Nationalité : Israël
Né(e) à : Tel Aviv-Jaffa , 1934
Mort(e) à : Tel Aviv-Jaffa , le 04/08/1981
Né(e) à : Tel Aviv-Jaffa , 1934
Mort(e) à : Tel Aviv-Jaffa , le 04/08/1981
Biographie :
Yaakov Shabtaï est un écrivain et auteur dramatique israélien.
Après son service militaire, il partit vivre au kibboutz Merhaviya où il demeura dix années avec sa femme et deux fille pour se consacrer à l'écriture.
Au kibboutz, il commença à écrire, et composa des rengaines et des revues pour les fêtes du kibboutz. Son premier récit, "L’oncle Samuel" fut publié en 1965 dans le journal Haaretz.
En 1967, Yaakov Shabtaï quitta le kibboutz et revint à Tel-Aviv, où il vécut jusqu’à sa mort.
A Tel-Aviv, il commença à développer une carrière littéraire, rédigea des pièces de théâtre, des rengaines, des poèmes et de courts récits. Un recueil de ses récits "L’oncle Peretz décolle" fut publié en 1972.
"Pour inventaire" (1977) a été adapté au cinéma par Amos Citai, en 1995, sous le titre Devarim.
Il succombe à un arrêt cardiaque en 1981. Après sa mort, son dernier roman fut publié, "Et en fin de compte" (1984).
+ Voir plusYaakov Shabtaï est un écrivain et auteur dramatique israélien.
Après son service militaire, il partit vivre au kibboutz Merhaviya où il demeura dix années avec sa femme et deux fille pour se consacrer à l'écriture.
Au kibboutz, il commença à écrire, et composa des rengaines et des revues pour les fêtes du kibboutz. Son premier récit, "L’oncle Samuel" fut publié en 1965 dans le journal Haaretz.
En 1967, Yaakov Shabtaï quitta le kibboutz et revint à Tel-Aviv, où il vécut jusqu’à sa mort.
A Tel-Aviv, il commença à développer une carrière littéraire, rédigea des pièces de théâtre, des rengaines, des poèmes et de courts récits. Un recueil de ses récits "L’oncle Peretz décolle" fut publié en 1972.
"Pour inventaire" (1977) a été adapté au cinéma par Amos Citai, en 1995, sous le titre Devarim.
Il succombe à un arrêt cardiaque en 1981. Après sa mort, son dernier roman fut publié, "Et en fin de compte" (1984).
Source : http://www.actes-sud.fr
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Citations et extraits (8)
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Je suis resté immobile sous la lumière opaque, une main dans la poche, l'autre tenant une cigarette, l'ombre d'un sourire doux aux lèvres. J'ai essayé de reconstituer son image à partir de fragments épars : les cheveux souples couleur de noix, la belle joue, le dessin de lèvres, le regard franc, la ligne du cou, la saillie douce de la clavicule, le galbe de la jambe avec le tendon fin de la cheville, tels que je les avais aperçus de dos.
Celui qui tend de toutes ses forces vers le haut, celui-là, nous pouvons le sauver.
GOETHE
GOETHE
L'automne arriva. Le dôme vert du poinciana fut anéanti en une nuit et le squelette de ses branches tortueuses qui atteignaient le bord du balcon apparut. A travers lui l'on pouvait voir les vestiges de ses corymbes, cramoisis et fiers, éparpillés sur la pelouse maigre et noircie.
Ces mots, "Je m'envole. Je m'envole", roulaient sans fin dans la tête de l'oncle Peretz et ses yeux se portaient vers la profondeur du ciel. Il n'arrivait toujours pas à décider si le ciel était le firmament vers lequel on s'envole ou bien un gouffre dans lequel on tombe.
... il m'est deux fois plus agréable
d'écouter la voix des fleurs,
qui murmurent : "C'est lui!"
à ceux qui passent dans le jardin,
que de voir des canons de fusil
tuer ceux qui veulent me tuer...
d'écouter la voix des fleurs,
qui murmurent : "C'est lui!"
à ceux qui passent dans le jardin,
que de voir des canons de fusil
tuer ceux qui veulent me tuer...
- Tu ne l'aimes plus, dit-elle tout d'un coup, tu aimes les souvenirs et ce que tu penses que vous auriez pu être.
Lentement, telle une feuille qui se détache d'un arbre, dans un geste plein de confiance, elle pose sa tête sur mon épaule. Je reste impassible et lui lance un regard du coin de l'œil. Un rayon de soleil très clair s'infiltre entre les branches, illuminant ses cheveux et sa tempe.
Nancy dort et je veille.
Nancy dort et je veille.
"True tenderness there's no aping,
It tells, though it hardly stirs,
No use your carefully draping
My shoulders and breasts in furs.
And no use your abjectly serving
First-love talk which reassures.
How well I know these unswerving,
These ravenous looks of yours!"
True tenderness by Anna Akhmatova (La nouvelle,True tenderness)
It tells, though it hardly stirs,
No use your carefully draping
My shoulders and breasts in furs.
And no use your abjectly serving
First-love talk which reassures.
How well I know these unswerving,
These ravenous looks of yours!"
True tenderness by Anna Akhmatova (La nouvelle,True tenderness)
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