h.
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Dôme - Intégrale

Stephen King affirme qu'il a abandonné ce livre en cours de route et qu'il a fallu beaucoup de temps pour qu'il s'y remette. Il a bien fait de ne pas baisser les bras, car Dôme est une belle réussite, un livre qu'on ne peut pas poser avant la fin malgré sa longueur (qui a fait diviser l'édition française en deux tomes).

L'histoire commence, comme souvent, dans une paisible petite ville du Maine sans histoires, Chester's Mill, qui en un instant, sans avertissement ni explications, se retrouve coupée du reste du monde par une barrière invisible. Militaires et scientifiques s'avouent impuissants à comprendre le "Dôme", et tout autant à l'ouvrir ou le détruire pour libérer la ville. Les habitants retiennent leur souffle en attendant une solution...

Enfin, pas tous : James "Big Jim" Rennie, conseiller municipal corrompu et vendeur de voitures d'occasion aux allures de Donald Trump, voit là une occasion en or de tenir la ville sous sa coupe. Car Big Jim a de l'argent, beaucoup d'argent mal acquis grâce à ses voitures d'occasion, mais surtout grâce au laboratoire de drogue secret qu'il dissimule derrière la radio chrétienne WCIK et le pasteur fanatisé Lester Coggins. Mais ce qui intéresse Big Jim, c'est le pouvoir, et voir que plus personne ne peut entrer dans "sa" ville ni en sortir lui donne l'idée d'y exercer le pouvoir absolu.

Dôme met en lumière la rapidité avec laquelle Big Jim met la main sur Chester's Mill. Il s'empare facilement de la police, envahie par des nouvelles recrues qui sont pour la plupart des losers désireux de prendre leur revanche sur les "injustices" que la vie leur a faites, et utilise les petits secrets des uns et des autres pour les faire taire, à commencer par les autres conseillers municipaux, trop lâches pour le contester ou trop affaiblis par les médicaments et la situation, qui sont donc ravis de le laisser tout gérer. Et il gère, avec cette stratégie particulière que les spécialistes des dictatures reconnaîtront : semer la peur et le chaos pour se présenter ensuite comme la seule alternative.

Les adversaires de Big Jim existent, en premier lieu l'ancien officier Dale "Barbie" Barbara, doté d'un sens aigu de la justice mais qui traîne la culpabilité d'exactions commises en Irak, cause de sa démission de l'armée. Lors de l'apparition du Dôme, cependant, Barbie est réintégré d'office avec le grade de colonel, et chargé de prendre la direction des opérations à l'intérieur de la ville. Direction qu'il ne pourra jamais prendre, car sa nomination fait de lui le bouc émissaire tout désigné pour Big Jim, d'abord parce qu'il représente le gouvernement et ses "élites" avec toutes les théories du complot qui vont avec, ensuite parce que Big Jim a un compte personnel à régler avec Barbie à travers son fils Junior, le fils à papa qui se croit tout permis mais ne sait pas qu'il a déjà perdu face à la tumeur qui lui ronge le cerveau.

Très vite, la ville se divise en deux entre "la loi et l'ordre" de Big Jim et la résistance dont Barbie devient le symbole malgré lui, et chaque tentative ratée de l'armée pour détruire le Dôme renforce encore plus les premiers dans leurs convictions que le monde entier est contre eux. Les seconds, pour leur part, ont avant tout pour objectif de survivre, et comprennent vite que le seul espoir, alors que la situation dégénère un peu plus chaque jour, est de trouver l'origine exacte du Dôme pour le faire disparaître.

Avec un seul phénomène paranormal (mais d'envergure), le roman est avant tout un excellent thriller psychologique, où on regarde les côtés les plus sombres de la nature humaine remonter à la surface et transformer en enfer une petite ville "paisible" dès qu'un événement choquant fait voler les apparences en éclats. Il est aussi beaucoup question de la facilité avec laquelle le totalitarisme peut s'ancrer dans le pays des "défenseurs de la liberté" (et le contexte politique actuel en rend la lecture encore plus intéressante). Mais au-delà de tout cela, c'est une analyse de l'origine du mal qui a lieu sous le Dôme et aussi en-dehors : on a beau dire que "les méchants, c'est pas nous", il est facile de faire le mal en se persuadant qu'on aide les gens malgré eux, ou en ne sachant pas (voire en ignorant délibérément) qu'ils peuvent souffrir.
Lien : https://clairebillaud.blogsp..
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Cellulaire

