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Citation de lanard


Si seulement nous pouvions considérer la chose avec nos deux yeux! Mais la majorité des yeux ne peuvent pas distinguer des étoiles qui sont séparées par moins de quatre minutes d'arc.
Moins nous en savons, plus nous sommes libres de conceptualiser. (Orwell: "L'ignorance c'est la force.") Un écrivain de science-fiction des années 50 amoureux d'exactitude se sentait tout à fait libre d'imaginer Vénus comme un monde de marécages et de jungles; nous ne savions pas à quel point il y faisait chaud. n'ayant pas conscience de l'existence de Neptune, et encore moins de la vitesse des vents équatoriaux sur cette planète, Ptolémée avait toute la liberté de parvenir à une conclusion incorrecte à propos de la rotation atmosphérique de la Terre fondée sur des preuves non pertinentes tirées de l'observation. Un scientifique des années 1550 était tout aussi libre de choisir entre l'héliocentrisme de Copernic et le géocentrisme de Ptolémée. Chacun de ces systèmes est allée très loin pour "sauver les apparences". Les divers échecs et incomplétudes de Copernic, sans parler de la préface modestement rassurante que lui avait imposée Osiander ("Laissons donc à ces nouvelles hypothèses le droit de se faire connaître de concert avec les anciennes, sans qu'elles soient en rien plus vraisemblables que ces dernières"), ont dissimulé en grande partie la menace que la théorie Copernicienne allait sans doute faire peser sur un univers littéraliste tiré des Saintes Ecritures; Pourquoi ne pas croire en même temps à l'héliocentrisme et au Trône de Dieu?
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