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3.88/5 (sur 20 notes)

Nationalité : Danemark
Né(e) : 09/04
Biographie :

Zaya Feli vit au Danemark, c'est une illustratrice et autrice de romance LGBT et de Fantasy, elle a publié sa première trilogie "Les briseurs de fer" en 2016 et 2017 et à ce jour elle a publié 6 livres.


twitter : https://twitter.com/zayafeli
tumblr : https://zayafeli.tumblr.com/

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Le père de Ren était peut-être un esclave de bas étage, mais au moins, le sang faible de l'homme lui avait permis d'hériter de la beauté de sa mère, son plus grand atout dans un tel milieu.
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_ Tu es un prince, tu peux te le permettre, fit Anik tout en déroulant la carte au sol, sans adresser un regard à Ren.
Il s'y installa, les jambes croisées.
_ Je n'ai pas emporté le trésor royal avec moi, tu sais, déclara Ren en déposant ses sacs sur le lit le plus près de la porte.
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Le Basses-Terrien l'évita facilement et répondit en lui jetant la carte de l'auberge.
Ren s'en saisit et la fixa.
_ J'ai jamais lu de carte. Je t'ordonne de rester.
_ Oh, mais c'est pas vrai ! grogna Anik, arrêtant sa monture pour lui faire faire demi-tour et se retrouver face à Ren. Écoute-moi bien, Prince " Y'a que moi qui compte " : tu n'es plus mon problème et je me fiche de ce qu'il peut t'arriver, alors dégage et laisse-moi tranquille.
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— Il est tout à vous. Pour votre plaisir. Le prince secoua la tête. Son plan pour s’immiscer dans la fête était déjà risqué. Accepter un cadeau de la part du roi de Skarlan le mettrait à jour.

— Pardonnez-moi, mais je ne veux pas… Il n’est…

— Peu importe, le coupa Nathair, adressant un nouveau sourire de renard à Ren. Il vous appartient désormais, vous pouvez donc en faire ce qui vous plaît. Vous n’allez pas refuser le cadeau d’un roi, tout de même ? Il n’était pas donné ni facile à domestiquer.

Ren détourna le regard de Nathair pour le poser sur le roi Halvard qui n’avait toujours pas prononcé une parole. Aux mots de son conseiller, le roi sembla sortir de sa torpeur pour lui adresser un signe de tête.

— C’est un beau cadeau. Tu ferais mieux de ne pas refuser, mon garçon, dit le roi Halvard.

Ren s’inclina.

— Très bien. Merci, Votre Majesté, fit lentement Ren.

Sous ses yeux, Lord Nathair posa la main sur la poitrine du roi pour le pousser hors du chemin du prince. Quand Ren passa, il jeta un dernier regard à ce dernier : il était pâle et complètement raide.

Le jeune homme quitta les cachots aussi vite qu’il le put, soulagé de respirer l’air frais de l’extérieur.

Si Ren s’était déjà imaginé rencontrer le roi Halvard, ce n’était sûrement pas de cette façon.
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— Je ne peux pas te laisser partir, répliqua Ren, en poussant sa jument à sa suite.

Anik ne ralentit pas son allure.

— Je t’avais prévenu : jusqu’à la ville, mais pas plus loin. On est à la ville. Ma dette est payée.

— Je ne sais pas m’orienter. Je ne sais même pas quelle direction prendre. Je ne t’ai pas libéré de ton service, argumenta Ren, talonnant sa jument vers l’avant pour couper le chemin d’Anik.

Le Basses-Terrien l’évita facilement et répondit en lui jetant la carte de l’auberge.

Ren s’en saisit et la fixa.

— Je n’ai jamais lu de carte. Je t’ordonne de rester.

— Oh, mais c’est pas vrai ! grogna Anik, arrêtant sa monture pour lui faire faire demi-tour et se retrouver face à Ren. Écoute-moi bien, Prince « Y’a que moi qui compte » : tu n’es plus mon problème et je me fiche de ce qu’il peut t’arriver, alors dégage et laisse-moi tranquille.

Il fit partir son cheval au grand galop et Ren le regarda s’éloigner, un sentiment de panique l’envahissant. Ce n’était pas censé se passer ainsi.

