AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.46/5 (sur 57 notes)

Né(e) à : Rennes , le 15 février 1946
Biographie :

Yves Cochet, né le 15 février 1946 à Rennes (Ille-et-Vilaine), est un homme politique français, membre des Verts. Il est député du Val-d'Oise de 1997 à 2002, puis de la 11e circonscription de Paris depuis juin 2002, ayant été réélu en juin 2007.
Après des études de mathématiques, il devient enseignant-chercheur à l’INSA de Rennes (Institut national des sciences appliquées de Rennes) en 1969. En juin 1971, travaillant avec Maurice Nivat, il soutient sa thèse de troisième cycle de mathématiques, intitulée Sur l’algébricité des classes de certaines congruences définies sur le monoïde libre. Après plusieurs candidatures sans succès aux législatives en Bretagne et dans le I
ord où il théorise le « nomadisme électoral », il est élu député du Val-d'Oise en 1997 ; il fait alors partie des sept premiers élus écologistes au Parlement français. Il devient vice-président de l'Assemblée nationale. Il devient ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire du gouvernement de Lionel Jospin en juin 2001, succédant à Dominique Voynet qui venait de démissionner pour pouvoir postuler au secrétariat national des Verts.
il se parachute dans la 11e circonscription de Paris (une partie du 14e arrondissement). Le 16 juin 2002, il y est élu député pour la XIIe législature (2002-2007).

Il travaille sur le dossier de la crise énergétique, notamment sur la « fin du pétrole bon marché », et publie en 2005 un livre sur ce sujet : Pétrole apocalypse (Fayard). Son précédent livre, Sauver la Terre (Fayard), avait été écrit en collaboration avec Agnès Sinaï.

