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EAN : 9782020381741
192 pages
Seuil (01/06/2000)
3.5/5   4 notes
Résumé :
Eric Beaulieu, petit brocanteur de son état, est fort embêté lorsque son vieux père ne répond plus à ses coups de fil. Lui serait-il arrivé quelque chose ? ce serait ennuyeux : le paternel a un garage en banlieue, où Eric aimerait assez planquer les deux cents kilos de hasch qu’il restera après es livraisons.
De fait, le père s’est mis la tête dans un sac en plastique et en est mort, ce qui est triste.
Et dangereux : avertir les flics alors qu’on a tou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je me présente, je m'appelle Eric, et ce n'est pas que je ne voudrai pas réussir ma vie, c'est que je voudrai qu'elle soit beaucoup plus simple qu'elle ne l'est actuellement ! J'ai la quarantaine, je suis divorcé, une fille (comme souvent dans les romans policiers), une nouvelle compagne nantie d'un petit garçon aux yeux pétillants. J'exerce la profession de brocanteur, mais en vérité, j'arrondis mes fins de mois en trafiquant un peu de drogue. Mes complices sont deux frères qui ont toujours la tête des mauvais jours. Justement, nous étions sur une affaire sans trop de souci quand ils ont voulu engager quelqu'un pour nous aider. Et c'est là que mes problèmes ont commencé.
Je serai sympa, je ne vous raconterai pas tout, parce que j'ai vécu plus de péripéties en ces quelques jours qu'au cours de toute ma vie. Même les trois années chez les paras m'ont semblé moins difficile, c'est dire. Il faut préciser aussi que j'ai dû régler les comptes avec le passé de mon père (qui venait de le rattraper), régler quelques affaires courantes, réparer les gaffes que j'avais commises et m'assurer un avenir non pas tout rose mais sans trop de souci. La vie, ce n'est pas comme les romans policiers, on ne prend pas toujours les bonnes décisions. Je dirai même qu'on ne prend jamais les bonnes décisions et qu'après, on passe son temps à faire du raccommodage.
Je terminerai par un dernier conseil : comptez toujours sur la police, elle peut vraiment être très utile.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Eric Beaulieu, un petit trafiquant prépare son coup du siècle en voulant revendre cinq cents kilos de haschisch, après quoi il n'a plus qu'à se retirer du business et couler une retraire tranquille. Seulement, il y a un os dans le potage. D'abord son vieux père dans le garage duquel il voulait entreposer sa marchandise, se flingue. Pour trouver une nouvelle planque, Eric remonte dans sa camionnette et se fait braquer mais quand il réussit à se défendre, c'est en tuant involontairement, ce qu'il suppose être un flic. Dès lors "l'encombrant" entre en scène. Planquer le shit et faire disparaître le cadavre compromettant, voilà la tâche difficile qui s'offre au personnage qui ne cesse d'accumuler les bévues dans une mouise constante. Tout lui tombe sur le râble en même temps quand il découvre en plus qu'il était loin de bien connaître son père.
Tout au long de cette fuite en avant, le personnage narrateur réfléchit avec le lecteur et ne manque pas d'humour. On sent percer l'auteur dans les assertions du personnage, lecteur de romans policiers :
« « Les cognes », j'ai trouvé ça dans un vieux polar et le mot m'a plu- on peut comprendre pourquoi. »
C'est un polar prenant dans ce procédé du doigt dans l'engrenage, où les réflexions du narrateur mènent sans cesse à une remise en cause de sa propre "réalité" à mesure que, comme il le dit, "l'encombrant devient carrément collant ". C'est aussi une quête de sa propre identité que provoque la mort du père, identité dont on était sûr et qui ne l'est plus. le récit procède par touches et échos qui se résolvent dans un final magistral.
C'est presque un monde à la Jeunet, dans une grisaille années cinquante, une nostalgie mesurée, des figures de cauchemar comme ces frères Maubèche en Laurel et Hardy magouilleurs ou cette 403 aux pneus crevés qui représente un passé à jamais révolu, allégorisé par son métier de brocanteur, dans lequel le personnage ne peut plus se réfugier.
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William Olivier Desmond n'a pas publié beaucoup de romans mais il est célèbre pour ses traductions. Il a notamment traduit une vingtaine de romans de Stephen King.
J'étais intriguée par ce court thriller d'un auteur méconnu.

Nous y suivons Eric Beaulieu, un brocanteur et dealer de hash, qui, un soir, découvre que son père vient de se suicider.
Le même soir, il se fait braquer dans son camion et tue accidentellement son agresseur. Il se retrouve avec le cadavre sur le dos ainsi qu'une grosse quantité de drogue à planquer.

Avec beaucoup d'humour, l'auteur nous conte les mésaventures de cet homme assez ordinaire, petit bandit à moitié repenti. Il est assez cocasse de le voir tenter en vain de se débarrasser du corps.
Le personnage est assez sympathique mais cela ne m'a pas suffi.
J'ai trouvé l'intrigue originale mais trop abracadabrantesque. L'écriture ne m'a pas enchanté, il n'y a pas beaucoup de suspens, la fin est décevante.

Malgré une idée de départ prometteuse et une bonne dose d'humour, ce thriller n'a pas tenu toutes ses promesses, c'est dommage.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Dans les polars, les types se débrouillent toujours pour faire ce qu'il faut quand il faut, perdent pas leur temps en initiatives imbéciles, même si c'est pour courir à la catastrophe. La réalité, me rendais-je compte, est infiniment plus brouillonne et désordonnée. Elle part dans tous les sens, et nous, pauvres pommes, nous faisons ce que nous pouvons, c'est-à-dire surtout des conneries.
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J'ai pu mettre le Trafic à cul avec le camion, juste sous le réverbère en panne. Il faudrait des jumelles à infrarouges pour voir ce que nous fricotons. Le Trafic... Quand je pense à mes magouilles, j'ai vraiment bien choisi mon bahut. Hé, chez Renault, vous y avez pensé ou c'est une gaffe ?
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J'ai appris à tuer pendant mes trois ans chez les paras, mais je n'ai jamais fait de travaux pratiques.
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