Critiques de Zhang Xiaoyu (119)
Suite des aventures de Mo et Hélène qui ont uni leur tragique destin. Ils vont sauver Jin enlevé et torturé par le Baron et ses hommes. L'histoire est toujours aussi palpitante. On veut savoir ce qu'il s'est passé, si les garçons vont retrouver Hélène et sa sœur.
Hélène et Mo poursuivent leur route vers Paris, mais celle-ci est semée d’embûches.
Comme il se passe pas mal de choses au cours des 56 pages de cette BD, je ne vais pas trop vous parler de l’histoire, si ce n’est que c’est une bonne suite. Il se passe suffisamment de choses pour que le lecteur continue l’aventure, qu’il reste attaché aux deux héros.
La dernière page est superbe de par l’ambiance qu’elle dégage, le désire qu’elle crée : on veut lire la suite.
Le dessin de Zhang Xiaoyu est sympa, mais ce sont surtout les couleurs que j’ai apprécié.
Je suis impatiente de lire le troisième et dernier tome : s’il est à l’image des deux premiers, alors il sera réussi. Et enfin nous saurons si Hélène atteindra son objectif !
L’autoroute sauvage est une bonne trilogie ; ses auteurs ont réussi à planter un décor post-apocalyptique plaisant, dans lequel évoluent comme ils peuvent les personnages.
Si vous ne connaissez pas encore cette bande dessinée, je vous invite à la découvrir.
Lien : https://malecturotheque.word..
Comme il se passe pas mal de choses au cours des 56 pages de cette BD, je ne vais pas trop vous parler de l’histoire, si ce n’est que c’est une bonne suite. Il se passe suffisamment de choses pour que le lecteur continue l’aventure, qu’il reste attaché aux deux héros.
La dernière page est superbe de par l’ambiance qu’elle dégage, le désire qu’elle crée : on veut lire la suite.
Le dessin de Zhang Xiaoyu est sympa, mais ce sont surtout les couleurs que j’ai apprécié.
Je suis impatiente de lire le troisième et dernier tome : s’il est à l’image des deux premiers, alors il sera réussi. Et enfin nous saurons si Hélène atteindra son objectif !
L’autoroute sauvage est une bonne trilogie ; ses auteurs ont réussi à planter un décor post-apocalyptique plaisant, dans lequel évoluent comme ils peuvent les personnages.
Si vous ne connaissez pas encore cette bande dessinée, je vous invite à la découvrir.
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Après le premier tome, je n'avais qu'une hâte découvrir la suite de cette saga. Il est vrai, j'avais un peu peur d'être déçue mais non ; ce deuxième tome tient toutes les promesses du premier. Nous sommes toujours tenus en haleine par cette aventure en direction de Paris avec embuscades, violences, meurtres, etc. Puis n'oublions pas quelques scènes érotiques à peine dévoilées qui laissent place à l'imagination... D'ailleurs, il faut souligner la qualité des dessins, souvent sombres, qui donnent encore une autre dimension à la saga.
Par contre... J'ai hâte de lire le dernier (déjà) tome de cette sage :)
Par contre... J'ai hâte de lire le dernier (déjà) tome de cette sage :)
Critique pour les tome 1/2/3.
Ah, l'autoroute sauvage. Je n'ai que de bon souvenir de la lecture de ce cycle Post-apo Français écris par L'autrice Julia Verlanger (dont je suis un grand fan).
J'avais entendu parlé de cette adaptation en BD depuis un bon moment mais je viens seulement de me l'a procurer.
Tout comme pour les romans j'ai adoré ce premier tome. Bon, adaptation oblige il y a eu quelques changements mais rien de bien méchant et les dessins sont de bonne facture. Que demander de plus.
Ah, l'autoroute sauvage. Je n'ai que de bon souvenir de la lecture de ce cycle Post-apo Français écris par L'autrice Julia Verlanger (dont je suis un grand fan).
J'avais entendu parlé de cette adaptation en BD depuis un bon moment mais je viens seulement de me l'a procurer.
Tout comme pour les romans j'ai adoré ce premier tome. Bon, adaptation oblige il y a eu quelques changements mais rien de bien méchant et les dessins sont de bonne facture. Que demander de plus.
Jin et Mo doivent maintenant atteindre le kilomètre-zéro, Notre Dame de Paris, pour sauver Hélène.
Les 2 hommes vont faire de terribles découvertes !
