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Critiques de Yves Bordes (43)
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Oro

Je découvre Cizia Zykë avec ORO.

On m'a conseillé ce livre d'aventures, comme étant celui d'un des derniers "vrais aventuriers".

Je me procure le livre, ainsi que Sahara, les deux d'occasion pour le prix d'un : Je suis très content.

La lecture se déroule bien, j'apprécie le bonhomme, un bourrin, assez dur, avec son flingue et sa volonté de gagner du fric.

Il en bave, la malaria et les problèmes s'enchainent, attirant d'autant plus ma sympathie envers ce barjot qui évolue dans une adversité permanente.

Et là premier écueil pour moi dans la lecture, qui ne va cesser de se confirmer.



Le personnage principal, au delà de déconsidérer les animaux, les femmes, et les ticos (les indigènes), se révèle d'un sadisme qui s'accentue au fil des pages. S'accommodant à la rigolade d'un de ses employés qui tombe amoureux d'une jument que tous les ticos semblent enculer allègrement au campement.

Passons la dessus, quelques pages plus loin, l'auteur nous expose sa satisfaction, quant, une famille du coin, lui offre leur jeune fille, à peine adolescente, auréolée d'une blanche innocence et qui nous explique finalement qu'elle aura peu dormi cette nuit là...

Je ne parle même pas du fait qu'il ai également réduit sa compagne dans l'oeuvre en esclave sexuelle.



J'ai terminé le livre.



J'ai ramassé le bouquin, ainsi que Sahara que je n'ai même pas ouvert, et direction poubelle pour ces deux torchons. C'est une première pour moi qui ai un infini respect pour les livres.



C'est ce qui devrait être fait pour tous les pédophiles et autres esclavagistes comme Cizia Zyke.
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Oro

Avant de de critiquer librement « Oro », il faut mettre un visage sur Cyzia Zyke. Cet homme, c’est une brute, un mastodonte vulgaire invité par Bernard Pivot sur « Apostrophe » en 1985 avec la chemise ouverte, une gitane au bord des lèvres, qui arrivait à tenir Olivier de Kersauson en respect en racontant à demi-mot ses viols et ses meurtres. Voilà, vous savez….désormais, à vous de choisir si vous ouvrez la couverture du bouquin pour découvrir, essayer de comprendre, mais attention….vous ne serez plus jamais vraiment la même personne après cette lecture (les critiques binaires en attestent d’ailleurs).



Qui est cet homme ? Un bandit notoire bordelais, habitué des séjours en prison avant sa majorité. Après ses 18 ans, un légionnaire ultraviolent rêvant d’aventures exotiques, après son licenciement de l’armée on le verra pilleur de tombes en Argentine, et il deviendra aventurier orpailleur en Amérique Centrale, une tranche de vie dont il publiera les mémoires dans « Oro ». Par la suite, on le verra roi des mafieux et homme de main à Toronto dont il racontera les anecdotes dans « Parodie », puis passeur clandestin et roi du marché noir automobile africain, épisode passé à la postérité dans « Sahara ». Il continuera ses pérégrinations criminelles jusqu’à son décès en 2011, avec, en fil rouge, une tentative de carrière littéraire concurrençant les SAS de Gérard de Villiers, dont il ne subsiste qu’une dizaine de navets.



Dans « Oro », Cyzia Zyke devient orpailleur clandestin au Costa Rica. Il s’entoure d’autochtones, des paysans et bandits locaux, et de quelques fidèles occidentaux. Il s’arme, part dans la jungle, et se lance dans cette incroyable entreprise ! A partir de là, on ne peut plus raconter…je vous laisse seuls, partir à la découverte de ce mythe. il s’agit d’une tranche de vie, pas d’un récit en trois étapes intermédiaires. Des viols aux meurtres, en passant par les épisodes de fortune en découvrant des pépites, aux épisodes les plus lugubres et les pertes de milliers d’euros au tripot, en passant par des visites au bordel, aux rendez-vous avec policiers et militaires corrompus, sans oublier la vie dans la jungle, son univers hostile, ses bêtes, ses maladies, ses hommes….ne cherchez pas, il n’y a pas de morale, pas d’happy ending. Le récit est cru et relate les quelques années d’orpaillage avant la fuite du pays….poursuivi par des centaines de militaires armés jusqu’aux dents. Certes, cet homme est une ordure, un fou furieux innomable….et même si on ne lui prête pas les traits d’Indiana Jones, il s’agit quand même d’un des derniers aventuriers français.