Sortie en 2006 ce livre m'a franchement déçu. Jusqu’à la fin j'ai tenu mais je n'ai pas réussi à trouver de la nouveauté ou un élément qui me surprenne. Ecrire 400 pages sur une simple impulsion sans avoir aucune explication en laissant le lecteur sur sa fin... voila un roman qui aurai pu être écrit en 50 pages. Personnages inexistants et scénario ennuyeux.
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Cellulaire

j'ai du mal à accrocher pour l'instant ; je continue un peu pour voir !
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Cellulaire

J'ai lu des critiques qui déplorent le coté abracadabrantesque de l'histoire.

C’est vrai, avec le recul, que le scénario est plutôt dingue. Mais c’est tellement bien raconté que l’on plonge dans cette aventure cauchemardesque en y croyant dur comme fer !

Je me suis fait avoir par le roi Stephen, pour mon plus grand plaisir.

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Cellulaire

Un King au mieux de sa forme. Je me suis délecté au fur et à mesure de l'avancée de ma lecture et j'ai rencontré beaucoup de difficultés à lâcher le livre. C'est avec ce type d'histoire où j'aurais tendance à reconnaître facilement son génie : nous tenir en haleine via un fil conducteur et forcément, à la fin du livre, nous apprenons ce qui doit être appris. Bref, rien de négatif à dire au sujet de chef d'oeuvre et je regrette que l'ensemble des livres de monsieur King ne soit pas de la même valeur.
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Cellulaire

MON 1ER KING : et mon 1er livre sur le thème de l'horreur, j'aurais pu me croire dans résidentevil avec tous ces zombies. J'ai préféré la 1ère partie, et j'ai aimé la fin ouverte qui aurait pu donner un second tome
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Cellulaire

Bien écrit comme toujours mais aussitôt lu aussitôt oublié! C'est à ce moment que j'ai commencé à cesser de lire les romans de King. Les anciens étaient géniaux. Les récents? Bof...
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Cellulaire

On croit s’installer tranquillement dans son fauteuil en se disant que l’on va tout aussi tranquillement entrer dans cette histoire… et là, c’est le drame. L’apocalypse est déclenchée au bout d’une demi-page à peine.

Ce choc déstabilise. Le maître ne nous avait pas habitués à cela. D’ordinaire, il prend un peu plus de temps pour installer son histoire et ses personnages. Ici, tout va très vite. Le monde devient fou, zombifié par le téléphone portable, et bascule aux enfers en quelques lignes seulement.



Clay entame alors un périple pour retrouver son fils. Sur sa route, il croisera des rescapés à ce que l’on appelle désormais l’impulsion et ils tenteront de comprendre ce qui arrive.



Véritable hommage aux histoires de zombies comme les affectionne George Romero, Cellulaire dénonce l’utilisation toujours plus abusive des téléphones portables, voire des nouvelles technologies toujours plus connectées.



Une fois n’est pas coutume, le constat est violent et sans concession. King va jusqu’à présenter l’être humain comme un ordinateur dont la seule ligne de code permettant de le remettre en marche est la haine dont il fait preuve envers son prochain. Cette haine se déclenche via ce portable, instrument de mort par excellence, et les victimes n’ont d’autre but désormais que celui de dévorer ceux qui ont réchappé au signal.



L’ambiance post apocalyptique est très bien retranscrite, nous faisant vivre un Mad Max horrifique souvent angoissant. Puisque l’histoire démarre tout de suite, nous apprenons à connaître les personnages au fil des pages, en fonction de ce qu’ils vivent et cela tend à renforcer un récit déjà très dur par les constats qu’il dresse.



