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Citation de ParChemin


Nous pouvons aujourd'hui modéliser le climat.
Ces modes sont nos outils pour explorer les évolutions futures...
Le climat varie en réponse à des facteurs naturels comme les éruptions volcaniques.
Les glaciations, elles, correspondent à - 5°C au rythme d'un degré tous les mille ans.
On est à + 1°C depuis la fin du XIXème siècle - soit un peu plus de cent ans.
On sort complètement des variations des derniers deux mille ans.
C'est nouveau, c'est rapide par rapport aux changements passés et c'est global...
A partir de 1750, début de la révolution industrielle et de l'utilisation du gaz, de pétrole et du charbon, on émet 40 % de CO2 de plus qu'auparavant.
Pour le méthane - émis par l'élevage intensif, la fermentation dans les rizières ou les décharges..., on est à 2.5 fois le niveau naturel.
15 à 40 % de ce qu'on envoie dans l'atmosphère y sera encore dans mille ans.
Nous créons un déséquilibre.
Nous ne pouvons pas revenir au climat d'il y a trente ans.
Mais il y a plein de futurs possibles.
Si on réduit massivement nos émissions, le réchauffement continuera et se stabilisera à un niveau relativement bas.
Mais si on continue à rejeter, on peut avoir 4 ou 5 °C de plus.
A court terme, les conséquences sont similaires, mais à long terme, les effets seront complètement différents : à 1.5°C de réchauffement, on n'aura plus de banquise à la fin de l'été au pole nord une année sur cent alors qu'à 2 °C de réchauffement, ce sera une année sur trois.
Les phénomènes comme les tempêtes ou les ouragans seront en outre de plus en plus violents.
En France, les deux tiers de la population sont exposés aux risques climatiques : sècheresse, inondations, tempêtes...
Chacun repart sonné.
En ayant compris que pour stopper tous ces mécanismes, il faut passer de 11 à 2 tonnes de CO2 émises par Français et par an.
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