Le comportement de mon frère tout comme celui des autres garçons qui avaient un ou deux ans de plus que nous nous donnait le vague sentiment qu'une fois entrés à l'école secondaire nous n'aurions plus à rédiger d'autocritiques. Là-bas, ce n'étaient pas les élèves qui craignaient les professeurs, mais les professeurs qui craignaient les élèves, et toutes les bêtises qu'on y commettait étaient des actes révolutionnaires.