Capitaine anglais de vaisseaux négriers qui a tenu un journal au long de ses voyages.
Ses "Relations", comme il aime à nommer son récit, ont été rééditées en 2008 après une première parution en France en 1735, un an après l’édition anglaise. Retrouvé dans la bibliothèque de Tocqueville, le récit, est composé de trois livres
Nous eûmes encore le bonheur de trouver dans le vaisseau français, qui avait été pris, et ensuite échoué à terre par les forbans, une grande quantité de bon biscuits, de sorte qu'alors nous pouvions nous regarder comme des gens suffisamment pourvus de toutes choses.
Je n'ignore pas toutes les objections que l'on peut faire contre ce que j'ai rapporté des Dahomés, quand on n'a pas eu occasion de s'instruire en voyageant, ou par le moyen de la lecture des moeurs et des coutumes brutales de plusieurs nations barbares, qui ont été et son encore répandues sur la Terre.
Je fus éveillé dès le matin par le bruit que firent les gens du capitaine Davis, qui vinrent en si grand nombre pour prendre leur part de liqueurs et des autres provisions, suivant l'accord qui en avait été fait. C'est quelque chose qui passe l'imagination que de voir les excès de ces canailles là. L'équipage du capitaine Davis firent un si grand ravage et une telle destruction que je suis persuadé qu'il ne faudrait pas un fort grand nombre de scélérats pour ruiner en peu de temps une ville considérable.