Un troisième tome qui finit en apothéose avec ces révélations sur le monde post-apocalyptique, sur les intentions du clan (qui étaient assez évidentes quand même) et puis ce final à l’image de l’ambiance de la BD, sombre et tragique.
Une BD qui s’accapare de nombreuses clichés des films post-apocalyptiques tout en étant pourtant très original et suffisamment riche en action, en péripéties et en émotions pour donner un récit captivant.
Les 2 hommes vont faire de terribles découvertes !
Un troisième tome qui finit en apothéose avec ces révélations sur le monde post-apocalyptique, sur les intentions du clan (qui étaient assez évidentes quand même) et puis ce final à l’image de l’ambiance de la BD, sombre et tragique.
Une BD qui s’accapare de nombreuses clichés des films post-apocalyptiques tout en étant pourtant très original et suffisamment riche en action, en péripéties et en émotions pour donner un récit captivant.
J'ai dévoré ce second tome où on nous révèle ce qu'il s'est passé. Pas de happy end. Mais toujours du suspense, de l'action, et beaucoup d'émotions.
Critique pour les tome 1/2/3.
Ah, l'autoroute sauvage. Je n'ai que de bon souvenir de la lecture de ce cycle Post-apo Français écris par L'autrice Julia Verlanger (dont je suis un grand fan).
J'avais entendu parlé de cette adaptation en BD depuis un bon moment mais je viens seulement de me l'a procurer.
Tout comme pour les romans j'ai adoré. Bon, adaptation oblige il y a eu quelques changements mais rien de bien méchant et les dessins sont de bonne facture. Que demander de plus.
Ah, l'autoroute sauvage. Je n'ai que de bon souvenir de la lecture de ce cycle Post-apo Français écris par L'autrice Julia Verlanger (dont je suis un grand fan).
J'avais entendu parlé de cette adaptation en BD depuis un bon moment mais je viens seulement de me l'a procurer.
Tout comme pour les romans j'ai adoré. Bon, adaptation oblige il y a eu quelques changements mais rien de bien méchant et les dessins sont de bonne facture. Que demander de plus.
Troisième et dernier volume de la série de L'Autoroute sauvage adaptée du roman de SF de Julia Verlanger. Nous retrouvons Mo et Jin en route pour ce qui reste de Paris, prêts à libérer Hélène, trouver sa sœur et si possible en sortir tous vivants. Encore au programme : violence, déshumanisation et zéro espoir, youhou!
Toujours de superbes illustrations de Zhang Xiaoyu avec un découpage efficace, des points de vue multiples et surtout de superbes paysages. Je n’ai pas été déçue par Paris en ruines. Malgré les rebondissements et l’action toujours bien présente, j’ai vraiment moins aimé ce tome que les deux précédents. Masmondet esquisse une explication à la catastrophe mais on aurait pu s’en passer et cette fin…euh…non, dommage.
Le roman d’origine est un classique du survivalisme post-apo et devrait donc me plaire mais je ne tenterai pas pour le moment car finalement c’est un peu du vu et revu même si en bd, ça passe.
Toujours de superbes illustrations de Zhang Xiaoyu avec un découpage efficace, des points de vue multiples et surtout de superbes paysages. Je n’ai pas été déçue par Paris en ruines. Malgré les rebondissements et l’action toujours bien présente, j’ai vraiment moins aimé ce tome que les deux précédents. Masmondet esquisse une explication à la catastrophe mais on aurait pu s’en passer et cette fin…euh…non, dommage.
Le roman d’origine est un classique du survivalisme post-apo et devrait donc me plaire mais je ne tenterai pas pour le moment car finalement c’est un peu du vu et revu même si en bd, ça passe.
Dernier tome du recit de Julia Verlanger : dessin reste très beau et colle à la "réalité" de ce monde post apocalyptique.
Héléne a été enlevé à son tour et Mo va chercher à la retrouver malgré son peu d'enthousiasme à l'idée de s'attaquer aux bandes de gros bras qui ont colonisé Paris.
Passionnant sauf l'ultime pirouette...
Héléne a été enlevé à son tour et Mo va chercher à la retrouver malgré son peu d'enthousiasme à l'idée de s'attaquer aux bandes de gros bras qui ont colonisé Paris.
Passionnant sauf l'ultime pirouette...