+ Voir plus
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Yves Cochet   (10)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Yves Cochet
La théorie économique néoclassique contemporaine masque sous une élégance mathématique son indifférence aux lois fondamentales de la biologie, de la chimie et de la physique, notamment celles de la thermodynamique.
Commenter  J’apprécie          203
Yves Cochet
Un enfant européen a un coût écologique comparable à 620 trajets Paris-New York... Il conviendrait de faire voter une directive « Grève du troisième ventre » pour inverser l’échelle des prestations familiales.
Commenter  J’apprécie          1510
Soyons clairs : par effondrement, j’entends un phénomène qui, en matière
démographique, verrait environ la moitié de la population mondiale
disparaître en moins de dix ans. Vers 2035, celle-ci tournerait autour de trois
milliards, au lieu des huit milliards postulés par l’INED et l’ONU. Et, dans
tous les autres domaines de la vie individuelle et collective, l’ampleur du
bouleversement serait du même ordre. En d’autres termes, un effondrement
comme jamais l’espèce humaine n’en a connu, jusqu’à être confrontée à la
possibilité de son extinction.
Commenter  J’apprécie          41
Si l’on s’en tient à l’idéal de la pensée progressiste courante, l’Europe
vieillissante et en déclin démographique devra accueillir des millions de
jeunes immigrés du Sud pour tenter de résoudre les problèmes d’une société de croissance : déséquilibre entre le nombre de retraités et le nombre d’actifs, mutation de la demande de biens et services traditionnels et des types d’emplois afférents dans le sens du care, évolution des jeux de pouvoir nationaux au profit des nouveaux citoyens immigrés… C’est là une
conception de l’accroissement démographique qui ne profite qu’aux tenants
de la croissance, du dynamisme des marchés et de la compétitivité à tout prix.
La solution à un vieillissement de la population ne peut pas être
l’augmentation de la proportion de jeunes, car ces derniers deviendraient un jour vieux à leur tour et réclameraient encore plus de jeunes : ce serait une fuite en avant, la situation ne ferait que s’aggraver.
Commenter  J’apprécie          21
elle concerne toute l’humanité solidairement (nul n’y échappera), tous les
domaines des activités humaines, individuelles et collectives, locales et
globales, et tous les milieux naturels, tout le système Terre. Face à cette
perspective incroyable, certains estiment que, une fois encore, les riches s’en tireront, tandis que les pauvres trinqueront, ainsi que cela se passe
aujourd’hui, il est vrai, avec les nuisances environnementales usuelles : les
habitants du Bangladesh endurent le dérèglement climatique et la
déforestation plus que ceux de la Belgique ; les Franciliens proches de la
porte de la Chapelle vivent dans de moins bonnes conditions que ceux de la
porte Dauphine. Beaucoup pensent aussi que ces mêmes privilégiés
parviendront à se construire des isolats protégés au sein desquels ils
échapperont à l’effondrement, tandis que la plèbe souffrira et mourra dans le chaos environnemental et social.
Commenter  J’apprécie          20
à quoi pouvait bien penser le bûcheron pascuan qui abattit le dernier arbre de l’île de Pâques, au XVII e siècle, afin de transporter les immenses statues moaïs, achevant ainsi une déforestation qui décima la population ? Nous sommes tous des bûcherons terrestres, certains plus que d’autres.
Commenter  J’apprécie          30
D'abord, l'angle évolutionniste. L'argument est une resucée de sentences du philosophe Günther Anders lorsqu'il écrivait sur la bombe atomique et le "temps de la fin" :l'effondrement global ne peut être saisi dans toute son ampleur ni affronté proportionnellement, parce que son immensité dépasse les capacités cognitives de l'esprit humain. Il s'agit d'un phénomène supraliminaire, supérieure à tout ce que le processus d'hominisation a connu depuis un million d'années. Il est impensable, impossible à prendre en compte politiquement pour prétendre l'éviter ou même en réduire les conséquences sinistres.
Commenter  J’apprécie          20
Je voulais comprendre comment une matière aussi importante que l’éventuelle extinction prochaine de l’espèce humaine pouvait être à ce point négligée par cette même espèce humaine. Était-ce une question de connaissances, de communication, d’insuffisance de preuves ? Ou plutôt un déni collectif banal – mais funeste – dû à des invariants anthropologiques de l’espèce humaine ?
Lesquels ?
Commenter  J’apprécie          20
Après l’effondrement,
la société deviendra plus égalitaire, plus homogène. Un deuxième trait
pourrait être nommé la désegmentation de la société, au sens où les
différences horizontales entre sexes, entre ethnies, entre religions,
etc., s’estompent au profit d’un ordre moins qualitatif et d’une
différenciation plutôt géographique : d’un côté les proches avec
lesquels il faudra vivre en permanence, quelles que soient leurs
caractéristiques (homme ou femme, catholique ou musulman…), de
l’autre les lointains qui nous concerneront rarement. On peut baptiser
« démobilité » le trait suivant, qui indique la très forte réduction du
nombre et de la longueur des déplacements des biens et des
personnes du fait de la disparition des modes de transport motorisés.
Commenter  J’apprécie          10
Au fil du temps, nos sociétés industrielles ont résolu, au moins
formellement, certaines questions intrinsèquement sociales, c’est-à-dire dont la réponse ne dépend que des volontés humaines. Ainsi, en France, la
question multidimensionnelle de l’égalité femmes-hommes a été
formellement résolue en 1944 à travers le droit de vote et en 1999 à travers
l’égal accès aux fonctions politiques. Il en va de même de l’abolition de la
peine de mort, du mariage homosexuel ou de l’euthanasie : ce sont des
questions d’ordre culturel, sans relation avec les lois de la physique ni les
grands cycles de la biosphère. On peut regretter qu’il ait fallu tant de temps et tant de souffrances pour faire reculer de telles discriminations, mais en tout cas ce délai n’a jamais remis en cause l’existence de la société française ni la possibilité d’une vie humaine civilisée.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Yves Cochet (109)Voir plus

Quiz Voir plus

Intempérie

Pourquoi le petit se cache-t-il ?

Il ne veut pas rentrer chez lui.
Il joue à cache-cache.
Il a cru qu'on voulait le tuer.

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : Intempérie de Javi ReyCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..