Nationalité : Israël
Né(e) à : Tel-Aviv , le 12/07/1981
Biographie :
Yaron Herman est un pianiste de jazz franco-israélien.
Il se destine d'abord à une carrière sportive dans le basketball. Contraint d'arrêter son activité à la suite d'une blessure au genou, il commence à étudier le piano à l'âge de 16 ans. Deux ans plus tard, Yaron reçoit le prestigieux prix de "talent junior" de la Rimon School of Jazz and Contemporary Music de Ramat Ha-Sharon.
À l'âge de 19 ans, il déménage aux États-Unis. À 21 ans, il enregistre son premier album, "Takes 2 to Know 1", avec Sylvain Ghio, produit par le label Sketch Records. En 2008, il remporte une Victoire du jazz dans la catégorie Révélation de l'année pour l'album "A time for everything". En 2009, il est nommé 3 fois aux Victoires du jazz : artiste de l'année, album de l'année pour "Muse" (élu aussi album jazz de l'année sur Itunes), et prix du public.
Il est par ailleurs président du jury de la Montreux Jazz Solo Piano Competition en 2012, 2015 et 2016, et président de la Montreux Jazz Academy pour les éditions 2015 et 2016.
Passionné par la pédagogie et l'étude du processus créatif, Yaron Herman intervient comme orateur lors des conférences TEDxParis (2015), ainsi que lors de séminaires d'entreprises (dont Google).
En 2020 il publie son premier livre, "Le déclic créatif", dans lequel il partage son approche singulière de la créativité, avec des conseils pratiques pour la cultiver au quotidien.
Il réside aujourd'hui à Paris.
site officiel : http://yaronherman.com/
Twitter : https://twitter.com/yaronherman?lang=hi
Nous ne sommes pas seulement ce que les autres croient que nous sommes, ni même celui ou celle que nous avons nous-mêmes fini par croire que nous sommes.
Pourquoi apprendre un instrument comme le piano ? Pour savoir jouer un Prélude de Chopin ou une chanson pop ? Pour improviser sur un standard de jazz comme « Summertime4 » ? Oui, sans doute, mais savoir jouer ces morceaux, savoir improviser sur un standard, c’est avant tout une manière d’exprimer, à travers eux, une émotion qui les transcende.
Que faites-vous dans la vie ?
Je trouve que ces questions-là n’existent que pour pouvoir, en un minimum de temps, mettre les gens dans des cases. Cette idée de réduire une personne à son métier m’a toujours semblé suspecte.
Qu’est-ce que je fais dans la vie ?
Cette expérience restera comme les trente secondes les plus embarrassantes de ma vie. Du vrai n’importe quoi. Une cacophonie. Pire : une cacophonie consciente de son degré d’absurdité cacophonique.