J'ai particulièrement apprécié cette bd ( les 3 tomes) d'une part parce qu'il s'agit d'une adaptation d'un récit de Julia Verlanger réussi, d'autre part parce qu'il s'agit d'un récit post apocalyptique français.
À l'image de l'oeuvre originale, et du style Verlanger, cette bd va à l'essentiel, ne s'embête pas avec les détails. C'est un récit sur la survie avec tout ce que cela implique de violence et de déshumanisation. On ne lésigne pas sur les moyens pour survivre. Chacun trouve son chemin, certaines routes plus sanglantes et moins magnanimes que d'autres. Parfois la limite entre l'être humain et l'animal est ténue.
On ne s'ennuie pas tout au long de ce tome 3. Cela va vite, on passe les détails. Même les scènes d'action sont vite réglées. Par contre le dénouement me laisse perplexe. J'ai comme un goût de déjà vu (lu) mille fois, et il manque la petite étincelle qui placerai cette adaptation au dessus du lot. Je ressors avec l'impression d'une bonne petite adaptation bien propre, bien fidèle, joliment réalisée, mais qui n'apporte rien de plus ( de mieux!) au genre. Une adaptation ne peut elle proposer autre chose que l'oeuvre d'origine? Mieux! Oser aller plus loin quite à s'en éloigner légèrement? Et ainsi acquérir sa propre identité....
À l'image de l'oeuvre originale, et du style Verlanger, cette bd va à l'essentiel, ne s'embête pas avec les détails. C'est un récit sur la survie avec tout ce que cela implique de violence et de déshumanisation. On ne lésigne pas sur les moyens pour survivre. Chacun trouve son chemin, certaines routes plus sanglantes et moins magnanimes que d'autres. Parfois la limite entre l'être humain et l'animal est ténue.
On ne s'ennuie pas tout au long de ce tome 3. Cela va vite, on passe les détails. Même les scènes d'action sont vite réglées. Par contre le dénouement me laisse perplexe. J'ai comme un goût de déjà vu (lu) mille fois, et il manque la petite étincelle qui placerai cette adaptation au dessus du lot. Je ressors avec l'impression d'une bonne petite adaptation bien propre, bien fidèle, joliment réalisée, mais qui n'apporte rien de plus ( de mieux!) au genre. Une adaptation ne peut elle proposer autre chose que l'oeuvre d'origine? Mieux! Oser aller plus loin quite à s'en éloigner légèrement? Et ainsi acquérir sa propre identité....
« Rien de plus paisible que les morts. Les casse-bonbons, c’est les vivants ».
Mo et Jin, combattants aguerris et solitaires, atteignent Paris aux infrastructures délabrées mais à la végétation dévorante. Au kilomètre zéro, Notre-Dame-de-Paris, même transformée en forteresse, défie toujours le temps. C’est là qu’officient trois pontes devant lesquels les femmes enchaînées et molestées défilent. Les mandarins choisissent les esclaves qu’ils vont féconder. Parmi les esclaves destinées à la procréation forcée, Mo et Jin, introduits dans l’église par les souterrains, y découvrent Hélène. Seuls contre tous, comment peuvent-ils espérer délivrer et sortir indemnes d’une telle nasse ?
Le 3e volume clôturant la trilogie de « L’autoroute sauvage » ne déçoit en rien même si les ficelles scénaristiques inhérentes au genre peuvent décrédibiliser l’histoire : pénétrer une forteresse comme un moulin, tomber nez à nez avec Hélène pendant le défilé des esclaves. Chance et timing ne suffisent pas sans un coup de pouce des auteurs. Tous les ingrédients de la quête chevaleresque et du conte initiatique sont réunis pour concocter une aventure romantique noire quand l’amour devient impossible, informulable et inachevé. La nature reprend sa place et les survivants appliquent la loi de la jungle. Si le roman avait d’autres qualités et offrait bien d’autres développements possibles, son adaptation en bédé ne démérite pas pour autant et permet de réactiver une œuvre d’anticipation déjà quelque peu oubliée.
Mo et Jin, combattants aguerris et solitaires, atteignent Paris aux infrastructures délabrées mais à la végétation dévorante. Au kilomètre zéro, Notre-Dame-de-Paris, même transformée en forteresse, défie toujours le temps. C’est là qu’officient trois pontes devant lesquels les femmes enchaînées et molestées défilent. Les mandarins choisissent les esclaves qu’ils vont féconder. Parmi les esclaves destinées à la procréation forcée, Mo et Jin, introduits dans l’église par les souterrains, y découvrent Hélène. Seuls contre tous, comment peuvent-ils espérer délivrer et sortir indemnes d’une telle nasse ?
