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Critiques de Yves Caldor (4)
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Le train des enfants

La couverture sépia de ce livre est tristounette, à l'image de la vision que l'on peut avoir du bloc de l'Est des années 1950-60. Quand je l'ai reçu dans le cadre d'une masse critique, je dois avouer que j'ai eu un mouvement de recul. Puis, j'ai jeté un coup d'oeil à la quatrième de couverture qui m'a parue plus engageante, alors je me suis lancée.

Ce qui m'a gênée dans la lecture, c'est le genre indéfinissable du livre bien que sur la couverture apparaisse le mot "roman". On peut en effet avoir le sentiment de lire un roman lors de la narration de la petite enfance de Miklos-Nicolas en Hongrie, tel le passage où il ne retrouve pas son ours en peluche (cf. Citation).

Puis l'auteur semble prendre du recul et regarder évoluer Nicolas- qui ne s'appelle plus Miklos depuis qu'il a quitté la Hongrie pour la France- avec détachement, comme s'il menait une étude sociologique, comme s'il étudiait un cas clinique.Yves Caldor utilise pourtant le vocabulaire des sentiments mais le lecteur ne se sent pas transporté. En fait,j'ai trouvé le style un peu terne: l'auteur ne parvient pas à faire passer l'émotion que l'on devine pourtant forte lorsqu'il retourne dans son pays natal et découvre son impuissance à retrouver sa langue paternelle.

On a du mal également à ressentir le déchirement entre ses deux cultures (française par sa mère et hongroise par son père): lorsqu'il habitait en Hongrie, il n'avait pas le droit de parler hongrois à la maison devant sa mère, et résidant ensuite en France puis en Belgique, il a oublié la langue de son père.

Vous l'aurez compris, ce livre ne m'a pas laissé une impression marquante.
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Le train des enfants

On choisit ni ses parents,ni sa famille,ni l'endroit où l'on n'ait. Mais tout ceci ce sont nos racines. Comment se construire alors quand on doit fuir son pays à l'âge de 5ans ? Comment peut on vivre quand on abandonné une partie de soi-même ? On se cherche. C'est toute l'histoire de Nicolas qui se cherche dans les pays où il vit : Hongrie,France,Belgique.... Dans les femmes : Monique,Pascale,Marie...dans ses métiers, dans ses écrits...un exilé sans racine,sans parent assez fort pour l'aider à reprendre racine....

Cette histoire de petit garçon devenu homme m'a un peu déboussolée... J'ai eu un peu de mal à accrocher. Mais petit à petit j'ai compris cet homme,victime de la folie des hommes,de la révolution communiste, de la crise d'un pays, la Hongrie...Combien de personnes sont -elles dans ce cas ? C'est le bouleversement d'un régime politique qui a détruit ce couple, cette enfance...

Je recommandé ce livre pour entrevoir l'histoire Hongroise par le bout de la lorniette. J'avoue que dans une bibliothèque ou une librairie je n'aurais jamais choisi et lu ce livre. Mais je ne le regrette pas. C'est bien écrit,agréable à lire.
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L'enfant de la Puszta

Je suis réfractaire à la lecture de romans historiques, et pourtant, celui-là, je l'ai beaucoup aimé. Un subtil équilibre entre l'histoire, l'Histoire, les pérégrinations et coups du sort, et surtout la poésie des lieux décrits. En outre, ma curiosité pour la place (et la sujétion) des peintres au sein des cours d'Europe a trouvé des réponses...

Bien plus qu'un roman historique, ce livre vous inocule fascination, intérêt, voire amour pour les Fagnes et Bruxelles. Re-découvrez-le, première édition en 1999 chez Bernard Gilson éditeur...
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Le train des enfants

J'ai trouvé la forme du texte intéressante, l'auteur adapte son écriture au période de l'existence du narrateur et nous fait faire des sauts dans le temps pour éclairer telle ou telle réflexion. On suit bien le récit malgré tout et l'on ne s'ennuie pas.

Sur le fond, je n'ai pas été convaincu par le sujet. Le narrateur (auteur) nous explique son instabilité et un certain mal être identitaire à travers, d'une part un exil de Hongrie mal vécu et, d'autre part une impossibilité à se fondre dans la culture française puis belge car il est perçu en tant qu'étranger.

Mon humble opinion est que l'histoire de sa vie met en évidence le manque d'enracinement culturel, social et territorial pour un individu qui mène un mode de vie moderne: instabilité à la fois géographique et familiale et un mode de vie urbain. L'individu vit partout, se nourrit et s'enrichit de différentes cultures certes, mais n'est chez lui nulle part. Il se constitue une culture individuelle et non une culture au sens sociologique, c'est à dire "ce qui unit un groupe d'individu". Bref... C'est l'impression qui m'est venue lorsque j'ai terminé le bouquin, surtout que l'auteur termine sur une note d'espoir qui m'a parue très ironique: il déménage pour la énième fois, ce coup-ci en Belgique flamande, et persiste avec "Ce pays, peut être, pourrait devenir sien".

Masse critique juin 2015
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