Yves Vanopdenbosch

Le déficit de sommeil est à l'origine de nombreux troubles. il engendre un vieillissement prématuré de l'organisme. On constate aussi une moins bonne régulation de la glycémie et donc une plus grande prédisposition au diabète. il y a également un risque majoré de surpoids et d'obésité. En effet, en cas de manque de sommeil, on observe un excès de production de ghréline, une protéine sécrétée par notre estomac et qui stimule l'appétit. À l'inverse on constate une carence de production de léptine, une protéine sécrétée par notre tissu adipeux et qui est responsable de la satiété. On comprends que certains experts voient dans le déficit en sommeil une des causes de la pandémie mondiale annoncée de diabète et d'obésité.

La prévention est la reine de la médecine. La médecine actuelle axe surtout sur la prévention secondaire, avec les dépistages précoces de certaines maladies. Mais les dégâts sont déjà faits. C'est la prévention primaire qu'il faudrait développer beaucoup plus, celle qui empêche l'apparition des dégâts.

Pour se maintenir au niveau de santé optimal, il faut se situer dans un triangle. Ses deux côtés inférieurs sont l'alimentation et l'hygiène de vie. [... ] Au sommet du triangle nous plaçons le mode de pensée.

Nous n'avons qu'une faible idée du pouvoir de l'esprit sur notre santé et notre bien-être général. Ce n'est pas par hasard que nous avons placé le mode de pensée au-dessus des autres, car il est primordial.

Il faut envisager nos défauts comme des qualités présentes en excès, et donc comme des qualités potentiellement présentes. [... ]
Nos défauts ne doivent pas être détruits, car ils font partie de nous-mêmes, de notre tempérament, mais ils doivent être sublimés. De chaque défaut peut naitre une qualité.

Il faut dormir mieux pour vivre mieux et vivre mieux pour dormir mieux.