Le 3e volume clôturant la trilogie de « L’autoroute sauvage » ne déçoit en rien même si les ficelles scénaristiques inhérentes au genre peuvent décrédibiliser l’histoire : pénétrer une forteresse comme un moulin, tomber nez à nez avec Hélène pendant le défilé des esclaves. Chance et timing ne suffisent pas sans un coup de pouce des auteurs. Tous les ingrédients de la quête chevaleresque et du conte initiatique sont réunis pour concocter une aventure romantique noire quand l’amour devient impossible, informulable et inachevé. La nature reprend sa place et les survivants appliquent la loi de la jungle. Si le roman avait d’autres qualités et offrait bien d’autres développements possibles, son adaptation en bédé ne démérite pas pour autant et permet de réactiver une œuvre d’anticipation déjà quelque peu oubliée.
C'est une adaptation du roman de Julia Verlanger (avec le pseudonyme Gilles Thomas pour la première publication dans la collection Fleuve Noir Anticipation). Au niveau du scénario, c'est assez fidèle, dans l'ambiance, avec quelques légères modifications plutôt intelligentes. J'ai aimé le livre de Julia Verlanger. Mais ici, le graphisme ne m'a pas du tout convaincu. C'est une histoire qui aurait mérité des décors plus inquiétants, plus magiques, plus de variations dans les ambiances, les atmosphères, moins d'uniformité, un travail sur la couleur plus riche, moins terne. C'est presque comme un roman photo d'après le roman, on s'attarde beaucoup sur les détails du sang qui gicle dans les bagarres, mais assez peu sur la nature qui reprend le dessus, on ne ressent pas l'immensité du territoire sauvage... J'aime quand l'illustrateur s'approprie l’œuvre, ici on reste dans une simple mise en images, sans prises de risques. Du coup, je suis assez déçu, autant lire le livre.
Kilomètre zéro ! Le troisième tome de l'adaptation BD de l'Autoroute sauvage nous emmène à Paris, et plus précisément à Notre Dame car vous le savez sûrement, c'est là que commence le Kilomètre zéro.
Mo et Jin partent sur les traces des ravisseurs d'Hélène, ils sont bien décidés à tout faire pour la retrouver, et ce quel qu'en soit le prix.
Encore une fois, les scènes d'action seront magnifiées par des dessins somptueux, cette bande dessinée est décidément un régal pour les yeux, la qualité est au-dessus de la moyenne à tel point qu'on pourrait presque suggérer aux âmes sensibles de s'abstenir, car le sang va beaucoup couler qu'on se le dise.
Je ne vais pas entrer dans le détail des péripéties, je vais me contenter de dire que j'ai apprécié le scénario malgré ses quelques facilités, je l'ai aimé en dépit du parti pris des auteurs d'adapter librement l'action parisienne du roman en modifiant considérablement le scénario.
L'essentiel est là, et ce qui n'y est pas tient la route, comme le dit Alain Damasio, "on ne juge pas la valeur d'une adaptation à sa fidélité au support original ; on la juge à la qualité de sa trahison", et pour ce qui me concerne, la qualité est là.
J'ai apprécié au point de "valider" une fin pour le moins surprenante, mais qui est, à la réflexion, tout à fait dans l'esprit du contexte de cette excellente trilogie.
En conclusion, c'est une belle adaptation qui se double d'un bel hommage à Julia Verlanger, une belle bande dessinée.
Mo et Jin partent sur les traces des ravisseurs d'Hélène, ils sont bien décidés à tout faire pour la retrouver, et ce quel qu'en soit le prix.
Encore une fois, les scènes d'action seront magnifiées par des dessins somptueux, cette bande dessinée est décidément un régal pour les yeux, la qualité est au-dessus de la moyenne à tel point qu'on pourrait presque suggérer aux âmes sensibles de s'abstenir, car le sang va beaucoup couler qu'on se le dise.
Je ne vais pas entrer dans le détail des péripéties, je vais me contenter de dire que j'ai apprécié le scénario malgré ses quelques facilités, je l'ai aimé en dépit du parti pris des auteurs d'adapter librement l'action parisienne du roman en modifiant considérablement le scénario.