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Oro

Avant d'ouvrir ce livre, il faut connaître les préceptes de vie qui ont accompagnés Zikë tout au long de son existence : ni Dieux, ni lois, seule la Liberté.

Cizia Zikë a vécu 1000 vie, Oro est le récit de l'une d'entre elles.

Arrivé avec Diane sa compagne au Costa Rica au début des années 80, hébété par des mois d'errance et d'excès à la suite du décès de son nouveau né, Cizia Zikë va trouver dans ce petit pays d'Amerique Centrale, le terrain propice à l'une des ses plus rocambolesques aventures.

Se jetant à corps perdu dans la prospection d'or, comme la quête mythique d'un El Dorado pour seule rédemption, il connaîtra demi succès et cuisant échec avant d'être repéré par l'entourage du nouveau président qui lui confiera la responsabilité d'exploiter l'or de la péninsule d'Osa.

C'est en véritable despote qu'il va régner sur une troupe de va-nu-pieds, les abrutissant au travail avant de finir par les façonner à son image.

Drogué, voleur, violent, escroc, misogyne, macho, esclavagiste mais aussi fidèle en amitié, charmeur, courageux, séducteur, drôle, chevaleresque, Zikë est tout à la fois et il nous livre ce récit autobiographique sans filtre ni édulcorant. Qu'on le déteste ou qu'on le vénère, force est de constater que dans le genre, on n'a pas fait mieux depuis.
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Oro

On adore ou on déteste! Cizia ne laisse personne indifférent. Ce que j'ai le plus aimé est l'honnêteté du récit, Cizia évolue dans un monde violent où il adosse le costume à la perfection. Il est brutal, cynique mais vrai. Il le dit lui même, il n'est pas un grand écrivain mais un vrai aventurier qui vit sans limites et avec surtout beaucoup de liberté.

Ce monde corrompu, barbare existe, Cizia Zyke n'a aucune envie de nous mentir, il nous le raconte humour et sincérité.
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Oro

C’est un livre d'aventures violentes que j'ai globalement apprécié pour le divertissement qu'il m'a donné. Peu m'importent la vie de son auteur et l'argent qu'il a gagné. C'est une écriture très vivante, certainement de macho, et alors? Je ne suis pas allé plus loin que l'histoire.



Et celle-ci est dense puisque le héros multiplie les aventures et les péripéties de tous genres. Il exploite une mine d’or au Costa-Rica, a des aventures sexuelles avec des nymphettes, mais aussi des prostituées, il affronte des voyous -- n’en est-il pas un également? --, se bat contre des serpents, des ivrognes, lit quand même un verset de la bible chaque soir, ainsi de suite.



Bref, on peut aimer le personnage ou le détester. Il ne fait rien pour l’un ou pour l’autre. C’est un gros vivant qui avance en écrasant pas mal de choses. Quelle est la part de vérité dans son roman? Pour ma part, je l’ai vu comme une fiction, écrite pas mal à la hache, donc ne pas rechercher une oeuvre littéraire dans cette lecture.





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Oro

Autour d'un verre chez une amie, la discussion part sur les livres. Un quinquagénaire me dit, avoir lu un temps et me nomme le livre qui l'a le plus marqué : Oro. Je m'empresse donc de me le procurer. Et je le remercie. Il m'a permis de découvrir un grand aventurier français décédé en 2011.

Et quel aventurier ! Quel personnage atypique ! Intrigant, fascinant, charismatisme, misogyne, sans scrupule, cynique, flambeur, addiction aux jeux de hasard, fumeur de chichon, bouffeur de la vie sans foi ni loi, arnaqueur, roi de la gâchette quand on le contrarie. Les qualités ? Homme de parole, respecte l'amitié, libre, non matérialiste, de l'humour, non hypocrite.