Bon, en ce qui me concerne et sans véritable surprise, ce fut un régal !
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Cellulaire

J'ai lu ce livre quand tout le monde commençait vraiment à avoir un téléphone portable et à en devenir dépendant. Du coup je me suis plongée très facilement dans l'univers de ce livre !
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Cellulaire

Si ce livre débute bien et que l'idée des celluraires qui rendent zombie est très bonne. On ne peut pas dire que Stephen King l'a très bien développée. Le roman est excellent jusqu'au milieu où l'histoire prend une tournure que je n'ai pas trop aimé.
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Cellulaire

Situations ridicules, scénario boiteux pourtant original à la base, personnages inintéressants et stéréotypés.... Je pense pouvoir arrêter là ! Honnêtement, passez votre chemin, ce livre ne représente qu'un intérêt très limité !
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Dôme - Intégrale

Un Stephen King classique, en deux volumes, possèdant un suspense de fourbe (la résolution se fait vraiment à la page finale!). Les personnages ont chacun leur caractère, même si, venant de King, on a l'habituel lutte des gentils (la bande à barbie - lol) contre les méchants (la bande à Big Jim). La fin est bien orchestrée et surtout bien pensée. Certains passages sont vraiment poignant (le sentimentalisme de King qui m'a procuré des frissons oublié depuis certains passages de "cellulaire") mais certains se voit arrivé à 50 km à la ronde.



Dôme reste cependant un bon Stephen King, nickel pour lire dans une longue soirée d'hiver au coin du feu.



pour ceux qui veulent une comparaison avec la série (dans laquelle stephen king, le scénariste fait une (très brève) apparition au début de l'épisode 1 de la saison 2), vous pouvez la regarder sans souci. Elle prend en effet une tournure différente, Stephen King ayant lui-même indiqué que diriger la série lui permettrait de faire une alternative à son livre dans lequel il n'avait pas pu suivre toute les pistes auquel il avait penser (en effet, si la trame de Dôme se déroule sur une semaine, la trame de Under the dôme, devrait déjà se compter en mois)
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Dôme - Intégrale

Je les ai lu car j'avais regardé la série à la télé et ils n'ont malheureusement pas pu tourner la fin...

Mais l'histoire racontée par Stephen King n'a rien à voir sauf quelques personnages que l'on retrouve dont Dale et Julia, mais c'est très différent !!!



Mais très bien qu'en même !
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Cellulaire

J'ai beaucoup aimé ce livre qui parle de science-fiction. Il relate tout de même la réalité de l'effet de la technologie sur l'homme, notamment l'utilisation fréquente des téléphones portables. On peut comprendre ici, que la technologie quelle qu'elle soit, peut se retourner contre l'homme lui-même et plonger le monde dans le chaos. Le seul moyen de survivre à une telle épidémie est de "laisser tomber" ladite technologie, et de se débrouiller avec les moyens qui ne l'utilisent pas. C'est dans ce roman que l'on apprend que si une telle épidémie se produit, il ne faut par exemple surtout pas répondre à un appel du téléphone portable...L'enfer est au bout de la ligne...
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Cellulaire

Avec cellulaire, Stephen King s'attaque au roman de zombies. Il y apporte néanmoins sa petite touche, "l'infection" est transmise par les téléphones portables, les zombies ne sont pas totalement dénués d'une certaine forme d'intelligence lorsqu'ils sont en groupe. Tout au long de l'histoire on suit, à la façon d'un road movie, un petit groupe de survivants et plus particulièrement un dessinateur de BD qui souhaite retrouver son fils. Bien que relativement court pour un roman de Stephen King (un peu plus de 400 pages dans mon édition grand format), il y a beaucoup de longueurs dans l'histoire et les personnages semblent moins travaillés qu'à l'habitude. Le récit est également terriblement linéaire et on s'ennuye un peu. Sans doute cela aurait pu faire une excellente longue nouvelle comme sait si bien les écrire SK. Bref un King mineur à ne lire que s'il on est fan (ce que je suis)
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Cellulaire

premier roman de maitre King que j'ai lu, ça m'a donné une image fantastique de cet auteur qui allie un roman aux allures de road movie, une touche de gore et d'horreur ainsi que certain passage émouvant. à lire
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Cellulaire

Je n'ai pas accroché du tout, j'ai donc abandonné la lecture. Dommage, le résumé me plaisait bien, je crois décidément que Stephen King n'est pas un auteur pour moi, dans le même genre, je n'avais pas aimé "Le fléau". Seul le livre "La peau sur les os", m'a plu de cet auteur.
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