L'essentiel est là, et ce qui n'y est pas tient la route, comme le dit Alain Damasio, "on ne juge pas la valeur d'une adaptation à sa fidélité au support original ; on la juge à la qualité de sa trahison", et pour ce qui me concerne, la qualité est là.
J'ai apprécié au point de "valider" une fin pour le moins surprenante, mais qui est, à la réflexion, tout à fait dans l'esprit du contexte de cette excellente trilogie.
En conclusion, c'est une belle adaptation qui se double d'un bel hommage à Julia Verlanger, une belle bande dessinée.
Dans ce troisième et dernier tome, Mo et Jin traversent les dangers de l’Île de France pour atteindre le Kilomètre 0, à savoir Notre-Dame de Paris… Leurs buts ? Sauver Hélène, trouver Ana, échapper aux griffes de la horde sauvage qui se sert de la Tour Eiffel comme signe de ralliement !
Infiltration, révélations, exfiltrations, évasion, inévitables sacrifices et retour à une forme de civilisation avant une fin pleine de tristesse et d’amertume…
Je suis vraiment partagé : d’un côté on a la bonne adaptation d’un bon récit post-apo, qui se fait une joie de coller aux thématiques survivalistes des œuvres de genres engagées des années 1970, et d’un autre côté on a un récit d’un grand classicisme qui peine à surprendre et/ou à renouveler le genre. Alors oui le scénariste Mathieu Masmondet modernise le récit originel de Julia Verlanger, mais j’ai trouvé que cela sentait un peu le réchauffé...
Un peu déçu aussi que le Paris post-apo ne se résume pas à grand-chose : cela fait d’autant plus tâche que la catastrophe est récente… Mais bon, on ne va bouder un récit post-apo français de bonne facture qui n’a rien à envier à ses concurrents américains ou japonais !
PS: si j’ai bien compris, Les Humanoïdes associés optent aussi vers la collection thématique vu qu’"Horlemonde" et "Les Décastés d’Orion" également adaptés de Julia Verlanger intègrent l’univers Mondes Rétros…
Infiltration, révélations, exfiltrations, évasion, inévitables sacrifices et retour à une forme de civilisation avant une fin pleine de tristesse et d’amertume…
Je suis vraiment partagé : d’un côté on a la bonne adaptation d’un bon récit post-apo, qui se fait une joie de coller aux thématiques survivalistes des œuvres de genres engagées des années 1970, et d’un autre côté on a un récit d’un grand classicisme qui peine à surprendre et/ou à renouveler le genre. Alors oui le scénariste Mathieu Masmondet modernise le récit originel de Julia Verlanger, mais j’ai trouvé que cela sentait un peu le réchauffé...
Un peu déçu aussi que le Paris post-apo ne se résume pas à grand-chose : cela fait d’autant plus tâche que la catastrophe est récente… Mais bon, on ne va bouder un récit post-apo français de bonne facture qui n’a rien à envier à ses concurrents américains ou japonais !
PS: si j’ai bien compris, Les Humanoïdes associés optent aussi vers la collection thématique vu qu’"Horlemonde" et "Les Décastés d’Orion" également adaptés de Julia Verlanger intègrent l’univers Mondes Rétros…
Cette trilogie BD-SF, très proche du récit d'aventures, a été librement adaptée du roman éponyme de Julia Verlanger.
Le scénariste, Mathieu Masmondet (qui vient du monde des séries télévisées) a voulu, tout en respectant l'oeuvre original, réactualiser l'histoire dans un contexte plus près de nos ressentis d'aujourd'hui. (Le machisme encore bien présent dans la SF française des années 1970 a été, en grande partie, gommé, p.e.)
C'est certes louable, mais en donnant ainsi une orientation plus réaliste, en métamorphosant le Gérald d'origine (grande gueule macho sachant envoyer des boutades) en un être mutique proche de la bête nommé "Mo", en détournant la quête du personnage principal féminin... j'ai perdu ce qui m'avait tant plu dans le roman de Verlanger, à savoir, son humour, son âpreté et son inventivité.
Par contre, le graphisme du chinois Zhang Xiaoyu a été un vrai plaisir pour les yeux : découpage efficace, multiplications des angles, gros plans et points de vue des paysages bordants l'autoroute sur laquelle se déplacent les personnages auxquels il a su donner une grande diversité d'expressions.
Le 1e tome était, pour moi, un presque sans-faute.
À partir du 2e tome les scènes d'action décuplent, mais tombent parfois à plat.
