Citations de Yann Arthus-Bertrand (336)
Il faut se concentrer sur ce qu’il nous reste et non sur ce qu’on a perdu.
L'énergie la moins chère et la moins polluante reste celle que l'on ne consomme pas.
De manière générale, on ne peut pas mettre la nature sous cloche.
Il est trop tard pour être pessimiste.
Qu'il guette ou qu'il tue, qu'il se chauffe au soleil ou surveille l’ouverture du réfrigérateur magique à l’heure du dîner, qu'il lorgne votre assiette méditant un larcin ou qu'il s’adonne à sa toilette, le chat pose sur le monde alentour un regard objectif qui se contente de voir.
En une heure, la surface de la Terre reçoit plus d'énergie du Soleil que l'humanité n'en consomme sur une année entière. Si nous trouvions le moyen d'exploiter cette ressource, les problèmes énergétiques auxquels nous sommes confrontés seraient réglés.
Je suis un écolo perdu, on tourne en rond.
• Ouest-France, 27/12/2018
Au lieu d'aller sur la Lune, au lieu de fabriquer des bombes, ils n'ont qu'à penser aux pays sous-développés, où meurent les femmes, les enfants, les hommes. (Abdoulaye, nord du Mali).
Une image par jour tout au long de l'année, pour observer les menaces, les dangers qui pèsent sur la planète, l'environnement, l'urbanisation ou encore les populations. Une image de Yann Artus-Bertrand et un texte du scientifique Hervé Le Bras par jour, pour comprendre la beauté du monde, mais aussi l'ombre qui pourrait bien l'abimer.
Car théoriser la générosité revient à la faire passer par l'intellect alors qu'elle doit passer par le cœur. C'est refroidir ce qui doit être un tison ardent. C'est croire qu'on peut la calculer, la raisonner, alors qu'elle doit être un élan.
Plus le temps passe, plus je me sens mal quand je « vais en ville ». Tout me semble terriblement laid, alors que je vois la beauté et l'harmonie dans le moindre arbre ou le moindre insecte.
Nos aliments viennent des supermarchés, notre eau coule du robinet et nos médicaments nous sont fournis par les pharmacies. Il suffit en général d'appuyer sur un bouton pour obtenir du chaud ou du froid, de tirer la chasse d'eau pour que nos excréments commencent à se décomposer et d'appuyer sur une télécommande pour trouver notre bonheur culturel ou spirituel.
C'est du moins ce que l'on croit, tant il est facile d'oublier que tout cela, sans exception, nous vient directement ou indirectement de la nature.
Une fois sur place, il faut trouver un bon pilote : parfois, c'est lui qui débusque le meilleur site - c'est le cas du Cœur de Voh, ma photo emblématique. Je survolais la Nouvelle-Calédonie avec mon copain Charles de Montesquieu quand le pilote m'a dit : « Je veux te montrer quelque chose » et il m'a amené sur cette mangrove en forme de cœur.
J'ai ainsi élevé une quinzaine de lionceaux que j'ai tous portés dans mes bras. Bébés, ils dormaient dans un carton dans ma chambre parce que je leur donnais le biberon la nuit. Et je le faisais avec une joie folle. Je leur frottais les fesses - les mères leur lèchent l'arrière-train pour les faire uriner ; si on ne les stimule pas ainsi, ils meurent. Je jouais avec eux.
N'oubliez pas que chacun de nous trébuche. Voilà pourquoi il est très important de marcher mains dans la main.
Emily kimbrough
Si tous les 6.8 milliards d'êtres humains vivaient comme un Européen, il faudrait 2.5 planètes. Généraliser le mode de vie étasunien requerrait les ressources de 5 planètes.
Calme, imposant, majestueux, le lion, avec toute la force et le respect qu'il dégage, se tient à quelques dizaines de mètres. A ses côtés, trois magnifiques lionnes surveillent leurs lionceaux tandis que de jeunes mâles essayent de grimper dans un arbre. Le spectacle est saisissant, l'instant envoûtant, le souvenir inoubliable.
Avec le recul et je n'en étais pas conscient du tout à l'époque, l'amour est au cœur de mon travail : l'amour de la vie, l'amour des gens, l'amour de moi-même aussi peut-être ! (Et un peu trop !)
Elle (Anne, sa femme) m'a fait le plus beau cadeau du monde. Elle l'a fait avec ce courage immense et cette capacité unique de tout plaquer par amour qu'ont tant de femmes.
On peut imaginer deux manières d'expliquer l'importance considérable des femmes en écologie. La première serait que les femmes sont plus écolos ; la deuxième, que l'écologie est féministe. Les deux sont probablement vraies en partie. Il faut également rappeler l'étymologie du mot « écologie » qui vient du grec oïkos, « la maison », et logos, « la science ». Les machos pensent que les femmes doivent s'occuper de la maison. Mais les écolos pensent que notre maison à tous, c'est la planète toute entière. Et qu'il faut s'en occuper tous ensemble !