Cizia Zykë nous raconte son aventure au Costa Rica en 1983 où il devient, en autre, exploitant d'une mine d'or où il dirige (à sa manière) une trentaine d'ouvriers, après avoir été pilleur de tombes précolombiennes. On le suit dans la brousse où l'on rencontre serpents, pépites, ivrognes, prostituées, trafiquants, flics véreux, etc.

Choquée par sa pédophilie et sa cruauté sur les animaux. La mentalité était-elle à ce point différente en 1983 ?

Je pense, que Cizia Zykë on l'aime ou on le déteste. C'est comme sa vie : il n'y a pas de demi-mesure. Ce monde existe…

Si lecture voir apostrophe avec Bernard Pivot. Autre aventurier de la même espèce : Limonov de Emmanuel Carrère.



Quelques jours plus tard : finalement je baisse ma note. Cause : j'ai fait des cauchemars du viol commandité par Cizia Zykë. Cet homme qui considère que certains humains ne le sont pas.





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Oro

Il donne envie de chercher de l'or.
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Oro

Lire ORO c'est comme boire des rhums avec un pote qui te raconte son dernier voyage en le grossissant à souhait.... Un régal.

On se fout du style littéraire, de savoir si ce type a fait des études ou s'est inspiré de tel ou tel écrivain. Non il ne fait du Jack London ni du D'Ormesson. Il a peut être emprunté un peu de produit à Sagan mais rien à sa plume.



Il fait du Zyke, de la première à la dernière page on dévore ce livre et le pire c'est qu'on en redemande. On en veut encore plus de la crasse, de la baston, de l'esclavage, de la grossièreté, de la drogue.



Je le conseille vivement
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Oro

biographie romancée et hallucinante d'un aventurier des temps modernes
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Oro

Du pur cizia zike, c'est l'Aventure avec un grand A, des trucs un peu limites (et qui herissent franchement le poil vis a vis des femmes...), un franc parler... certains vont sûrement détester et d'autres, comme moi vont totalement se laisser emporter parce que c'est fou, c'est un personnage atypique, c'est brut, c'est rythmé...ce livre se devore aussi vite que l'auteur ne brule la vie...
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Oro

L'histoire d'un aventurier à l'état pur
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Oro

L'aventure avec un A majuscule, telle qu'on ne peut la rencontrer que sur les coins de la planète où la civilisation n'est pas encore arrivée. La jungle du Costa Rica, la fièvre de l'or, la loi du plus fort, la corruption, la drogue, le sexe, l'argent facile ou difficile à se procurer sont les ingrédients de cette première autobiographie où tout est vrai.

Cizia Zikë, aventurier écrivain dont on se souvient du passage à l'émission Apostrophes de Bernard Pivot en 1985 a publié quatre autobiographies (car il a bourlingué partout dans le monde) et divers autres écrits. D'un point de vue strictement littéraire "Oro" est pauvre et limité, tant sur l'aspect lexical que sur l'aspect grammatical. On est très loin des écrivains qui nous font aimer la littérature, même d'un Frédéric Dard qui a le talent de faire de ses faiblesses littéraires une force qui rend les aventures du Commissaire San Antonio et de son adjoint Bérurier complètement cultes. Néanmoins ce récit brut de décoffrage, qui n'évite pas les clichés et les stéréotypes jusque dans la photo de couverture, nous interpelle quand même car l'histoire qu'il raconte qui n'a jamais rêver la vivre en son for intérieur ? Cizia Zykë disait : "Un aventurier est avant tout un rêveur, un utopique un peu allumé qui préfère s'identifier à Robin Hood qu'à un salopard" et on le comprend.
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Oro

C'est le livre que j'ai choisi de présenter dans le cadre d'un devoir de français sur une lecture non imposée (exposé qui m'a valu une excellente note et qui a permis au bouquin de faire le tour de la classe sans jamais revenir entre mes mains).

J'ai beaucoup aimé l'histoire de ce type qui renonce à tout pour mener une vie d'aventurier, une vie qui s'accompagnera de galères et autres vacheries mais aussi de réussites et de bonheur. Un récit d'une incroyable intensité.

Par contre j'ai moins aimé les suites de son autobiographie (Sahara et Parodie), moins intenses et moins "vraies" (mais c'est sans doute uniquement un ressenti personnel).
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Oro

Après avoir lu Alma, j'ai eu envie de redécouvrir Cizia Zykë, et par extension Thierry Poncet. J'ai donc commencé par ressortir Oro de ma bibliothèque, puis Sahara et Parodie.





