J'entrouvre les paupières, Maswala se lève.
Le rideau s'écarte, elle s'approche sans un bruit et s'accroupit à côté de moi. Comme chaque matin, je fais semblant de dormir. Elle se doute bien un peu que je joue la comédie, mais elle ne dit rien. Elle s'assure que je respire et, quand elle en est bien certaine, elle m'effleure la joue et remonte ma couverture. Moi, je ne bouge pas. J'adore ce moment. Celui où je me dis que je suis encore bien vivante.