Dans le 3e tome le scénariste tente d'expliquer le "pourquoi" de ce monde post-apocalyptique (est-ce nécessaire ?) et je n'ai pas adhéré du tout à sa pirouette finale et science-fictive.
Vous l'aurez compris... j'ai largement préféré la version originale.
Le scénariste, Mathieu Masmondet (qui vient du monde des séries télévisées) a voulu, tout en respectant l'oeuvre original, réactualiser l'histoire dans un contexte plus près de nos ressentis d'aujourd'hui. (Le machisme encore bien présent dans la SF française des années 1970 a été, en grande partie, gommé, p.e.)
C'est certes louable, mais en donnant ainsi une orientation plus réaliste, en métamorphosant le Gérald d'origine (grande gueule macho sachant envoyer des boutades) en un être mutique proche de la bête nommé "Mo", en détournant la quête du personnage principal féminin... j'ai perdu ce qui m'avait tant plu dans le roman de Verlanger, à savoir, son humour, son âpreté et son inventivité.
Par contre, le graphisme du chinois Zhang Xiaoyu a été un vrai plaisir pour les yeux : découpage efficace, multiplications des angles, gros plans et points de vue des paysages bordants l'autoroute sur laquelle se déplacent les personnages auxquels il a su donner une grande diversité d'expressions.
Le 1e tome était, pour moi, un presque sans-faute.
À partir du 2e tome les scènes d'action décuplent, mais tombent parfois à plat.
Dans le 3e tome le scénariste tente d'expliquer le "pourquoi" de ce monde post-apocalyptique (est-ce nécessaire ?) et je n'ai pas adhéré du tout à sa pirouette finale et science-fictive.
Vous l'aurez compris... j'ai largement préféré la version originale.
EXTRAIT "Deux histoires différentes, donc, mais caractérisées toutes deux par une très belle sensibilité. La première symbolise l'émancipation, le rêve de liberté. Ce bon vieux symbole qu'est le vol. Adapté au régime politique chinois, cela donne une histoire vraiment pleine de sens. Zhengfei doit s'extraire du système pour parvenir à construire son rêve. Est-ce une demande si insupportable?"
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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« Zhengfei était grand et maigre. Il était toujours le premier de la classe, mais toujours assis au dernier rang. » Zhengfei va être renvoyé de l’école parce qu’il a frappé un professeur qui avait insulté ses parents. Cela ne l’empêchera pas de poursuivre son rêve : construire un avion, et s’envoler avec.
« Vous serez la première femme de notre civilisation à s’occuper d’un enfant de l’âge de pierre ». Miss Foster va l’apprendre à ses dépends : même les pionniers sont soumis aux lois du marché.
Un enfant du présent est malmené pour des histoires qui, somme toute, appartiennent au passé. Un enfant du passé est soumis aux règles d’un monde futuriste. Dans ces deux nouvelles, Zhang Xiaoyu travaille sur le temps, et sur les confrontations d’époques différentes. D’abord dans la Chine communiste, où les fautes des parents rejaillissent sur les enfants, puis dans un monde futuriste, où on peut importer des humains de diverses époques. Dans les deux cas, les scénarios finement ciselés (le second est adapté d’une nouvelle d’Asimov) choquent et font réfléchir sur les priorités données, à chaque époque, à des évènements et des pensées différentes.
Graphiquement, énormément de parallèles viennent à l’esprit. On pourrait parler d’un mélange entre Taniguchi et Urasawa, avec de petites doses de Super Deformed qui, pour une fois, passent parfaitement bien, sans créer de décalage avec ce qui est raconté. Les images sont, pour la plupart, empreintes d’une mélancolie diffuse, venant autant des expression des personnages que de leurs postures et de l’ambiance générale.
Xiao Pan est un éditeur débutant, qui se focalise sur la bande dessinée chinoise. Si tous les albums de son catalogue sont au niveau de l’Envol, on peut se dire qu’on assiste à la naissance d’une référence dans le man hua. Et ces albums montrent le genre de pépites qu’il nous reste à découvrir !
Lien : http://www.readingintherain...
« Vous serez la première femme de notre civilisation à s’occuper d’un enfant de l’âge de pierre ». Miss Foster va l’apprendre à ses dépends : même les pionniers sont soumis aux lois du marché.