De ces trois récits autobiographiques, Oro demeure pour moi le plus percutant, sans doute parce que c'est le livre qui a fait découvrir au public le formidable personnage de Zykë et que l'effet de surprise y joue à plein.





Ce sont autant le fond que la forme qui sortent de l'ordinaire : le style est d'une part rapide, nerveux, centré sur l'action, mais aussi cynique, cru, provocateur et ironique. Le récit est mené tambour battant au fil des péripéties vécues par un Zykë épris de liberté et de sensations fortes, rebelle à nos vies de moutons domestiques, et qui a fait le choix d'une existence d'aventurier : prêt à tout, d'un courage et d'une capacité de résistance peu communs, sans foi ni loi, pas gêné par l'illégalité et par la démonstration de force, mais généreux et guidé par des principes personnels de loyauté et d'honneur, ce meneur d'hommes, fin psychologue et habile manipulateur, ne s'attache à rien d'autre qu'à l'instant présent.





Flambeur et jouisseur, menant ses expériences jusqu'au bout puis les abandonnant sans regret pour repartir de zéro, cet opportuniste mégalomane qui a tâté de la prison s'adonne à tous les excès : le sexe, la drogue, le jeu, le danger. Macho, exigeant et autoritaire, se comportant en prince et maître vis-à-vis de son entourage, c'est aussi un séducteur invétéré et un ami indéfectible.





Oro relate ses aventures au Costa Rica au début des années 1980 : d'abord orpailleur clandestin, il réussit à monter une holding tout à fait légale, une mine d'or qui fait sa fortune, jusqu'à ce que ses associés véreux tentent de l'éliminer et qu'il doive fuir le pays avec juste quelques kilos d'or en poche. Les conditions de vie et de travail relatées sont extrêmes, le danger permanent, qu'il provienne de la jungle elle-même, de l'exploitation minière ou de la rapacité des hommes.





Dans cet environnement sans pitié, seuls la force et le courage (associés à la coke) permettent de survivre. Zykë n'y va pas de main morte et se comporte en véritable chef de guerre : c'est à la schlague et du bout de son P38, mais aussi avec une formidable capacité à mener les hommes, à forcer le respect et à nouer les amitiés, qu'il établit son leadership et réussit l'impossible.





Oro est un récit d'aventure vécue, addictif, dépaysant, surprenant, choquant, drôle : une histoire d'homme sans illusion, sans scrupule ni concession, capable d'aller au bout de ses envies et d'en payer le prix s'il le faut. S'il sait se montrer dur et impitoyable envers ses ennemis et ceux qu'il méprise, c'est aussi un homme droit dans ses bottes, fiable et généreux, dont il fait bon être l'ami.





Oro est une lecture coup de poing, dont on ressort hypnotisé. Coup de coeur donc.


Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Oro

Un récit d'un d'aventurier moderne passionnant . Cizia Zyke nous livre ici un récit autobiographique de ses aventures de chercheurs d'or . On s'attache très vite au personnage de Cizia Zyke, et on se passionne pour ses aventures .
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Oro

Cette autobiographie est celle d'un héros comme on en fait plus. Un mercenaire, un barbouze, un aventurier, un voyageur cheminant à travers le monde à la recherche du nerf de la guerre : l'argent. Dans ce cas précis, c'est d'or dont il s'agit... ORO nous fait suivre l'itinéraire des chercheurs d'or de la Serra Pellada, du Surinam, du Panama, du Costa Rica.

Le vocabulaire est souvent cru, les événements sont violents, à l'image de la vie. Un humour certain teinte le récit de Cizia Zykë. J'ai adoré le ton narratif, le cynisme du personnage qui nous fait prendre du recul sur la sauvagerie. J'ai relu ce livre plusieurs années après ma première lecture et m'en suis à nouveau délecté.
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Oro

Ode à l’aventure. Jouir à s’en péter le frein. Monde vaste à conquérir, frémir de tout son être pour la pépite ultime. Le livre est une pépite, l’auteur a mis ses tripes dans le bouquin, ses c….. sur les fronts de ses rivaux.