— Tu es toujours mon esclave. Arrête-toi immédiatement ! cria Ren.

Mais Anik ne ralentit pas. Il ne semblait même pas l’avoir entendu.
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— Enfermez-le dans sa chambre. Placez deux gardes à la porte.

Les mains n’essayaient pas de l’aider. Ren se retourna pour se retrouver face au visage de pierre et aux yeux froids de Lord Nathair.

— Que faites-vous ? haleta Ren.

Son esprit était en morceaux. La confusion inondait le monde qui l’entourait.

— Vous êtes accusé du meurtre du roi et du prince héritier de Frayne. Emmenez-le, déclara Nathair, donnant l’ordre aux gardes skarlans qui tenaient Ren.

Autour d’eux, les gardes frayniens s’échangeaient des regards, choqués, mais ne firent rien pour s’opposer aux ordres du conseiller.

Ils trainèrent Ren loin de la scène sanglante, ses pieds frottant le sol. Ils passèrent devant les gardes vêtus de blanc et d’or qui tentaient désespérément de tenir à distance les invités et les courtisans.

Ils ne pouvaient pas faire ça. C’était sa famille.

Derrière lui, Ren entendit la voix cassée de Thais appeler son père.
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L’entraînement se déroula comme d’habitude, Anik toujours aussi gracieux, concentré et précis. Il avait retiré sa chemise, et Ren était assez proche pour voir sa cage thoracique se soulever et se contracter, au même rythme que ses pas. S’il n’avait pas su que l’homme qui s’adonnait à cette étrange et sereine danse de l’épée était un vrai con, il l’aurait trouvé magnifique.

En le regardant, Ren ne pouvait empêcher ce sentiment tenace de se développer, ce sentiment à la fois d’infériorité et de faiblesse. Il l’admettait au fond de lui-même, mais face à Anik ? Certes, il pouvait bien supporter les regards moqueurs du Basses-Terrien s’ils l’empêchaient de mourir de l’épée d’un soldat skarlan. Comme pour tout échange, il fallait être capable de supporter quelques désagréments pour obtenir ce qu’on voulait. Ren l’avait déjà fait plusieurs fois.
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Il était étrange de voyager ainsi. À Aleria, tout le monde connaissait Ren de vue, et le saluait à grand renfort de sourires et de signes de la main. Ici, avec la capuche qui plongeait son visage dans l’ombre et un seul étranger en guise de compagnon, rares étaient ceux qui faisaient attention à lui. Il était même arrivé à Ren de manquer de renverser plusieurs individus, car il s’attendait à ce que le groupe de voyageurs s’écarte devant lui. Mais ils ne l’avaient pas fait, ce qui avait valu à Ren quelques injures colorées crachées dans son dos alors qu’il se dépêchait de passer. Après cet incident, il fit plus attention.
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« — Le forgeron du village m’a tout appris.
Ren cligna des yeux.
— Non.
— Si, dit Anik, croisant son regard, alors que les coins de ses lèvres esquissaient le début d’un sourire.
— Donc, ce puissant prince guerrier venu en secret d’une mystérieuse contrée lointaine, c’est le forgeron, laissa échapper Ren, incapable de se retenir.
Il leva théâtralement les bras au ciel, comme s’il avait été frappé d’une soudaine révélation. »
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« Lorsque le prisonnier fit un pas dans la lumière, Ren en fit un en arrière. L’homme n’était pas moins intimidant ainsi.
Il était grand avec de larges épaules et une carrure puissante, quoique élancée. Ses cheveux bruns étaient retenus en arrière par une courte queue de cheval.
Les yeux de Ren glissèrent vers le bas. Le Basses-Terrien était torse nu, la peau dorée, et le tatouage que Thais avait mentionné recouvrait tout son avant-bras droit. Mais ce qui attira le plus l’œil de Ren, ce fut la cicatrice irrégulière qui courait verticalement de son aisselle vers sa clavicule, jusqu’en haut de son épaule. D’autres cicatrices, plus petites, parsemaient son torse et ses bras, mais aucune n’était aussi imposante que celle sur son épaule.
Ren ne s’attendait pas à ce qu’il soit si beau, mais il remarqua, avec un certain déplaisir, que le Basses-Terrien était plus grand et plus élancé que lui. »
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