Un enfant du présent est malmené pour des histoires qui, somme toute, appartiennent au passé. Un enfant du passé est soumis aux règles d’un monde futuriste. Dans ces deux nouvelles, Zhang Xiaoyu travaille sur le temps, et sur les confrontations d’époques différentes. D’abord dans la Chine communiste, où les fautes des parents rejaillissent sur les enfants, puis dans un monde futuriste, où on peut importer des humains de diverses époques. Dans les deux cas, les scénarios finement ciselés (le second est adapté d’une nouvelle d’Asimov) choquent et font réfléchir sur les priorités données, à chaque époque, à des évènements et des pensées différentes.
Graphiquement, énormément de parallèles viennent à l’esprit. On pourrait parler d’un mélange entre Taniguchi et Urasawa, avec de petites doses de Super Deformed qui, pour une fois, passent parfaitement bien, sans créer de décalage avec ce qui est raconté. Les images sont, pour la plupart, empreintes d’une mélancolie diffuse, venant autant des expression des personnages que de leurs postures et de l’ambiance générale.
Xiao Pan est un éditeur débutant, qui se focalise sur la bande dessinée chinoise. Si tous les albums de son catalogue sont au niveau de l’Envol, on peut se dire qu’on assiste à la naissance d’une référence dans le man hua. Et ces albums montrent le genre de pépites qu’il nous reste à découvrir !
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livre de science fiction qui nous montre deux univers différents
a lire et a découvrir
change du manga
a lire et a découvrir
change du manga
One-shot trouvé dans une boutique d'occasion, j'ai tout de suite été attiré par la couverture, le résumé ainsi que par les dessins.
Deux histoires courtes donc, surtout la première à mon sens ; je n'y ai pas été spécialement sensible, il faut dire que je ne comprenais pas trop le contexte... ^^' et comme je le disais plus haut, c'était vraiment très court ! À peine je rentrais dans l'histoire, que c'était déjà terminé...
La seconde histoire m'a plus parlé, il faut dire que je suis moi-même maman, alors ce récit avec un enfant différent m'a touché. Le petit côté science-fiction m'a aussi bien plu, ce n'est pourtant pas mon genre de prédilection.
Je suis donc plutôt contente d'avoir acheté ce one-shot en boutique, même si - malheureusement - je ne pense pas en garder un souvenir permanent. (ce qui est souvent le cas avec les one-shot pour moi)
Deux histoires courtes donc, surtout la première à mon sens ; je n'y ai pas été spécialement sensible, il faut dire que je ne comprenais pas trop le contexte... ^^' et comme je le disais plus haut, c'était vraiment très court ! À peine je rentrais dans l'histoire, que c'était déjà terminé...
La seconde histoire m'a plus parlé, il faut dire que je suis moi-même maman, alors ce récit avec un enfant différent m'a touché. Le petit côté science-fiction m'a aussi bien plu, ce n'est pourtant pas mon genre de prédilection.
Je suis donc plutôt contente d'avoir acheté ce one-shot en boutique, même si - malheureusement - je ne pense pas en garder un souvenir permanent. (ce qui est souvent le cas avec les one-shot pour moi)
La première histoire, Qiao Zhengfei, l'inventeur raconte la rencontre de deux garçons que tout oppose. L'un calme et rêveur, l'autre, assez exubérant. Le père de Zhengfei est un capitaliste pendant la révolution culturelle chinoise. Le garçon est victime de brimades, mais il a un rêve...
La seconde histoire, Timi est une adaptation de L'enfant du temps d'Isaac Asimov. Un laboratoire réussit à transporter un garçon de la préhistoire dans leur présent.
Les deux histoires ont en fil rouge une enfance difficile par leur différence de l'enfant, l'une de l'esprit, l'autre physique. J'ai préféré la seconde même si le jeune Timi parait un peu étrange par sa représentation graphique (oreilles en pointe). J'ai aussi apprécié que l'auteur varie son trait de dessin, très différent d'une histoire à l'autre.
La seconde histoire, Timi est une adaptation de L'enfant du temps d'Isaac Asimov. Un laboratoire réussit à transporter un garçon de la préhistoire dans leur présent.
Les deux histoires ont en fil rouge une enfance difficile par leur différence de l'enfant, l'une de l'esprit, l'autre physique. J'ai préféré la seconde même si le jeune Timi parait un peu étrange par sa représentation graphique (oreilles en pointe). J'ai aussi apprécié que l'auteur varie son trait de dessin, très différent d'une histoire à l'autre.
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