Un aventurier made in France comme on en fait plus, et c’est pas l’émission “ rendez vous en terre inconnue” qui prendra le relais ( le registre est différent je vous l’accorde).



Sortons des sentiers battus. Un peu à la manière d’un Zorba le grec, figure nietzschéenne par excellence, Juan El Frances nous assène un grand oui à la vie et peu importe si le palpitant lâche au bout de la route. Débridons nous les amis, le monde est immense et l’aventure encore possible !!





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Oro

On dit souvent que lire ça fait voyager. Si c'est votre cas vous pouvez plonger dans ce livre les yeux fermés.

Attention quand même... Si vous aimez voyager dans le luxe, 1ere classe avec la jolie hôtesse, visites organisées avec le beau guide et mojito en fin de journée à la terrasse de votre lodge, c'est pas pour vous.

Parce Cizia Cikë va vous trimballer au fin fond de la jungle du Costa- Rica, et c'est pas tout confort.

En nous racontant cette période "aurifère" de sa vie l'auteur va se livrer all inclusive.

Cet aventurier comme on en fait plus va nous entraîner dans une aventure comme on en fait plus.

Vous apprendrez donc comment on cherche de l'or, comment vivre dans la jungle entouré des pires sans foi ni loi d'Amérique Latine, comment la violence est parfois incontournable et comment ne pas mourir d'une morsure de serpent.

On y apprendra aussi qu'en Amérique Centrale comme ailleurs la corruption est partout, et que tout le monde est pourri, du villageois costaricien jusqu'àu plus haut niveau de l'état.

Parce que l'or les rend fous, tous sans exception.

Et l'auteur dans tout ça ?

L'auteur, comme je vous l'expliquais plus haut est un personnage rare et qui nous raconte la vie qu'il a choisi.

Une vie d'aventures, de violences, de victoires et de cuisantes défaites.

Millionaire le lundi et sans le sou le lundi d'après.

Cizia Zikë va donc nous emmener avec lui et nous apprendre sa morale, son code d' honneur et ce qui fait de lui l'homme qu'il est.

Ho certes il est violent, mysogine et à la limite parfois de l'esclavagiste.

(Avec le politiquement correct installé de nos jours il est d'ailleurs évident que ce livre ne pourrait être édité en 2021.)

Mais il a aussi un côté attachant et je ferais plus confiance à ce genre de gars qu'à un politicien en col blanc qui me fait son plus beau sourire.

Oro est l'histoire d' un homme à part, qui a choisi son chemin de vie et qui l'a toujours assumé.

C'est pour découvrir cela qu'il faut lire ce livre.

Après si vous préférez les mémoires d'un expert comptable à Rambouillet, c'est pas pour vous !

Comme je l'écrivais en préambule, on voyage en hôtel de luxe ou on part à "la roots" avec son sac à dos.

Avec Cikë ça sera donc sac à dos et à la dure.

Et l'écriture dans tout ça ?

Parce qu'on parle quand même d'un livre non ?

Et bien l'écriture est à l'image de l'auteur : efficace, brutale, sans concession mais également attachante.

Pour moi un bon écrivain est celui qui arrive à m'emmener dans son univers et qui me donne envie de plonger dans son livre des que la journée est terminée.

Alors bravo à Cikë qui a réussi à me captiver dans ce livre.



Ziké sera pour certains un aventurier au parcours hors du commun, une brute épaisse pour d'autres.

À vous d'en décider.



Moi j'ai choisi.







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Oro

Quelle aventure ! Quelle vie ! Sans foie ni loi !

Personnellement ça m’a fait rêver !

Bien sûr c’est une brute, on s’interroge quand même comment on peut devenir ainsi !

J’ai vraiment adoré !

Ce personnage a un côté attachant.... Seul l’argent compte pour assouvir ses vices !

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Oro

Pas de doute, c'est de la grande aventure. Style d'écriture simple, mais efficace.

La personnalité de l'auteur, toutefois, suscite chez moi un certain dégout : son comportement et sa morale sont tout bonnement révoltants.



Si c'était une fiction, je pense que ça passerait mieux, mais c'est auto biographique, hélas !
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